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Grand Angle

Entreprenariat : 500 millions de dirhams pour soutenir les start-ups marocaines

Un investissement qui vient dynamiser le milieu des jeunes pousses, déjà impulsé par plusieurs programmes privés à la découverte des futurs entrepreneurs marocains.

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Le Maroc compte environ 200 start-ups selon Naoufal Chama, cofondateur et président de l’organisation Startup Maroc. / DR
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Joli coup d’accélérateur pour les start-ups marocaines. Le Fonds Innov Invest destiné au financement des jeunes entreprises innovantes a été lancé vendredi 1er juillet à Rabat sous la présidence de Mohamed Boussaïd, ministre de l’Economie et des finances. Il devrait bénéficier à une centaine d’entreprises pour la composante «equity» et environ 300 porteurs de projet pour les composantes «avances/dettes» et «assistance technique».

«Le lancement du Fonds d'amorçage pour l'entrepreneuriat et l'innovation, d’une première dotation de 500 millions de dirhams financée par la Banque mondiale, s’inscrit dans le sillage de cette volonté de renforcer l’appui des entreprises innovantes et d’améliorer leur accès au financement», a déclaré le ministre.

La Caisse centrale de garantie, en charge de la gestion du Fonds, a désormais plus d’une corde à son arc pour participer au développement des jeunes pousses du royaume, principalement portées par le secteur des énergies renouvelables et autres technologies vertes. «Pour l’opérationnalisation du dispositif, il sera procédé au lancement d’appels à manifestation d’intérêt (AMI) pour la sélection des sociétés de gestion des fonds public-privé de capital-risque, ainsi qu’à la labellisation des acteurs de l’écosystème sur la base de cahiers de charges validés par le Comité de sélection et conclusion de conventions ou structuration avec ces derniers pour les autres composantes du projet», a précisé la Caisse dans un communiqué.

«Tout le monde s’intéresse au Maroc»

Un levier de financement qui jette un pavé dans la marre dans cet environnement certes restreint – 200 start-ups recensées au Maroc selon Naoufal Chama, cofondateur et président de l’organisation Startup Maroc – mais en plein essor. «Il y a eu plus de mouvement dans l'écosystème startup ces derniers six mois que les six dernières années, c'est une évidence. Accélérateurs internationaux, investisseurs, tout le monde s'intéresse au Maroc», observait en février Aline Mayard, rédactrice en chef de l’édition francophone de Wamda, une plateforme de programmes intégrés en faveur du développement des start-ups dans la région MENA, et cofondatrice de The Blue House, une maison pour startups internationales qui a ouvert ses portes en février 2015 à Taghazout.

Une dynamique à laquelle prennent part plusieurs programmes privés comme StartUpYourLife, une organisation à but non lucratif qui s’emploie à tisser une communauté d’entrepreneurs marocains. C’est le cas aussi, à l’échelle internationale, du réseau StartUp Nations dont le programme phare, le StartUp Maroc Roadshow, est présenté chaque mois dans une ville différente. «Il y a des potentiels et des idées intéressantes partout, notamment Khouribga, Laâyoune, Oujda, Safi, El Jadida, Meknès... on va à leur rencontre», explique Zineb Rharrasse, directrice générale et cofondatrice de StartUp Maroc.

Susciter des vocations

Autre vivier d’entrepreneurs, les bancs de l’école. En mars dernier, l’association Injaz Al-Maghrib et le MEPI (Middle East partnership initiative) ont lancé un projet pilote pour sensibiliser les jeunes marocains à l'entrepreneuriat. La formation, dispensée par 170 professionnels de la création d’entreprises, doit profiter à 2 635 jeunes (1 610 collégiens et 1 025 lycéens), d’après le Huffington Post Maroc. Les programmes ont été conçus par un groupe d’experts du Junior Achievement Worldwide, organisme de jeunesse américain à but non lucratif.

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