Des Marocains résidents aux USA dans le réseautage

Le programme de cette grand-messe, à laquelle ont participé des personnalités du monde des affaires, des représentants gouvernementaux et des chercheurs, a focalisé sur les moyens permettant aux membres de tisser des opportunités d’affaires. Les thèmes discutés durant la première journée, et à laquelle ont assisté le ministre de l’Industrie, du Commerce, et de la Mise à niveau de l’économie, Salaheddine Mezouar, ainsi que le P.-D.G. de l’ONA Saâd Bendidi, ont concerné principalement les évolutions que connaissent les secteurs des nouvelles technologies et des banques.

Le menu de la deuxième journée a porté sur les opportunités qu’offre l’accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats-Unis, et qui est entré en vigueur début 2006. Les participants se sont aussi penchés sur le secteur des biotechnologies.

Selon Khalil Jai Hokimi, président de la jeune association, «la rencontre a atteint ses objectifs, à savoir l’identification des opportunités d’affaires que pourraient nouer des entrepreneurs des deux rives de l’Atlantique», dont la plupart sont Marocains. Il a ajouté que la rencontre cadre avec la raison d’être de l’Association, et qui est de faire bénéficier le Maroc de l’expérience accumulée dans divers secteurs de pointe aux Etats-Unis.

Ce colloque, le premier du genre pour l’Ampa, devrait être suivi par d’autres actions, toujours pour la promotion des échanges et de la facilitation du retour des cadres au pays. «Les jeunes Marocains résidents aux Etats-Unis ont, dans leur grande majorité, l’intention de rentrer un jour au pays, et cette rencontre est une opportunité pour eux de sonder les secteurs porteurs».


Carte de visite

L’Ampa est une association à but non lucratif constituée par des Marocains résidents aux Etats-Unis et dont l’une des principales missions est le réseautage. Les critères d’adhésion restent relativement draconiens. En plus d’un niveau d’études de Bachelor ou plus, les membres, qui sont actuellement au nombre de 112, doivent justifier d’une expérience probante d’au moins cinq ans dans le monde des affaires. Selon Jai Hokimi, 62% des membres actuels, originaires de 15 Etats, ont un niveau Master.

A défaut d’une formation universitaire, les profils qui justifient d’un parcours professionnel singulier, notamment ceux qui ont créé leurs propres sociétés, sont aussi admis. Ce qui explique en partie le fait que l’association compte parmi ses membres des success stories.

Tarek HALIM
Source : L'Economiste