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La BM accorde 60,4 millions d'euros au Maroc pour le financement du PARSEM

La Banque mondiale (BM) et le Maroc ont signé, mercredi à Rabat, un accord de prêt d'une valeur de 60,4 millions d'euros (environ 664 millions DH) destiné au financement de la première phase du Projet d'Appui à la Réforme du système éducatif marocain (PARSEM).

Cet accord de prêt, qui couvrira le financement total de la première phase du PARSEM, a été signé par le ministre des Finances et de la Privatisation, M. Fathallah Oualalou et le vice-président pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) à la Banque Mondiale, M. Christiaan Poortman.

Intervenant à cette occasion, M. Oualalou a mis l'accent sur la qualité des relations de coopération entre le Maroc et la BM, précisant que l'institution financière accompagne le Maroc dans sa politique de réforme en vue de réaliser une croissance pérenne et solide.

Le PARSEM, a-t-il expliqué, vise dans une première phase la généralisation de la scolarisation à travers l'accélération de la pré-scolarisation des enfants de 4 à 6 ans, le parachèvement de la scolarisation primaire et l'expansion de l'accès à l'enseignement secondaire collégial.

La 2ème et la 3ème action du PARSEM concernent l'amélioration de la qualité de l'enseignement et le renforcement des capacités institutionnelles et techniques de gestion administrative du système éducatif, a-t-il indiqué.

De son côté, M. Poortman a souligné que "cet accord vient sceller l'engagement renouvelé de la BM auprès du Maroc dans son effort de généralisation d'un enseignement de qualité à travers une gestion efficace et rigoureuse du secteur éducatif".

En plaçant la lutte contre la pauvreté par l'éducation au c ur de sa stratégie de développement économique et social, le Maroc montre la voie et se donne les moyens de relever les défis du développement durable en investissant dans ses ressources humaines, a dit M. Poortman.

Il a relevé qu'au cours des dernières années, des progrès sensibles ont été enregistrés, notamment au niveau de l'enseignement primaire qui est passé de 65 à 91 pc, de l'offre éducative qui a été étendue aux zones les plus reculées. Le Maroc est sur la bonne voie pour généraliser la scolarisation au niveau du primaire d'ici 2010, a-t-il affirmé, précisant que cette performance s'explique par l'effort des pouvoirs publics qui consacrent environ 6,6 pc du PIB à l'enseignement.

M. Poortman a relevé toutefois que beaucoup de choses restent à faire pour rendre le système éducatif plus performant, réitérant l'engagement de la BM à accompagner le Maroc dans la mise en uvre de la charte nationale de l'éducation et de l'enseignement, à travers le financement du PARSEM.

Réalisable sur 5 ans, pour un coût global de l'ordre de 250 millions de dollars, le PARSEM a été conçu sous la forme d'une opération d'investissement programmatique, relativement nouvelle, mais de plus en plus utilisée par la BM au profit des pays dont le système de gestion des finances publiques présente un niveau élevé de fiabilité, en vue de les accompagner dans leurs efforts de réforme.

Cette approche apporte un net assouplissement des modalités de décaissement et une plus grande utilisation des systèmes nationaux de gestion financière et de passation des marchés dans le cadre de la mise en uvre du programme financé.

La cérémonie de signature s'est déroulée en présence, notamment, du ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, M. Habib El Malki et du ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales, M. Rachid Talbi Alami.

Source : MAP

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