Les petites phrases, mûrement concoctées, se suivent et ne se ressemblent pas. Pour endormir tout le monde, les politiciens algériens ont réinventé un jeu rigolo des petites phrases, différentes...Suite les unes des autres, pour dire quelque chose qu'ils ne feront pas. Pourquoi ?
1) Les souvenirs des évènements d'octobre 1988 sont encore vivaces. Les émeutes d'Alger de cette même année interviennent quatre mois seulement après l'ouverture des frontières en juin 1988.
2) Les algériens dans une large proportion, n'aiment pas les marocains et leur vouent une haine viscérale, pour une multitude de raisons. Un récent sondage réalisé par un journal algérien fait ressortir une majorité de 2/3 des algériens qui sont contre l'ouverture des frontières.
3) La situation actuelle arrange beaucoup de barons et de généraux de l'autre côté de la frontière. Aucun homme politique, quelque soit sa bonne volonté, n'est capable d'aller à l'encontre des vrais détenteurs du pouvoir en Algérie.
Les responsables marocains doivent cesser de taper à la porte d'un voisin qui n'a aucune vision stratégique sauf celle d'affaiblir le Maroc et de l'humilier.
Le Maroc qui va mal ! C'est une phrase que j'entends depuis 1/2 siècle. Elle fait partie de ce discours nihiliste de droite comme de gauche qui nous annonce la tempête imminente. Le pessimisme est l...Suite e limon qui alimente les tenants de l'idéologie du grand soir ou de la quama. Faire référence à un Maroc de 1920 où 99% des marocains étaient des ruraux, pour nous annoncer des lendemains qui déchantent, ce n'est pas sérieux. Le Maroc a bien changé. les discussions sur Yabiladi en est la preuve concrète. Ces affaires que vous citez, je persiste à y voir plutôt cette formidable mobilisation de la société civile qui annonce un Maroc nouveau capable de faire face à tous les défis. Bien amicalement à tous les kafkaiens, aux noircisseurs de tableaux et aux maroco-sceptiques endurcis.