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Maroc: après cinq mois de suspension, le congrès de l'USFP redémarre

Les travaux du 8e congrès de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), premier parti de gauche au Maroc, ont repris vendredi à Skhirat (20 km au sud de Rabat) après une suspension d'environ cinq mois due à d'importantes divergences.

Les modalités de désignation du nouveau premier secrétaire du parti -- qui remplacera Mohamed El Yazghi, actuel ministre d'Etat sans portefeuile -- et le choix entre rester au gouvernement ou le quitter ont divisé les socialistes lors de la première tranche du congrès à la mi-juin.

Vendredi, les congressistes ont entériné une proposition consistant à désigner le premier secrétaire directement au congrès, au lieu d'être ultérieurement désigné par les instances dirigeantes du parti.

Quatre candidats avaient indiqué à la presse s'être portés candidats à ce poste. Parmi eux, Abdelouahed Radi, actuel ministre de la Justice, considéré par de nombreux socialistes comme un "rassembleur".

L'USFP semble décidé à rester membre de la coalition gouvernementale dirigée par Abbas El Fassi, chef du parti nationaliste Istiqlal. "Rejoindre l'opposition ou rester au gouvernement, c'est une question qui n'a pas été soulevée, pour être discutée, dans le rapport politique soumis au congrès", a déclaré vendredi à l'AFP M. El Yazghi, le premier secrétaire sortant.

L'USFP, créée en 1975, est issue d'un grand parti de gauche (UNFP) fondé par le chef charismatique Mehdi Ben Barka en 1959.

Premier parti en 2002 avec 50 sièges à la Chambre des représentants, l'USFP a connu une grave défaite en 2007, se classant cinquième avec 38 sièges aux législatives. Les répercussions de cet échec ont conduit en décembre 2007 à la démission de M. El Yazghi.

Source: AFP

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