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Pour une compensation aux anciens détenus marocains à Tindouf

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Nabil Benabdellah, a affirmé jeudi que le gouvernement marocain va réclamer la réparation des "préjudices" subis par les anciens détenus marocains dans les camps de Tindouf (Sud-Ouest d'Algérie), à travers la procédure prévue en la matière et tous les recours y afférents.
Le Front Polisario, qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental contrôlé par le Maroc, a libéré le 18 août dernier ses 404 derniers prisonniers de guerre marocains.



Pour atteindre cet objectif, le gouvernement marocain se basera sur les dispositions des conventions internationales dans ce domaine et aura également recours aux organisations internationales, outre la possibilité pour les anciens détenus de recourir directement à d'autres moyens appropriés, a indiqué M. Benabdellah, lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement, réuni à Rabat.

Il a souligné que le gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour accompagner ces Marocains qui ont "enduré les affres de la détention" dans les camps de Tindouf où sont hébergés les membres du Polisario avec des dizaines de milliers de Sahraouis.

Evoquant les derniers développements de la question du Sahara occidental, le ministre a souligné que les choses évoluent dans le sens de "la consolidation de la position du Maroc", appelant à une solution politique globale dans le cadre d'une "autonomie respectueuse" de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du royaume chérifien.

L'appel lancé par le Maroc en vue de déterminer avec précision les parties concernées fait l'objet d'une "compréhension croissante" de la part de nombreux milieux et en particulier auprès des grandes puissances, a-t-il souligné, notant que plusieurs pays sont désormais convaincus qu'il s'agit en réalité d'un "différend" entre l'Algérie et le Maroc.

Le ministre a, de même, affirmé que le Maroc est tout à fait disposé à mener des discussions claires avec l'Algérie à ce sujet pour clore définitivement ce dossier, conformément aux recommandations des Nations unies et à l'approche politique prônée par Rabat.

La plus grande partie des 2200 soldats marocains qui ont été faits prisonniers entre février 1976 et septembre 1991, date de l'arrêt officiel des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario, ont été libérés.

Le Front Polisario et le Maroc se disputent depuis 1975 la souveraineté sur le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole.

Source: Panapress

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