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Ouverture économique: Bon point pour le Maroc

L'Algérie a été classée au 114è rang mondial en matière d'ouverture et de libéralisation économique, très loin derrière le Maroc, selon une enquête de la fondation américaine "Heritage Foundation" pour l'année 2004, effectuée dans 161 pays.

Selon les conclusions de cette étude, publiées dimanche par le quotidien algérien Al Khabar, la gestion centralisée de l'économie algérienne restait de rigueur et le marché parallèle jouait un rôle croissant. L'Algérie, selon le rapport, vit toujours dans une période transitoire en matière d'ouverture et de libéralisation économique et le rôle de l'Etat dans la gestion économique demeurait très grand. L'Algérie a été classée au 114 ème rang mondial avec des niveaux de chômage élevés et un déficit aigu en logements.

Le rapport note également un recul, sinon une stagnation, dans plusieurs secteurs, en soulignant que le bilan de l'économie algérienne restait négatif dans plusieurs domaines. En matière commerciale, l'Algérie est classée dans la catégorie des pays à économie non libérale, selon ce rapport, qui s'appuie sur les estimations d'institutions financières internationales en matière de tarifications douanières. Ce même document, selon le quotidien algérien, évoque notamment le caractère bureaucratique des mesures douanières en Algérie et l'absence de professionnalisme parmi les importateurs.

Il classe également l'Algérie en matière de pression fiscale parmi les pays à économie "relativement libérale", alors que dans le domaine de l'interventionnisme de l'Etat, elle est considérée comme un pays à économie non libérale, dans la mesure où l'Etat tire 65,2% de ses recettes fiscales d'organismes publics. La fondation de recherche américaine fait également état de la prédominance du secteur public et de la hausse des dettes non garanties à 6% du PIB.

Ces constatations s'appliquent, selon le journal, aux droits de propriété, avec comme corollaire "la déficience du secteur judiciaire". Le rapport note également un recul des investissements étrangers par rapport à l'année 2003 en soulignant, sur la base d'un rapport du secrétariat d'Etat américain à la justice, que la bureaucratie en Algérie a davantage aggravé la complexité des législations.

Source : L'Economiste-MAP

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