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Sahara: Un député espagnol du PSOE en visite sur le terrain

Le député d'Almeria du Parti socialiste espagnol (PSOE) Juan Callejón Baena a marqué l'histoire en devenant d'après « El Pais », le premier représentant de la souveraineté espagnole à se rendre le samedi 16 mai au Sahara depuis 34 ans. Plutôt il avait appelé vendredi à Rabat, selon la MAP, l'Algérie et le Polisario à un dialogue pacifique, loin de toute position forcée avant de parvenir à une solution satisfaisante pour toutes les parties.

Juan Callejón Baena était accompagné d'une délégation composée des membres du PSOE, de la Chambre de commerce et d'industrie d'Almeria, ainsi que des opérateurs économiques d'Andalousie. Ce voyage au Maroc est une initiative de l'association sahraouie pour le développement, la solidarité et le dialogue basée à Séville. Avant de se rendre au Sud, les Espagnols ont fait escale à Rabat. Dans la capitale, Juan Callejón Baena a eu une réunion avec le directeur de l'Agence pour la promotion et le développement des provinces du sud, Ahmed Hajji et le secrétaire général du ministère des Affaires Étrangères Youssef Amrani. L'élu espagnol a apporté son appui à la position marocaine. « L'évaluation que j'ai faite de l'attitude et du projet – initiative d'autonomie – est positive » a t-il déclaré à la MAP, à l'issu des entretiens.

L'étape de Laâyoune a été l'occasion pour les visiteurs de rencontrer le directeur du Centre régional d'investissement (CRI), Hassana Maelainine. Ce dernier leur exposa les projets sociaux déjà réalisés et ceux programmés. Il est prévu entre autres, la création d'une zone franche dans la ville d'El Mersa, la construction d'une station de production de l'énergie éolienne et d'une cité touristique sur une superficie de 230 Ha à Tarfaya. Des rencontres ont eu lieu également avec les élus locaux de la région, des membres actifs de la société civile et des associations de droits de l'Homme.

À la fin de la mission, le chef de la délégation et membre du Comité directeur du PSOE en Andalousie, a souligné le climat de « sécurité et de stabilité » qui prévaut dans la région et des réalisations accomplies. Selon lui, « en s'appuyant sur le projet d'autonomie proposé par le Maroc, il est possible d'aboutir à une solution ».

Ibrahima Koné
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