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Une mission d’hommes d’affaires en Algérie : Après Alger, cap sur Oran

La décrispation des relations politiques entre le Maroc et l’Algérie a ouvert la voie à une reprise de la coopération économique entre les deux pays. Après le 1er forum algéro-marocain en février dernier à Casablanca, c’est au tour d’Alger d’abriter la seconde édition.

Ainsi, une mission d’hommes d’affaires marocains est présente depuis samedi dernier dans la capitale algérienne. Elle devrait se rendre jeudi prochain à Oran, pour rencontrer les hommes d’affaires de l’ouest du pays.

En marge des travaux du forum, la Fédération marocaine des Chambres de commerce, d’industrie et des services et la Chambre algérienne de commerce et d’industrie ont signé dimanche 24 avril à Alger, l’acte constitutif de la Chambre de commerce mixte algéro-marocaine.
Celle-ci devrait donner une nouvelle impulsion aux relations économiques entre les deux pays.

“L’objectif est de structurer et organiser les relations de coopération économique”, a déclaré Ali Habour, président de la fédération algérienne, à l’occasion de l’ouverture du forum.

· Accélérer les échanges et les investissements

Il a, par ailleurs, incité les hommes d’affaires algériens à adhérer à cette chambre, dans le dessein d’accélérer le développement des échanges et des investissements entre les deux pays.
Pour sa part, le président de la Fédération marocaine des CCIS, Abdelhakim Kemmou, a considéré que la création de la chambre est une opportunité pour “réunir les opérateurs des deux pays autour d’intérêts communs, organiser et superviser les relations économiques et commerciales ainsi qu’échanger les informations”.

Il a, en outre, souligné l’importance des potentialités et opportunités d’échange et de partenariat qu’offre le Maroc.
Le Royaume est devenu, selon lui, un marché attractif grâce aux grandes réformes engagées et aux perspectives économiques prometteuses que permettent ses accords de libre-échange avec l’Union européenne et les Etats-Unis. De plus, le président de la fédération a rappelé le capital confiance dont jouit le Maroc auprès des grandes institutions financières et économiques internationales.

Ce qui va constituer un atout non négligeable aux yeux des investisseurs algériens, selon lui.
Rappelons qu’en 2004, le volume des exportations de l’Algérie vers le Maroc n’a pas dépassé 200 millions de dollars dont les deux tiers constitués d’hydrocarbures. Celles du Maroc vers l’Algérie ont atteint 187 millions de dollars.

Morad EL KHEZZARI (avec MAP)
Source : L'Economiste

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