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La campagne électorale au Maroc est marquée par la faible mobilisation des jeunes pour les élections législatives du 7 septembre prochain. Pourtant, c'est bien cette catégorie de la population qui détient une des clés du scrutin, notamment par son poids démographique. Seuls, les jeunes des classes privilégiées semblent mobilisés, notamment, pour faire barrage aux islamistes du PJD (Parti de la justice et du développement) qui séduisent ceux des classes moyennes.
1 400 000 personnes se sont inscrites pour la première fois sur les listes électorales, dont 70% ont moins de 34 ans. Le chiffre semble a priori flatteur mais, cela ne veut pas dire que les jeunes Marocains se rendront en masse dans les bureaux de vote, vendredi.
Car, si l’on en croit un sondage réalisé au printemps dernier par une ONG, chargée d’inciter à la participation électorale, 78% des 18-29 ans affirment être peu ou pas du tout intéressés par la vie politique.
La grande majorité des électeurs marocains n’a pas d’idée très claire de ce que signifie le fait de voter, et la plupart d’entre eux se disent désabusés face à une classe politique vieillissante et largement discréditée.
Un phénomène que l’on ne retrouve pourtant pas dans la jeunesse issue des classes aisées, le plus souvent diplômée de l’enseignement supérieur. Parmi ces jeunes gens, la grande majorité a clairement conscience de l’importance qu’il y a à glisser un bulletin de vote dans l’urne, notamment pout faire barrage aux islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD).
Source: RFI
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