Aéroport Mohamed V: Le terminal 3 enfin opérationnel

Ce terminal a été particulièrement aménagé pour les passagers faisant à Casablanca, dont le nombre atteint 1.500 par jour. Parmi les passagers embarquant sur les lignes internationales de la Royal Air Maroc, 35% d’entre eux passent par la capitale économique. Ce chiffre devrait s’élever à 50% en 2010. L’aéroport Mohamed V est devenu un passage obligé pour les liaisons régulières entre l’Afrique et l’Europe, et même pour des destinations plus lointaines comme le Moyen-Orient et l’Amérique du Nord.

Les temps d’attente pour les passagers en transit est en moyenne de 2 heures et demie. En attendant leurs correspondances, les voyageurs peuvent profiter des commodités disponibles dans le terminal. Cependant, les conditions de confort deviennent plus désagréables, lorsque le voyageur doit subir quatre, voire six heures d’attente. Afin de rendre celle-ci moins pénible, seuls les passagers de la classe affaires pouvaient déjà être pris en charge par le service hébergement de la RAM. Ils devaient pour cela bénéficier de visas spéciaux de transit, délivrés par les services de sécurité de l’aéroport.

Aussi, dans le souci d’assurer des conditions de confort à l’ensemble des voyageurs en transit, la RAM a spécialement aménagé le terminal 3. Ces derniers pourront désormais bénéficier d’un ensemble de services, destinés à agrémenter leur attente. Un salon de 900 m2 a été réparti en plusieurs zones. On y trouve bon nombre de fauteuils et de banquettes adaptés, un service restauration, une salle de prière, un espace fumeurs, un business center avec ordinateurs fixes et liaison Wi-Fi, un espace jeux pour enfants, ainsi que des espaces sanitaires. Le coût d’investissement de ces installations est de 1,5 million de DH.

Des navettes feront régulièrement le trajet entre le terminal 3 et les autres terminaux, afin que les voyageurs puissent profiter de l’ensemble des services de l’aéroport. A noter que ce nouveau terminal est un espace provisoire, en attendant le réaménagement du terminal 1.

Adam Berrada
Source: L'Economiste