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Le Festival culturel national du film amazigh

Touf tanirt représentera le Maroc

La ville de Tlemcen accueille la 7ème édition du Festival culturel national du film amazigh en Algérie du 11 au 15 janvier (Fcnafa).

Ce Festival se veut "une rencontre itinérante qui constitue un pont entre les régions d'Algérie... visant à réhabiliter et à faire connaître la culture plurielle qui fait la fierté du pays", a souligné le commissaire du Festival, El-Hachemi Assad, lors d'un point de presse tenu à Alger.


M. Assad a précisé, que «toutes les variantes amazighes seront présentes à Tlemcen, entre autres, le kabyle, le chaoui, le tacheliht marocain, le mozabite et le targui". 16 films sélectionnés en compétition officielle, sur les 36 visionnés par le comité d'organisation, dont six documentaires, huit films de fiction et un film animé en expression amazighe, concourent pour les trois trophées officiels du Festival, les Oliviers d'Or. Le Maroc sera présent avec Touf Tanirt de Abdellah Dari, réalisateur qui a déjà décroché un prix au Caire.

Les films projetés seront sous-titrés en langues arabe et française, concourront pour l'obtention des trois trophées officiels mis en compétition. Quant au volet culturel, il verra l'organisation de séminaires et d'ateliers. Un important colloque-formation sera consacré à la critique cinématographique animé par des membres de la Fédération africaine de la critique cinématographique (Mohammed Bakrim, Olivier Barlet ). Abrité par l'Université de Tlemcen, il bénéficiera à une trentaine de stagiaires.

Le séminaire d'Ayred, qui consacre la célébration, par les habitants des Béni Senous (Tlemcen), de la fête traditionnelle de Yannayer et où figure le «Carnaval d'Ayred», des activités scientifiques et d'animation, ainsi que des ateliers de formation qui rassembleront 35 stagiaires et 48 enfants de tout le territoire algérien.Cette édition rendra hommage au réalisateur Abderahmane Bouguermouh. Ce dernier est né en 1936 à Akbou, en Algérie; il étudie à l'IDHEC, à Paris. A partir de la fin des années 60, il tourne plusieurs courts métrages et contribue, par la réalisation d'un épisode, au film collectif L'Enfer à dix ans (1968). Il travaille comme assistant-réalisateur avec Lakhdar Hamina (Chronique des années de braise) et réalise deux longs métrages pour la RTA, Les Oiseaux de l'été (1978) et Noir et blanc / Kahla wa beïda (1980). Longs métrages: Cri de pierre / Ourâkh al-hajar (1986), La Colline oubliée (1996)

Source: Libération Maroc

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