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Une Convention a été signée, lundi, à Paris entre l'Office National des Chemins de Fer (ONCF) et l'Agence Française de Développement (AFD) pour le financement partiel de la connexion ferroviaire entre la ville de Tanger et le port Méditerranée, en présence de MM. Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et du Transport, et Dominique Perben, ministre français des Transports, de l'Equipement, du Tourisme et de la Mer.
Cette Convention a été paraphée par le directeur général de l'ONCF, Mohamed Rabii Khlie, et le directeur Méditerranée de l'AFD, M. Remi Genevey.
Ont assisté à cette cérémonie, le ministre de l'Industrie, du Commerce et de Mise à niveau de l'économie, Salaheddine Mezouar, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération,Taïb Fassi Fihri, l'ambassadeur du Maroc en France, Fathallah Sijilmassi, le coordinateur géographique pour le Maroc à l'AFD, François Gil, et le conseiller économique près l'ambassade, Saad Bendouro.
Le projet de liaison ferroviaire, qui va desservir le futur port de Tanger-Méditerranée, constitue une des composantes d'un vaste projet d'aménagement du territoire, visant à doter le nord du Maroc d'infrastructures de référence avec un port international, des connexions routière et ferroviaire et des zones franches.
Le projet Tanger-Méditerranée constitue un pari économique, dont le coût total, hors investissements, est évalué à près de 1,4 milliards d'euros.
L'objectif étant la mise en service du port et des connexions routières et ferroviaires en 2007.
La connexion ferroviaire entre le nouveau port et la ville de Tanger comprend 45 Km de voie unique non électrifiée, 9 viaducs d'une longueur totale de 4 687 m, 12 ouvrages d'art moyen et 43 ouvrages hydrauliques, 1 tunnel de 2 300 m2, d'importants terrassement (20 millions de m3 de déblais et 5 millions de m3 de remblais), des gares destinées à desservir les zones industrielles et le nouveau port, les systèmes de signalisation et les équipements de télécommunication.
Le coût de la connexion ferroviaire est d'environ 330 millions d'euros dont 55 millions d'euros pour la bretelle Sidi yahia/Mechrâa Bel Ksiri et 72 millions euros pour le matériel roulant.
S'agissant du plan de financement, des accords de prêts ont été obtenus auprès de la Banque islamique de Développement (55 millions d'euros), d'un Consortium de banques marocaines (255 millions d'euros) et de l'AFD (25 millions d'euros).
Le concours de l'AFD, soit 25 millions d'euros, est garanti par le Maroc. Le prêt est accordé aux conditions habituelles d'intervention de l'Agence sur une durée de 20 ans dont 7 ans de différé de remboursement du principal. Les décaissements du concours seront effectués en 4 tranches.
Source : MAP
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