Les nuits andalouses Espagne/Maroc

Ensemble Semblanza de flamenca
Espace de fusion, le flamenco, dit cante jondo, combine cinq arts : le cante, primordial, la guitare, la danse, les palmas (mains frappées autour du cercle) et les coplas (poèmes populaires). Basé à Séville, l’ensemble Semblanza réunit pour ce concert sept artistes, tous issus de formations prestigieuses et évoluant dans les hautes sphères musicales auprès de musiciens et interprètes de renom. Parmi eux, deux danseurs, Ursula Lopez, danseuse principale du Ballet national d’Espagne, dont elle fait partie depuis 2004, aujourd’hui considérée comme une grande figure de la danse et jouant dans les plus grands théâtres du monde ; et Antonio Arrebola, convoqué lui aussi au niveau international, faisant des tournées en Allemagne, en Hollande, en Pologne ou au Japon, qui intégra à l’âge de dix-huit ans la fondation Christina Heeren à Séville et s’impose dans l’univers de la danse par sa personnalité et sa formation technique. Ils sont accompagnés par deux guitaristes, David Vargas et Tino ; tous deux collaborent avec des artistes reconnus tels que Joaquin Grilo pour l’un et Gerardo Nunez, Segundo Falcon et Manolo Soler pour l’autre. Raul Botella, le joueur de cajon de l’ensemble, a lui aussi figuré dans les meilleures troupes comme la Compagnie andalouse de danse et le Ballet national d’Espagne. Sebastian Cruz, au cante y palmas, est actuellement rattaché au ballet où il est chanteur. Le claquement des mains et le chant sont également relayés par Sonia Miranda, chanteuse du Cuadro Flamenco La Fragua.

Musique populaire de Tétouan avec la participation d’Amin Chaachoo
Un des creusets de la musique andalouse, le répertoire de Tétouan, s’articule à la fois autour des chants populaires et de la nouba andalouse. Des influences telles que la taqtouqa jabaliya et le gharnati sont ainsi mêlées. Musicien tétouanais d’origine andalouse, Amin Chaachoo, comme bon nombre de familles de la même origine, a été élevé dans une ambiance traditionnelle et nostalgique, bercé de l’évocation du lointain passé où le Maroc et al-Andalus formaient une unique civilisation, ô combien raffinée. Cette éducation lui a permis de s’initier à la musique andalouse dès son jeune âge. Il se consacre à l’étude du phénomène du tab’ (mode) et des formes musicales andalouses.

Le 15 décembre 2007 à 20h30
Institut Du Monde Arabe (Auditorium)
1 rue Fossés St-Bernard
75005 Paris
Tarif: de 18,70 € à 27,50 €

Source: Communiqué de presse