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Driss Basri, ex-ministre d'Hassan II, poursuit en France la presse marocaine

Le parquet de Paris a requis vendredi la relaxe d'un journaliste marocain poursuivi par Driss Basri, ex-ministre de l'Intérieur d'Hassan II. Celui-ci s'estime diffamé par un article de "Maroc Hebdo" le présentant comme indirectement responsable de l'essor de l'intégrisme radical au Maroc à l'origine des attentats de Casablanca et de Madrid.

Le jugement sera rendu le 15 avril par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. M. Basri n'était pas présent à l'audience.

Dans l'article publié le 4 juin 2004, "Maroc Hebdo International", édité en France, l'ex-homme fort du régime d'Hassan II est accusé de s'être enrichi avec de l'argent qui aurait dû servir à éradiquer les bidonvilles dont sont issus les auteurs des attentats de Casablanca en mai 2003 puis de Madrid en mars 2004.

Selon le directeur de publication de l'hebdomadaire présent à l'audience, cet article était une réponse à un entretien donné par M. Basri au quotidien espagnol "ABC". Il y affirmait, au lendemain des attentats dans la capitale espagnole, que les auteurs étaient originaires des bidonvilles de Casablanca.

Mohamed Selhami a déclaré à la barre que le chef de la police du royaume avait une part de responsabilité dans le développement de l'intégrisme au Maroc. Dans l'article, M. Basri est accusé d'avoir mis en place un système de rapine aux allures de Cosa nostra

Source: AP

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