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Krimau se convertit dans la sécurité électronique

Krimau, ancienne gloire du football national, se lance dans les affaires. L’auteur du troisième but de l’équipe du Maroc contre le Portugal au Mondial Mexico 86 vient de créer ISE Maroc sécurité, entreprise spécialisée dans la conception, l’intégration, l’expertise et la fourniture de systèmes électroniques de sécurité et de sûreté.

D’un capital de 100.000 DH, la société est adossée au groupe Rebble, qui compte cinq entreprises en France, selon Régis Rebier, associé de Krimau à 50%. Elle propose à ses clients une palette de systèmes dans plusieurs domaines, notamment la protection et la sûreté (télésurveillance, détection incendie, système d’alarme), les réseaux et moyens de communications et la gestion technique de l’eau et de l’assainissement. La gestion du trafic routier et de l’éclairage public, la signalisation ferroviaire et l’installation des systèmes audiovisuels font également partie de son objet social. ISE Maroc sécurité compte également former le personnel de ses clients en électricité et automatisme et au domaine de la sécurité et la qualité dans les entreprises.

Ex-élément des forces spéciales de l’armée française et ayant travaillé pendant plusieurs années dans le domaine de la sécurité électronique, Rebier compte sur sa longue expérience et ses compétences personnelles pour réussir cette affaire. «Nous allons vendre ce que nous savons faire de mieux», affirme-t-il. Selon lui, les clients potentiels au Maroc seraient les offices, les ports, les aéroports, les raffineries et autres grosses organisations. Après la participation à Elec Expo à Casablanca en novembre dernier, des négociations sont déjà en cours. Les associés se disent très confiants et tablent sur un chiffre d’affaires de 20 millions de DH en 2006 pour un investissement dont ils ne révèlent pas le montant.

La multiplication des actes terroristes ont boosté le marché. «En France, le marché s’est encore développé après les attentats de Londres», explique Rebier. Mais selon lui, les systèmes de sécurité ne sont pas très développés au Maroc qui représente donc un fort potentiel de croissance. «Les banques, par exemple, ne sont pas aussi sécurisées qu’en Europe», estime-t-il. Le même constat avait été formulé il y a quelques jours par le patron de Ventec Maroc, lors de la signature d’un partenariat avec l’américain Honneywell.

Créée avec un effectif de seulement trois personnes, les patrons d’ISE Maroc sécurité comptent recruter une vingtaine d’ingénieurs qui effectueront des stages de formation en France.

Mohamed AKISRA
Source : L'Economiste

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