A Rabat, l’indice des prix s’est apprécié de 1 % sur le deuxième trimestre 2016, en liaison principalement avec les accroissements de 0,6 % des prix des appartements et de 5,7 % de ceux du foncier. C’est le résultat de l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) pour la capitale, publié par Bank Al-Maghrib.
En parallèle, le nombre de transactions a progressé de 1 % d’un trimestre à l’autre, traduisant une croissance des ventes des terrains urbains et des locaux à usage commercial. Celles qui portent sur les appartements ont cependant reculé de 1 %.
Forte diminution du prix des maisons à Rabat
Plus précisément, le prix d’un appartement accuse une légère augmentation de 0,6 % sur le deuxième trimestre 2016 par rapport au premier trimestre de la même année. Les villas et les terrains urbains enregistrent également une hausse, respectivement de 1,5 % et 5,7 %.
En revanche, l’IPAI révèle une forte baisse du prix des maisons, soit - 27,8 % ce deuxième trimestre par rapport au précédent. Les locaux commerciaux font état quant à eux d’un recul de 5,4 %. Le prix des bureaux n’est pas indiqué. Globalement, les prix des biens immobiliers de la capitale du royaume croissent d’un tout petit 1 % pour ce deuxième trimestre.
Par rapport au deuxième trimestre 2015, les prix des villas et des locaux commerciaux se sont respectivement accrus de 0,6 % et 1,7 %. Ce sont les terrains urbains qui ont été particulièrement revus à la hausse : leur prix a augmenté de 13,7 %. Celui des appartements et des maisons a toutefois diminué de 0,4 % et 14 %. De manière générale, les prix des logements à Rabat ont augmenté de 2 % ce deuxième trimestre par rapport au deuxième trimestre 2015.
Les indices des prix des actifs immobiliers ont été élaborés conjointement par Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) à partir des données de l’ANCFCC. Ces indices sont calculés selon la méthode des ventes répétées qui permet de remédier au problème de l’hétérogénéité des biens immobiliers. Cette méthode ne prend en considération que les biens ayant fait l’objet d’au moins deux transactions au cours de la période concernée, précise Bank Al-Maghrib.