Menu

FMI: Plus de flexibilité pour le taux de change pour le Maroc !

La croissance de l’économie marocaine sera supérieure à 6% en 2006. L’affirmation est d’Agustin Carstens, directeur général adjoint du FMI, lors d’un point de presse vendredi 14 avril à Rabat, achevant sa visite au Maroc.

Cette performance sera favorisée par les bonnes perspectives de la campagne agricole. Mais elle reste conditionnée par le maintien des prix du pétrole à des niveaux «supportables». L’optimisme est néanmoins de mise. La stabilité macroéconomique enregistrée actuellement s’y prête. «Les progrès notables réalisés en matière de libéralisation des prix et des échanges, de réforme du secteur financier et de privatisation ont jeté les bases d’une solide croissance économique», a expliqué Carstens. A cela s’ajoute le train des réformes, tous secteurs confondus, que mène le pays.

Mais beaucoup reste encore à faire, a insisté le responsable. Principaux chantiers, la croissance et la réduction du taux de chômage. Une stratégie sur plusieurs fronts est à mener. A commencer par davantage de flexibilité budgétaire. «Celle-ci peut se traduire à travers la réduction du déficit budgétaire ou la réaffectation des dépenses de l’Etat. Ces deux éléments, combinables à moyen terme, aboutiraient à l’élargissement de la marge de manœuvre de l’Etat face aux chocs extérieurs», a expliqué Carstens. «Si l’économie marocaine a résisté jusque-là à la flambée des prix du pétrole, rien n'exclut de sérieux problèmes à l’avenir», a-t-il ajouté. L’élimination progressive des subventions aux produits pétroliers et aux produits alimentaires de base est encouragée. Le rétablissement du mécanisme d’ajustement automatique des prix de l’énergie est salué (…).

Source : L'Economiste

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com