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Les Marocains célèbrent la fête de la naissance du prophète Mohammed

Les Marocains célèbrent jeudi, la naissance du prophète Mohammed (Aid Al Mawlid) , perpétuant ainsi une tradition largement ancrée dans le Royaume chérifien depuis neuf siècles.

Le Roi Mohammed VI, à l’instar de ses ancêtres, préside une veillée religieuse à cette occasion où notables, officiels et invités étrangers sont agrémentés de chants religieux et de lecture du Coran.

Une fête religieuse de deux jours célébrée de bout en bout par une population à 99 pour cent musulmane, dans les grandes mosquées du pays tout comme dans les mausolées et les sièges des grandes confréries soufies (Tariqa)) comme les Tijaniya , les qadiriya et les Shadiliya.

Les cités impériales marocaines s’illustrent par la dimension festive qu’elles procurent à cette occasion. On ne lésine guère sur les soirées religieuses. Un élan de spiritualité multidimensionnel conforté par des chants à la gloire du « sceau des prophètes », des panégyriques et des psalmodies du Coran.

De grandes soirées religieuses sont organisées par les Confréries enracinées au Maroc. Des milliers de fidèles n’hésitent nullement à faire le déplacement et parcourir des centaines de kilomètres pour être de la fête au siège même de leur Tariqa.

La confrérie Qadiriya , entre autres, accueille chaque année, près de la ville de Berkane (est) environ 30.000 fidèles pour commémorer la naissance du prophète. Les adeptes viennent du Maroc et d’ailleurs (France, Etats-Unis, Pakistan, Egypte..).

Les panégyriques retracent, via des chants à différents rythmes, les innombrables vertus du Prophète, s’inspirants de recueils de poèmes largement répandus au Maroc depuis des siècles.

Côtés coutumes, la différence se fait sentir selon les régions. Une diversité qui en dit long sur « le syncrétisme culturel » caractérisant le Maroc, dont le référentiel religieux est une source de légitimation et un socle d’appartenance.

A la ville de Salé (près de Rabat), une semaine de procession de cierges est organisée depuis quatre siècles.

S’inspirant d’une tradition ottomane (turque), ces cortèges font vibrer toute la ville au rythme des chants religieux.

Les autres villes comme Fès (nord est), Marrakech (centre) ou encore la capitale Rabat font de cette célébration un grand carrefour spirituel.

Source: APA News

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