chargement...
Veuillez vous authentifier
Récupérer le mot de passe
Le conseiller du roi Mohammed VI du Maroc, André Azoulay, a demandé aujourd'hui à l'Espagne selon Europa Press, de profiter de sa présidence à venir de l'Union européenne (UE) pour parvenir à « grande accélération » de l'Union pour la Méditerranée (UPM).
Pour le président de la Fondation Anna Lindh, l'UPM est un processus qui se concrétisera « à long terme » de façon « irréversible ». Comme lui, Jordi Pujol, l'ancien président de la Communauté autonome de Catalogne a « insisté » auprès du gouvernement de Zapatero pour que celui-ci donne une impulsion à l'UPM dès sa prise de présidence. Après la Suède qui assurera la présidence tournante de l'UE au deuxième semestre de cette année, l'Espagne est appelée à prendre le relai au 1er janvier 2010. A cet effet, ce pays peut jouer un grand rôle dans la promotion de l'UPM.
Cette Union est une initiative fondée par Nicolas Sarkozy le 13 juillet 2008 sous la présidence française de l'UE. L'UPM entre dans le cadre du « Processus de Barcelone » de 1995. Elle compte outre les 27 états de l'UE, 15 autres pays plus l'Autorité Palestinienne et la Ligue Arabe en tant que telle. Ses principaux objectifs sont d'ordre énergétique et environnemental.
Azoulay et Pujol ont fait ces déclarations avant d'assister à un déjeuner-débat organisé par la Fondation Tanja (Tanger) à Barcelone. Ce groupement cherche à renforcer les relations entre l'Espagne et le Maroc, tout en éliminant les stéréotypes. Cet événement a connu la participation d'autres personnalités comme Omar Azziman, ambassadeur du Maroc en Espagne, Shlomo Ben-Ami, ancien ministre des Affaires étrangères d'Israël et ancien ambassadeur de son pays en Espagne.
Ibrahima Koné
Copyright Yabiladi.com
+ 
Les articles les plus...
