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Premier événement de la toute nouvelle formule, « Casa Music » se déroulera du 19 au 22 juillet 2007. La programmation, généraliste, a été travaillée dans la continuité des choix des deux premières éditions du Festival, avec des orientations toujours très variées. Outre les scènes traditionnelles de Sidi Bernoussi, El Hank et place Rachidi, la nouveauté cette année est l’installation d’une quatrième scène « Wahda Ifrikya» sur un terrain situé dans le quartier d’Ifrikya. A l’est de Casablanca, au-delà du premier périphérique de la ville, celle-ci a la particularité d’être située à l’intersection des quartiers de Sidi Othmane, Ben M’Sick et Aïn Chock. Tout en restant à proximité des anciens quartiers de Derb Sultan, Derb El Kabir et Derb Carloti. Facile d’accès, le terrain se trouve au croisement du boulevard Mohammed VI et de l’autoroute. D’une superficie d’environ 7 hectares, celui-ci pourra accueillir 200 000 spectateurs en moyenne par concert. 25 groupes se produiront durant ces 4 jours de festivités (dont 15 groupes marocains) pour au total 30 concerts.
Premier acte de cette troisième édition désormais déployée sur trois saisons, Casa Music souffle le même credo qui a fait l’identité du Festival depuis son lancement : rendre Casablanca aux Casablancais.
Ainsi une programmation, éclectique et cohérente, grand public et pointue, dont la mission tient en deux mots : ressembler pour rassembler. Ressembler aux Casablancais, c’est concilier esprit urbain et racines culturelles, repères forts et ouvertures sur l’inconnu, et être à l’écoute de toutes les générations, groupes de jeunes, familles nombreuses.
Casa Music, c’est le chaâbi ultra bidaoui de Mustapha Bourgogne rencontrant le rap marseillais de IAM, le raï enflammé de la grande dame Cheba Zahouania tutoyant les mystères acoustiques du Guinéen Daby Touré, les envolées gracieuses de Amarg Fusion se mesurant au célébrissime poids lourd de la variété khaliji, Hussain Al Jasmi...
Un éclectisme cosmopolite qui n’a jamais remis en cause la très forte présence d’artistes marocains – cette année, 15 groupes et artistes sur 25 à l’affiche – et ce, dès le premier Festival de Casablanca.
Bienvenue à Casa !
Rappelez-vous, juillet 2005, les toutes premières notes de l’ouverture officielle étaient les accords de Hoba Hoba Spirit chantant «Bienvenue à Casa»... peu de temps avant que les mythiques Nass El Ghiwane déclenchent le premier pic d’affluence du public, dépassant les 200 000 spectateurs en quête d’émotion et de partage.
Des symboles de la ville blanche par excellence qui furent suivis par des vedettes du chaâbi (Najat Aatabou, Saïd Senhaji, Hajja Hamdaouia...), des voix du raï national (Hanino, Saïd Mosker, Saïd Bey...), des chefs de file du hip hop maghribi (H-Kayne, Bigg, Casa Crew, Hel Lmkane, Zanka Flow...) ou encore des maîtres de la aïta (Ouled Benaguida, Ouled Bouazzaoui...).
4 jours, 4 scènes
Mais qu’ils soient valeurs montantes marocaines ou stars internationales, les artistes de ce troisième Festival de Casa en véhiculent, sans prétention, les valeurs de dynamisme et de créativité urbaine, déclinées en 30 concerts, sur 4 jours et 4 scènes. Ainsi, les habitués de El Hank, Rachidi et Sidi Bernoussi pourront dès cette année vivre leur festival dans un quatrième point névralgique de la ville, autour de la nouvelle scène Wahda Ifrikya.
A l’intersection des quartiers Ben M’sick, Aïn Chock, Sidi Othmane ou encore Derb Kébir, là où vit la plus forte densité de population du pays, ce quatrième rendez-vous répond à la volonté d’étendre la carte des festivités au-delà de l’axe historique côtier de Casa pour aller vers les terres, à la rencontre des nouveaux quartiers.
Vox populi
Mais amener la musique au plus près des Casablancais, tout en offrant une palette variée, voire contrastée, c’est aussi amener les Casablancais à faire des choix. Embrasser la culture avec spontanéité et appropriation. La culture ne s’impose pas, elle se découvre et se décide, jusqu’à prendre, parfois des allures de véritables référendums populaires, comme l’ont déjà prouvé les plébiscites phénoménaux de Setati, Khaled, Daoudi, Cheikha Rimitti...
Rendez-vous donc pour une grande fête populaire, accessible à tous et adressée à tous, preuve par trois et en musique que Casablanca, si souvent taxée de tentaculaire et complexe, est en fait accueillante, fraternelle et authentique.
Source: Communiqué de presse
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