Qantara, Patrimoine Méditerranéen : traversées d’Orient et d’Occident

Deux réunions de travail se sont tenues le 16 et 17 mai à l’Institut du Monde Arabe autour du projet « Qantara, Patrimoine Méditerranée : Traversées d’Orient et d’Occident », l’un des volets du programme « Euromed-Héritage II ». Ce projet est le fruit d’un partenariat entre sept pays euro méditerranéens représentés du côté arabe par le Liban, l’Algérie, Le Maroc, la Jordanie, la Tunisie, l’Egypte, la Syrie; l’Union Européenne, est représentée par l’Espagne et la France. L’Institut du monde arabe étant le coordinateur général du programme.

Ce projet, subventionné à hauteur de 80% par la Commission Européenne, s’étale sur trois ans. Il a pour objectif la réalisation d’une base de données sur le patrimoine arabo-musulman, de l’avènement de l’Islam jusqu’au XIXe siècle. L’objectif n’est pas de faire un simple inventaire de la culture euro méditerranéenne, mais de proposer une vision transversale de l’héritage culturel, susceptible de mettre en relief les liens identitaires et de témoigner de la pérennité de la culture méditerranéenne. Ce projet vise à la fois les professionnels de la culture et le grand public. Les supports envisagés sont variés et complémentaires : vidéos, bornes d’information, publications, site Internet, films documentaires etc… Au delà de sa vocation pédagogique et éducationnelle, ce projet se veut également le vecteur d’un renforcement des liens matriciels communs qui unissent les deux rives de la Méditerranée. En ce sens, il est un parfait prolongement de la mission de l’Institut du monde arabe.

Pour atteindre ces objectifs, une sélection portera sur une centaine d’objets représentatifs et emblématiques du patrimoine des pays impliqués dans le projet. Ceux–ci seront saisis numériquement, analysés et intégrés dans un itinéraire virtuel. Cette réunion a donc permis de définir une méthode de travail commune aux partenaires et d’établir des critères de sélection pertinents. L’accent a été mis sur le rôle primordial du comité scientifique, lequel sera chargé de guider les acteurs du projet et de mettre en valeur la transversalité des données.

Un calendrier de rencontres semestrielles a été proposé aux partenaires. La prochaine réunion se tiendra en septembre à Grenade. Aussi, pour chaque pays, la première étape est d’entreprendre une sélection de cent objets significatifs de son patrimoine pour le mois de septembre. Toutes les données seront ainsi mises en commun et débattues.

Source : Communiqué de presse