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Villepin attend contrats et conventions de son voyage au Maroc

Né à Rabat il y a 51 ans, le chef de gouvernement français est accompagné dans ce voyage de deux jours de six ministres et de représentants de grandes entreprises françaises.

Le Premier ministre français Dominique de Villepin effectue lundi et mardi un voyage au Maroc où il doit rencontrer son homologue marocain Driss Jettou et le roi Mohamed VI. «Cette rencontre, la septième depuis 1997, marque la force exceptionnelle du partenariat stratégique entre la France et le Maroc, et de l'amitié entre nos deux pays», déclare le Premier ministre français dans une interview à l'agence marocaine MAP, publiée dimanche. De cette visite, Dominique de Villepin attend une série d'initiatives ainsi que des signatures de contrats et de conventions. Né à Rabat il y a 51 ans, le chef de gouvernement français est accompagné dans ce voyage de six ministres et de représentants de grandes entreprises françaises - Vivendi, La Poste, Accor, Thales, Altadis.

Pour le chef du gouvernement français, le séminaire bilatéral «revêt cette année une importance particulière». «Il s'agit de consolider notre action, mais également de faire en sorte qu'elle se concentre sur les grandes priorités de nos deux gouvernements: la croissance économique et l'emploi en particulier», explique-t-il.

Par ailleurs, le Premier ministre français indique que la France «s'associera volontiers» aux cérémonies du 50e anniversaire de l'indépendance du Maroc, «en portant un regard serein sur notre passé». «Il y a là un devoir de mémoire que nous assumons pleinement», assure-t-il.

Il promet «des gestes symboliques forts» durant sa visite, comme la restitution d'archives audiovisuelles et la rétrocession du consulat de Marrakech, dans le cadre de l'aménagement des abords de la grande mosquée de la Koutoubia.

Dominique de Villepin rappelle également la position de la France sur le dossier du Sahara occidental: «Une solution politique mutuellement acceptable par les parties doit être trouvée dans le cadre des Nations unies». «Pour y parvenir, je crois également aux vertus du dialogue direct», ajoute-t-il, évoquant la «dynamique positive engagée entre le Maroc et l'Algérie lors du sommet de la Ligue arabe de mars dernier». «Il faut poursuivre dans cette voie», dit-il.

Enfin, concernant les liens entre le Maroc et l'Union européenne, le chef du gouvernement français souhaite «élargir encore» le champ des coopérations, notamment en matière de sécurité et de défense.

Source : Les Echos

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