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L'eldorado canadien, une triste réalité pour certains…

Ils sont médecins et ingénieurs souvent avec une longue expérience et ils ont décidé d'émigrer au Canada. Ne pouvant pratiquer sur place leur métier, ils décident de se reconvertir, entre autres, en chauffeurs de taxis. Une réalité décevante !

Mais, ils n'ont pas beaucoup le choix dans ce pays. Ils ne peuvent faire autrement. Bon nombre d'entre eux n'ont plus rien au Maroc. Bercés par l'illusion d'un épanouissement, qui ne se réalisera peut-être jamais, ils ont tout vendu, de la maison jusqu'à la voiture.

«Je suis arrivé au Canada il y a trois ans. Je suis médecin généraliste. Je n'ai pas pu m'intégrer facilement ici.
L'examen de l'ordre des médecins semble pour moi un objectif loin d'être réalisable», s'exclame H.K., les yeux pleins de larmes en conduisant son taxi dans l'une des grandes artères de Montréal. Son cas n'est pas unique.

Nombreux sont les cadres marocains qui se trouvent confrontés à plusieurs obstacles au Canada. Leurs espoirs se transforment rapidement en cauchemars permanents.

Ils se rendent vite compte que le Canada n'est pas l'eldorado.
Les possibilités d'évoluer dans ce pays existent, mais l'accès au marché du travail pour plusieurs émigrants est lié à la dure et stricte loi des corporations professionnelles … concernant les émigrants qui viennent non seulement du Maroc, mais aussi d'autres pays, de se recycler selon les procédés et les techniques canadiens.

Il existe aussi des professions fermées. Il faut nécessairement passer par des ordres professionnels et " subir " des examens avant de pouvoir travailler. Les agronomes n'ont aucun espoir de trouver un emploi au Canada avec leurs diplômes à moins de suivre à nouveau des cours à l'Université.

Les immigrés rencontrent d'autres types de difficultés liées à l'adaptation à la culture d'entreprise et à la culture institutionnelle.

Source : Le Matin

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