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Sahara : Victoire marocaine en Afrique du Sud

Une résolution favorable à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara a été adoptée le dimanche 6 mai à Johannesburg, par le Réseau libéral africain, a été appuyée par le principal parti d’opposition en Afrique du Sud.

Triomphe incontesté au cœur de l’Afrique du Sud. C’est ce que vient de remporter l’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie au Sahara, à l’issue de l’assemblée générale du Réseau libéral africain, qui s’est tenue le dimanche 6 mai 2007, dans la métropole sud-africaine Johannesburg. Ce Réseau, qui relève de l’Internationale libérale, a adopté à l’unanimité de ses 17 partis membres, dont le principal parti d’opposition en Afrique du Sud (Alliance Démocratique), une résolution apportant un franc soutien à l’intégrité territoriale du Royaume. L’Union constitutionnelle (UC), qui été représentée à cette grand-messe, avec le Mouvement populaire (MP), a qualifié cette résolution de «positive». D’autant plus que le principal parti d’opposition en Afrique du Sud (Democratic Alliance), «a appuyé avec force la résolution», s’est félicité le représentant de l’UC Ismaïl Hajji dans une déclaration à «ALM». Le SG de ce parti libéral, Mohamed Abied, relève de son côté deux atouts majeurs.

D’abord, la résolution pro-marocaine a été adoptée en Afrique du Sud, actuellement dirigée par un parti hostile à l’intégrité territoriale du Maroc, en l’occurrence l’ANC (Congrès national africain); ensuite, cette résolution a bénéficié du soutien d’un parti d’opposition largement favori pour remplacer l’ANC à la tête du pouvoir en Afrique du Sud. Last but not least, la proposition de cette résolution a été, et contrairement à ce que certains peuvent penser, l’œuvre non seulement de la délégation marocaine, mais bel et bien d’autres pays favorables à l’offre marocaine, dont principalement le Sénégal et la Tunisie représentés respectivement par le Parti socialiste libéral (PSL) et le Parti démocratique sénégalais (PDS). Au-delà, il y a lieu de souligner, explique Ismaïl Hajji, le ralliement d’autres principaux partis d’opposition issus de pays anglophones, dont l’Angola, la Tanzanie et la Zambie. En ce qui concerne la position de l’Alliance Démocratique (Afrique du Sud), elle tranche naturellement avec celle de l’ANC, restée nostalgique des idées communistes héritées de l’ex-URSS et prisonnier du passé «racial» de l’ancien régime de l’Apartheid. C’est ce que n’a pas manqué de relever Helen Zille, qui vient d’être élue à la tête de l’Alliance Démocratique en remplacement de Tony Leon. Cette ancienne journaliste a affirmé, au lendemain de son élection le 6 mai, devoir s’engager contre ce qu’elle a décrit comme «l’obsession du Congrès national africain pour la race au détriment des services publics pour tous». Ce n’est pas un hasard si le parti libéral exprime son ouverture sur le modèle fédérateur proposé par le Royaume du Maroc. Par ailleurs, la résolution du Réseau libéral africain s’inscrit dans la ligne directrice qui a été fixée lors de son dernier congrès qui s’est déroulé du 9 au 11 novembre 2006 à Marrakech. Lors de ce congrès, et hormis la Suède, les 500 participants issus de 95 pays ont exprimé leur soutien à la position du Royaume sur l’affaire du Sahara.


Harston en tournée

Le nouveau représentant spécial de l'ONU au Sahara, Julian Harston, est arrivé lundi à Alger dans le cadre d'une tournée d'«information» au Maghreb. «Je suis arrivé il y a deux mois à peu près à Laâyoune et j'ai rendu visite aux parties au conflit, le Maroc et le Polisario, maintenant, je suis en train de visiter les pays voisins, pour m'informer», a-t-il déclaré à son arrivée lundi à Alger.


M’Hamed Hamrouch
Source : Aujourd'hui le Maroc

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