Est-ce la faute au camp tourné vers l'Orient,
A la dune qu'un vent d'est ou du sud emporte ?
Ces montures, ah ! Dieu, je voudrais les voir mortes !
Elles savent si bien séparer les amants !
parties
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Ô merveilles du Najd ! Oh ! doux y sont la terre
Et les gens, si du moins rien n'a changé là-bas.
Quand pourrai-je chanter les deux monts de Qanâ ?
Trop loin d'eux, trop longtemps, à peine si
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A la vue de tawbâd, j’eus la gorge serrée.
Lui, à ma vue, chanta la divine Pitié.
En le reconnaissant, mes yeux n’étaient que pleurs.
Il criait m’appelait d’une immense clameur.
«
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Il n’est si long exil qui me sépare d’elle :
Laylâ me reste au cœur, et ma voix renouvelle
Cette plainte qui passe aux fentes du roseau.
« Tu l’aimes, me dit-on, mais elle est ton
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Ne sois pas triste, ô cœur, ou bien meurs de chagrin :
Nos tourments ici-bas trouvent toujours leur fin.
Tu aimes une femme, elle est le paradis,
Et seul le paradis pourra te la donner.
Ainsi,
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On veut savoir qui c’est, où elle vit.
Et moi : « Elle est au ciel ! C’est le soleil !
- A-t-on jamais vu aimer le soleil ?
- C’est le destin qui d’en haut l’a prescrit,
Et quand sur
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Mon amour, ô Laylâ, fait jaser tout le monde,
Le sort où tu me tiens est connu à la ronde.
Terrassé d’un cruel amour, au désespoir,
Je souffre : elle est si loin ! Oh ! Qui me sauvera
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Nous étions au Minâ, au Khayf, Quelqu'un cria,
De mon âme avivant malgré lui les douleurs,
Ce cri, c'était le nom de Laylâ . . . sans Laylâ,
Et j'ai cru qu'un oiseau s'envolait de mon
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Autour de moi, les pèlerins, foule et rumeur,
La Mekke, battement unique de ces cœurs,
Je pense à toi, je dis, en ces augustes lieux
Qui font notre âme pure et dévouée à Dieu :
« Me voici,
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