El Hayat épingle Abdelaziz El Marrakchi, chef du polisario

Le journal londonien Al-Hayat a indiqué, dans son édition de mardi, que les paradoxes de l¹histoire rendent la question du Sahara plus compliquée, en ce sens que le conflit sur le terrain parait tranché, mais que sur le plan humain il reste inquiétant avec le maintien de «personnes d¹origine sahraouie dans les camps de Tindouf, loin de leurs familles».

Dans un article intitulé «Un frère du dirigeant du polisario est avocat à Agadir alors que le ministre marocain de la santé refuse de rencontrer son frère : les paradoxes de l¹histoire et des individus rend la question du Sahara plus compliquée», le journal revient sur les caractéristiques de la société sahraouie qui rejette ceux qui évoluent en dehors du giron familial et tribal, ajoutant dans ce cadre que le fils du chef de la bande polisario et ses frères vivent tout à fait normalement à Agadir et à Kasbat Tadla.

Le journal indique que l¹avocat Al Habib R¹guibi défend dans un tribunal d¹Agadir des «prévenus comme n¹importe quel autre avocat, mais rares sont ceux qui savent qu¹il est le frère du chef du Polisario et que leur frère cadet Driss a choisi de rester aux côtés de leur père Khalili R¹guibi, résidant à Kasbat Tadla où il exerce en tant que médecin dans un hôpital à Beni Méllal».

Al-Hayat rappelle que lorsque le guide de la révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi, qui était en visite au Maroc en 1984, apprit que le père du chef du polisario âgé de 70 ans vit à Kasbat Tadla qu¹il ne quitte que très rarement après avoir servi de longues années durant en tant que militaire, a demandé avec insistance à le rencontrer. Le guide de la révolution libyenne avait alors compris les raisons pour lesquelles feu SM Hassan II appelait le chef du la bande du polisario «Abdelaziz Al Marrakchi».


Source: AlBayane