Le consortium italien CEIR au service de PME marocaines

Ce consortium composé de 173 entreprises a été créé à Ravenna en 1971 pour défendre les intérêts des petites entreprises opérant dans divers secteurs (électronique, construction, environnement, électrification, traitement des eaux, énergies renouvelables…). Il est agréé pour participer aux appels d’offres nationaux et internationaux. Une fois les marchés conclus, il en cède l’exécution aux entreprises compétentes moyennant une commission (1 à 3%). L’objectif visé est de constituer une force pour faire face aux grandes entreprises qui s’accaparent la plus grande partie de la marge bénéficiaire en sous-traitant aux petites entreprises.

En agissant ainsi en consortium, les petites entreprises récupèrent des marges plus importantes, ce qui accroît leurs revenus et favorise le développement économique en général. Ce consortium a mis en place un fonds de garantie (40 millions d’euros) pour cautionner les prêts consentis par les banques aux entreprises adhérentes. Le holding souhaite établir des relations de partenariat avec des PME marocaines.

A cet effet, l’approche proposée vise à appuyer les PME marocaines dans la mise à niveau et la mise en place du système de traçabilité.
Pour ce qui est des appels d’offres lancés au Maroc, le consortium propose d’y participer avec les PME marocaines soit comme pilote si l’appel d’offres est international, soit comme associé si l’appel d’offres est national. Dans tous les cas, il assure que les entreprises marocaines bénéficieront des mêmes avantages que leurs homologues italiennes du consortium. Pour initier ce partenariat, les membres de la délégation marocaine ont suggéré au consortium de créer une antenne au Maroc pour prospecter les domaines d’intervention ainsi que les entreprises potentielles candidates.

Les domaines d’activité pouvant intéresser le consortium au Maroc sont l’énergie renouvelable, le traitement des eaux usées, le traitement des déchets solides (décharge de Safi par exemple), l’énergie biomasse, l’agro-industrie, l’eau potable et l’électricité.

Source : L'Economiste