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La fusion Wafa-Axa n’aura pas lieu

Axa Assurance Maroc fait plus que jamais figure de proie, alors que Nourredine Omary, PDG du Groupe Banques Populaires, et Bassim Jaï Hokimi, PDG des holdings ONA et SNI, auraient eu des discussions et des échanges de propositions, via le ministère des finances.

Lundi encore, lors de la présentation des résultats de son groupe, Hokimi a bien voulu préciser que «la participation dans Axa, quelque 49% du capital, n’est que financière ; à long terme nous pourrons la garder comme nous s’en séparer au profit d’une autre opportunité».

Le Président du premier groupe privé du pays note également que «Axa reste une exception dans l’architecture de sa mosaïque de filiales, elle n’est pas suivie et contrôlée comme le reste des participations ; en ce sens que c’est le management d’Axa France qui en assure la gestion et le développement opérationnels». Et les équipes de l’ONA ne s’immiscent guère dans le management, sauf bien sûr pour les aspects du ressort du conseil d’administration.

Cela rejoint ce que le PDG d'Axa Assurance Maroc, Daniel Antunès, avait déclaré récemment à ses collaborateurs, lors du dernier comité de management du mois de septembre: «la fusion avec Wafa Assurance n’aura pas lieu, puisque nous avons un pacte d’actionnaires qui nous protège de cette option pour les quatre années à venir». Il s’agit peut-être d’un nouveau pacte d’actionnaires, qui devait être signé récemment, puisque celui conclu du temps de Mourad Chérif, l’ex-patron de l’ONA, ne prévoyait pas cette disposition.

De son côté Hokimi reconnaît l’existence de ce pacte. Sur quoi porte-t-il et quand a-t-il été signé? Tout ce qu’il est possible d’en conclure, c’est qu’il protège les intérêts d’AXA et écarte l’éventualité de sa fusion avec Wafa Assurance.

Source : L'Economiste

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