La veille de l’Aïd est l’occasion de parler des peaux de moutons, des bœufs et des chèvres, du cuir marocain et de la tannerie traditionnelle. Ces ateliers, autrefois surnommés Dar Dheb par les Marrakchis pendant leurs années de gloire, font face aujourd’hui à l’industrialisation de ce secteur. L’augmentation des prix de la matière première, le monopole de certaines industries sur la filière et la faible marge bénéficiaire sont autant de problèmes évoqués par ces tanneurs de Marrakech dont ils souffrent aujourd’hui, dans un secteur qui semble être déserté par la jeune génération.