Maroc Telecom recule dans le top 10 des compagnies télécoms en Afrique et au Moyen-Orient

En effet, selon le dernier classement effectué par le magazine “The Mobile World Briefing”, Maroc Telecom était 7e dans la région durant le dernier trimestre 2006, reculant ainsi de 2 points par rapport à sa position 3 mois auparavant. Le magazine explique ce recul par l’expansion, qualifiée de “spectaculaire” de Méditel qui s’est accaparé, durant le 4e trimestre 2006, 80% des nouveaux abonnés, laissant seulement 200.000 clients à Maroc Telecom.

Sans grande surprise, le top 10 des plus grandes compagnies télécoms en Afrique et au Moyen-Orient est donc resté le même, avec quelques changements dans le classement. Bien évidemment, le sud-africain Vodacom, présent également au Congo, au Lesotho, au Mozambique et en Tanzanie est toujours en première position, avec quelque 23,9 millions de clients, loin devant le saoudien STC qui arrive en 2e position (13,4 millions de clients). La croissance de l’opérateur saoudien semble ralentir ces derniers mois, malgré l’imminence de l’introduction d’un nouveau concurrent sur le marché. En effet, quelque 374.000 clients, soit presque un million de moins durant le même trimestre en 2005. STC est talonné par Telecommunication Company of Iran (TCI) qui a bondi de la 4e position pour se mesurer au second du classement. MTN SA (Afrique du Sud) arrive en 4e position avec 12,4 millions de clients, talonné par MTN (Nigeria) qui comptait 12,28 millions de clients à fin décembre 2006. Le Nigérian Globalcom est passé, lui, de la 8e à la 6e position en totalisant 10,75 millions de clients. Les quatre derniers de classe sont tous issus de l’Afrique du Nord. Orascom Algérie (10,5 millions de clients) arrive juste derrière Maroc Telecom qui a totalisé près de 10,71 millions de clients à fin 2006. Les deux derniers opérateurs télécoms dans ce palmarès sont égyptiens. Il s’agit en l’occurrence de Mobinil et Vodafone Egypte avec respectivement 9,26 millions de clients et 8,44 millions. Un troisième opérateur, l’émirati Etisalat, redonnera un nouveau souffle au marché égyptien, connu pour son faible taux de pénétration (22%).

Aziza El Affas
Source: L'Economiste