Menu

Fadesa-Saïdia: Un lancement en deux temps

La station-pilote du plan Azur sera finalement ouverte en deux phases: 2008 et 2009. Au lendemain de la publication en exclusivité d’un article par L’Economiste annonçant un retard dans le chantier et un éventuel ajournement de la livraison, Anas Sefrioui, en sa qualité de président du directoire du groupe Fadesa Maroc, a livré quelques éclaircissements aux médias.

Un point de presse a été tenu hier jeudi 10 avril à Casablanca, en présence de cadres de Fadesa et de pratiquement l’ensemble des médias pour faire le point sur l’état d’avancement du projet. «La station de Saïdia est un projet de grande envergure, eu égard à ses enjeux stratégiques multiples et son importance capitale pour le plan Azur, la dynamique dans l’Oriental et le tourisme en général», tient d’emblée à préciser Anas Sefrioui. Du succès de ce projet dépend la crédibilité de l’ensemble du programme Azur, poursuit en substance le président du directoire.

Au préalable, Sefrioui a rappelé que le lancement des travaux sur site a démarré en avril 2004. Depuis, «le chantier suit un rythme assez soutenu dans le respect des délais fixés». Un véritable challenge! consent le management, compte tenu de l’ampleur du projet: un investissement de 12 milliards de DH sur près de 700 ha avec une capacité de 16.000 lits (soit 68% de la capacité d’Agadir, 58% de Marrakech et 2 fois Deauville!).

Mais pourquoi alors une ouverture en deux phases?
De l’avis du président du directoire, ce sont des conditions imposées par les hôteliers. «Il faut ouvrir les hôtels de manière simultanée pour des considérations liées aux compagnies aériennes, aux TO et au volume du nombre de voyageurs». Le lancement conjoint des hôtels permettra aussi de justifier la campagne de communication à l’échelle internationale.

Il faut relever au passage que pour l’année en cours, l’on s’est gardé d’avancer une date précise du lancement de la station, arguant que le site a toujours été ouvert. Concrètement, 2008 sera consacrée à l’ouverture du port de plaisance, des espaces commerciaux, des villas, appartements et villages de vacances (VVT) ainsi qu’à la mise en service d’un golf.

En 2009, Fadesa s’engage à ouvrir conjointement trois hôtels en même temps que des appartements et villas, l’extension du port, la mise en service de deux terrains de golf et de la voie de contournement.
Aujourd’hui, l’état d’avancement des travaux «est en phase avec le planning», annonce pour sa part Hassan Belbachir, conseiller du président du directoire. Il en veut pour preuve qu’en 4 ans, 100% des réseaux routiers, électriques et d’assainissement sont viabilisés. En outre, un golf de 18 trous est déjà livré ainsi qu’une marina de 800 anneaux. Reste une extension de quelque 400 anneaux. La phase 1 de la station balnéaire compte aussi à son actif la réalisation à 90% d’un hôtel 5 étoiles d’une capacité de 614 chambres. Quant aux résidences touristiques, elles sont à ce jour à respectivement 65 et 95% de leur taux de réalisation.

La seconde étape, celle prévue pour 2009, porte sur les travaux de viabilisation, la réalisation de 2 golfs (qui sont à 50% de leur état d’avancement), deux hôtels de 4 étoiles et 1 village de vacances. S’y ajoutent 788 appartements et 164 villas (respectivement avancés de 20 et 35%). Au regard de ces arguments chiffrés, le management de Fadesa estime que les réalisations sont conformes aux prévisions et «quasi finalisées pour la 1re phase». Quant à la seconde, elle est, précise-t-on, en avance par rapport au planning initial. Au 31 décembre dernier, les investissements réalisés par Fadesa sont estimés à 3,2 milliards de DH.

Station d’épuration et écologie

Ooutre l’aménageur-constructeur, l’Etat s’est aussi engagé à prendre en charge des travaux hors site à Saïdia (raccordement à l’eau-électricité, assainissement, réhabilitation de la ville, corniche, dédoublement de la voie, voie de contournement…).
Un chantier jugé assez bien avancé dans l’ensemble. Reste donc la mise en service de la station d’épuration. Là encore, ce chantier important devra être livré en 2009. Fadesa y contribue à hauteur de 72 millions de DH. Sur le plan écologique, le directeur du développement de Fadesa précise que des études d’impact ont bel et bien été réalisées. Des remarques ont été formulées par le ministère de l’Environnement. Fadesa Maroc en tient compte, est-il souligné.

Source: L'Economiste

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com