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C’est un peu la «Google map» d’une société ; véritable feuille de route de la création ou du développement d’une entreprise. Document écrit avant tout, le business plan est un véritable (et indispensable) outil de structuration et de communication.
Structuration, car il définit la stratégie de l’entreprise, évalue la faisabilité et la rentabilité de son projet, en fixe les objectifs ainsi que les moyens mis en œuvre pour les atteindre, selon la définition retenue par l’association Maroc entrepreneurs. Communication, car ce plan de développement, tel qu’on l’appelle aussi, permet de présenter efficacement les fondements et les avantages concurrentiels de son projet aux potentiels investisseurs ainsi qu’à d’éventuels partenaires.
Démontrer l’opportunité commerciale de son projet
Avant toute chose, le fondateur ne doit pas être le seul à participer à l’élaboration de ce plan d’affaires ; l’équipe entière doit y prendre part pour réfléchir ensemble à la stratégie de l’entreprise.
Dans le détail, une ou deux pages doivent être consacrées à la présentation des points clés dans l’ordre qui suit : le résumé du projet, le sommaire, la présentation générale du projet, celle des créateurs et de l’équipe, l’analyse du marché et de l’environnement concurrentiel, les produits et les services offerts, la stratégie marketing et commerciale, la valeur ajoutée et la différenciation, les moyens mis en œuvre, le montage juridique, les prévisions financières et le calendrier.
L’objectif de l’étude de marché est de démontrer que les produits et services proposés font l’objet de demandes et que le marché n'est pas saturé par des offres concurrentes. En d’autres termes, il s’agit de prouver l’opportunité commerciale de son projet et son positionnement par rapport à la concurrence.
Viennent désormais les détails de l’opération. Comment va fonctionner l’entreprise quotidiennement ? Quels sont les besoins en personnel ? Qui sont les fournisseurs ? Autant de questions dont les réponses doivent être strictement détaillées dans le business plan.
Partager ses idées à un maximum de personnes
En revanche, certaines idées reçues doivent être écartées. Grave erreur que de croire qu’il faut garder l’ébauche de son business plan pour soi. Plus l’entrepreneur obtiendra des retours de la part de professionnels chevronnés, plus il en peaufinera les contours et les détails. Un avis nécessaire pour comprendre quels sont les freins à l’achat sur un projet, les dynamiques du marché ou les réticences rencontrées.
Il est également recommandé d’aller tâter le terrain en rencontrant la clientèle. Essayer de vendre son projet, écouter les critiques de clients potentiels, proposer des devis, tester les produits des concurrents, lancer une première version minimaliste de ce que l’on veut faire ; ce sont là les pistes qui permettent de modifier l’esquisse initiale pour en faire un business plan idéal.
