Menu

Banque : Une marocaine prise en otage

Une citoyenne marocaine vivant à l'étranger est prise en otage. La jeune expatriée contracte un crédit auprès d'une banque au Maroc.

Objectif : l'achat d'un appartement. Au début, son agence lui assure que le taux est variable. Cela veut dire que les mensualités varieront en fonction de l'évolution, à la baisse ou à la hausse, du taux d'intérêt. à sa grande surprise, les taux baissent depuis plus de deux ans, mais sa traite ne bouge pas d'un iota. Elle continue à rembourser son crédit au taux de 9%. Quand elle fait la remarque
à sa banque, celle-ci l'envoie balader. Pire, quand elle propose un règlement par anticipation, la banque ne veut rien savoir: "Vous payerez l'ensemble du crédit dû, intérêt compris, en plus des pénalités", lui rétorque-t-on.

Sans arme, ni protection, elle ne peut rien contre sa banque. Si bien sûr, elle peut toujours ester en justice, en prenant le risque de se faire plumer dans un procès dont l'issue n'est pas garantie d'avance. Et si par malheur elle décide de couper le cordon avec la banque, celle-ci n'hésitera pas à lui confisquer son appartement. Tel un otage, elle n'a qu'à attendre que quelqu'un vienne la délivrer. Et contrairement à un otage politique, personne ne plaidera sa cause. Même pas l'autorité de tutelle.

Khalid Tritki
Source : Tel Quel

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com