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FMI et BM: L'évolution de l'économie marocaine avec M. Oualalou

La situation de l'économie marocaine et ses perspectives d'évolution ont été au centre de séances de travail que le ministre des finances et de la privatisation, M. Fathallah Oualalou, a tenues à Washington avec des responsables du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) en marge des assemblées annuelles de ces deux institutions financières.

Les entretiens, qui se sont déroulés en présence de M Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, ont également porté sur les relations de coopération existant entre le Maroc et les deux institutions financières internationales.

Au cours de la réunion avec le Fonds monétaire International, M. Oualalou a donné un aperçu général sur les résultats de l'économie marocaine en 2003 et 2004 et ses perspectives d'évolution en 2005. Il a mis en relief les performances réalisées notamment en matière de croissance, de maîtrise du déficit budgétaire et du niveau d'inflation, des échanges extérieurs et des investissements directs étrangers (IDE).

Le Ministre des Finances et de la Privatisation a également rappelé les réformes engagées par le gouvernement pour accompagner la politique économique et sociale mise en place dans la perspective de garantir une croissance forte et durable, conformément aux hautes instructions royales.

Tout en notant l'évolution positive de l'économie marocaine, les responsables du FMI ont, de leur côté, indiqué que la maîtrise de la masse salariale et l'évolution du cours du pétrole sont deux sujets qui méritent l'attention particulière des pouvoirs publics.

Ils ont également exprimé leur disposition à continuer à soutenir le Maroc à travers le conseil et l'assistance technique dans les domaines prioritaires définis par le gouvernement marocain.

Durant la séance de travail tenue au siège de la Banque mondiale avec M. Christiaan Poortman, Vice-président de la BM chargé de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), M. Oualalou a rappelé les réformes et les chantiers structurants ouverts par le gouvernement dans les domaines économiques et sociaux, notamment la réforme du secteur financier, la réforme de l'administration publique et les soutiens apportés aux secteurs de l'habitat et de l'agriculture.

La présentation du Ministre des Finances et de la Privatisation a été suivie par un échange de vues sur la coopération entre le Maroc et la Banque mondiale et sur les moyens de la développer davantage dans le cadre de la stratégie de coopération à moyen terme 2005-09 que les deux parties envisagent de mettre en place prochainement. Cette stratégie prendra appui sur des projets d'investissement, des projets d'ajustement sectoriel et des projets d'assistance technique, conformément aux orientations définies par SM le Roi Mohammed VI lors de l'audience que le Souverain avait accordée au président de la Banque James Wolfensohn.

Les grandes lignes de cette stratégie se basent également sur les résultats des discussions du président de la Banque mondiale avec les membres du gouvernement marocain lors de la journée d'études de Tanger et la Table Ronde de Marrakech.

M. Oualalou a, par ailleurs, procédé avec M Wheeler, Vice-président et Trésorier de la Banque mondiale à la signature du Contrat "Master Derivatives Agreement (MDA)" de type ISDA (Association internationale des swaps et des produits dérivés), relatif à l'utilisation des instruments de couverture de risques financiers.

Lors de la cérémonie de signature de ce contrat, M. Oualalou a rappelé l'excellence des relations entre le Royaume du Maroc et la Banque mondiale et souligné que la conclusion de ce contrat permet au Maroc d'avoir un cadre juridique préétabli de nature à assurer la célérité nécessaire pour la concrétisation des opérations de couverture de risques financiers liés aux fluctuations des taux d'intérêt et de change sur les prêts contractés auprès de la Banque mondiale.

Il a également précisé que la conclusion de ce contrat intervient au moment ou le Maroc entame une nouvelle phase en matière de gestion active de sa dette extérieure, visant l'optimisation des risques de taux d'intérêt et de change.

M. Oualalou a souligné que la Banque mondiale, en agissant en tant qu'intermédiaire sur le marché financier international au titre de ces opérations de couverture de risques, permet au Maroc de profiter de sa cote de crédit et de son expérience sur le marché financier international pour obtenir les meilleures conditions en termes de coût financier et de durée.

MM.Oualalou et Wheeler ont confirmé la disposition de leurs services respectifs à collaborer ensemble pour mener à bien les opérations régies par le contrat MDA, en saisissant les opportunités qui se présentent sur le marché financier international.

Source : MAP

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