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Les marocains sont trés demandeurs en friperie

Les marchés de la fripe connaissent une forte affluence des clients dans les différentes zones de Casablanca. La majorité des clients sont des femmes. Pendant cette période des vacances, certains Résidents marocains à l'étranger (RME), transformant leurs voitures en boutique mobile, concurrencent fripiers traditionnels. Ce qui se répercute sur les prix de la vente.

L'affaire tourne bien. La fripe n'est plus la «misérable» destination de gens simples, mais le marché s'étend à toutes les classes sociales. Chacun y trouve son compte. Chacun va selon sa bourse.

Au vieux marché aux puces Derb Ghallef, Lokréaâ, Kissairat Hay Mohammadi, Derb Soltane, Kissariat Al Haffarine, l'ancienne médina, Lissasfa, Sbata ou les parages du marché de Hay Hassani, il y a toujours une forte affluence des clients, notamment les femmes. Ces espaces quoique informels sont devenus des lieux de rendez-vous entre les hommes d'affaires en matière de fripe et leurs clients. Venues en bus ou en taxi, ces femmes se pressent autour des balles qui viennent d'être ouvertes: fringues, foulards de soi, chemises, pantalons, robes signées, costumes et blousons, etc. Avec une modeste somme d'argent, il est possible de dénicher de belles pièces. Pour certains clients, la marque, les couleurs ou le tissu ne comptent pas, seul le prix est déterminant. Ces clients ne sont pas très regardant sur la mode.

Le neuf étant hors de leur portée, ils se rabattent sur les habits usagés qui proviennent de l'extérieur. Certains clients y font le déplacement à la recherche d'une vieille pièce qu'on ne trouve pas facilement dans les magasins du neuf. Ce marché est rapporteur. Durant ces vacances d'été, certains Marocains résidant à l'étranger, transformant leurs voitures en boutiques mobiles, concurrencent les traditionnels vendeurs. Ils rentrent avec des camionnettes bourrées de cadeaux pour la famille, dit-on, dans les points de contrôle.

Ces articles sont écoulés dans les différents souks de la fripe. Et finalement, certains revendent même la camionnette, et rentrent dans leurs pays d'accueil pour une autre année de labeur. La présence de ces vacanciers crée une concurrence dans le marché de la fripe en cette période de chaleur. Ce qui se répercute automatiquement sur les prix de la vente, qui obéissent généralement à la question de l'offre et la demande. Mais dans tous les cas, la demande ne cesse de s'élever. Il s'agit d'une affaire juteuse. Une balle de fripe achetée à Sebta, Melilia, Tétouan ou Nador est acheminée à travers des circuits de contrebande jusqu'au centre de la capitale économique du pays. Et elle rapporte beaucoup au marchand de la fripe. Il faut dire qu'avec le faible pouvoir d'achat de plusieurs familles, au centre ville comme dans les quartiers populaires et populeux de la métropole, le marché de la fripe a encore de beaux jour devant lui.

Source: Al Bayane

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