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Les liaisons aériennes à bas prix se multiplient vers le Maroc

Les liaisons aériennes à bas prix se multiplient vers le Maroc dans la mesure où aujourd'hui, 17 ou 18 compagnies aériennes desservent le Royaume, souligne mardi le quotidien "Le Parisien".

"Autrefois, deux compagnies aériennes seulement desservaient le Maroc en lignes régulières alors qu'aujourd'hui, dix-sept ou dix-huit volent dans notre ciel", relève M. Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et du Transport, cité par le journal français.

"Jusqu'en 2003, le transport aérien entre le Maroc et la France, c'était Royal Air Maroc (RAM), Air France et des compagnies charters", résume pour sa part Eric Debry, président du directoire de "Nouvelles Frontières", notant que depuis, le premier voyagiste français possède sa propre compagnie aérienne, "Corsair", et il est parvenu à "convaincre le gouvernement marocain, désireux de développer le tourisme, que l'aérien constitue la clé du succès d'une destination".

Les choses n'ont pas traîné et "nous avons établi les premiers contacts début 2003 et signé un accord en juillet", rappelle-t-il, affirmant qu'"un gouvernement qui prend une décision en six mois, c'est exceptionnel".

"Le Maroc est devenu notre première destination, dépassant les Antilles françaises", se félicite M. Debry.

Dans la foulée de cette première brèche, le gouvernement marocain entame de son côté, dès février 2004, la libéralisation de son ciel, rappelle le quotidien français pour qui, cette année, la concurrence n'a jamais été "aussi grande" et qu'outre "Corsair", "Nouvelles Frontières" et sa maison mère, "TUI",tablent aussi sur "Jet4You", une compagnie low-cost dont elles possèdent 40 PC du capital.

La RAM a contre-attaqué en développant des liaisons aériennes sur plusieurs destinations, a-t-il noté.

"Nous développons les liaisons sur davantage de destinations comme Essaouira, Fès ou Tanger, avec des départs multipliés depuis la province", explique M. Abderrafih Zouiten, directeur général de la RAM en France, cité par"Le Parisien".

M. Zouiten signale également qu'avant ou après l'été, "un pass va permettre de découvrir jusqu'à six ou sept villes, avec un tarif très intéressant et une durée sans doute limitée à un mois", faisant remarquer que la RAM réfléchit aussi à des billets permettant de repartir d'un autre aéroport marocain que celui par lequel "on a débarqué".

Source : MAP

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