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Libéralisation du fixe : Attribution, aujourd’hui, de la deuxième licence

L’attribution de la deuxième licence du fixe est prévue pour aujourd’hui. Le rideau tombera ainsi sur un processus qui a duré plus de trois ans. C’est en 2002 que l’ANRT (Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications) avait lancé en effet un appel d’offres pour octroyer la deuxième licence du fixe.

De sources diverses, trois sociétés sont intéressées par ce processus. Il s’agit de Méditelecom, de Maroc Connect et de Orascom, un opérateur égyptien.

Les segments de marché concernés sont d’abord le local pour l’établissement et l’exploitation de réseaux de boucle locale. Ensuite, l’interurbain pour les réseaux de transmission nationale. Et enfin, le segment international.

L’appel à concurrence porte sur l’attribution de deux licences au maximum pour chacun de ces trois segments précités.

« Les parties intéressées peuvent soumissionner pour autant de licences qu’elles souhaitent », soulignent les responsables de l’Agence. Toutefois, le système d’évaluation arrêté par l’ANRT encourage les candidats qui soumissionneraient pour plus d’un segment.

L’attribution de la deuxième licence du fixe cassera ainsi le monopole de l’opérateur historique.

« L’objectif de cette libéralisation est d’introduire, à l’horizon 2008, une concurrence effective dans ce secteur », est-il indiqué auprès de l’Agence de régulation.

Autrement dit, la libéralisation devrait induire une diversité de l’offre, qui sera certainement accompagnée par des baisses tarifaires, l’amélioration de la qualité de service et une personnalisation de l’offre.

Cette deuxième licence est de nature aussi à augmenter le taux de pénétration du fixe qui était de 4,38% en 2004.

A travers cette libéralisation, le gouvernement vise à accroître la pénétration du fixe à plus de 50% des foyers et de l’Internet à plus de 5% de la population dans les 5 à 10 ans.

Elle permet également de renforcer la fracture numérique et la compétitivité des entreprises. Elle a aussi pour objectif d’améliorer l’attractivité du Maroc en tant que destination d’investissements. Cela justifie alors la décision des pouvoirs publics de libéraliser ce segment.

Sourcce : L'Opinion

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