Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Yémen, nid de daéchiens: Une tribut Chiites agit.
U
21 janvier 2015 15:19
Bizarre pays:

Souvenez-vous:
Ceux qui ont assassiné à Paris étaient passés par le Yémen.

Citation
a écrit:
Offensive chiite: le Yémen au bord du chaos

Le complexe du palais présidentiel de Sanaa, la capitale du Yémen, a été pris d'assaut par des miliciens chiites.


La puissante milice chiite au Yémen s'est emparée mardi 20 janvier du palais présidentiel à Sanaa et encerclait la résidence du chef de l'Etat, une ministre l'accusant de tentative de coup d'état dans ce pays au bord du chaos.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a, dans une déclaration unanime, condamné les attaques de la milice d'Ansaruallah et exprimé son soutien au président «légitime» Abd Rabbo Mansour Hadi, un grand allié des Etats-Unis dans la lutte contre Al-Qaïda.

Mais le chef d'Ansaruallah, Abdel Malek al-Houthi, a par avance affirmé dans un discours télévisé que «toutes les options sont ouvertes» contre Rabbo Mansour Hadi. Il s'est aussi dit prêt à faire face à «toute mesure» que prendrait l'ONU.

Sort du président inconnu

La nouvelle offensive de cette milice qui cherche à étendre son influence à l'ensemble de la capitale yéménite qu'elle contrôle en grande partie depuis le 21 septembre, a été lancée lundi par des combats près du palais présidentiel et une attaque contre le convoi du Premier ministre Khaled Bahah.

Il n'était pas possible dans l'immédiat de connaître le sort d'Abd Rabbo Mansour Hadi et de son premier ministre, dont les résidences étaient toujours encerclées mardi soir par les miliciens chiites, communément appelés houthis du nom de leur chef.

Combats depuis lundi

Néanmoins les combats qui ont fait une dizaine de morts depuis lundi selon des sources médicales, ont baissé d'intensité, ont précisé des habitants.

Les combattants houthis se sont emparés du palais présidentiel dans le sud de Sanaa, selon un responsable militaire. «Ils sont entrés dans le complexe et pillent des armes dans les dépôts».

Un cadre houthi, Ali Al-Bukhaiti, a confirmé sur son compte Facebook «la prise du complexe présidentiel».

Les ambassades occidentales ferment

Les miliciens chiites d'Ansaruallah «veulent renverser le régime», a affirmé la ministre de l'Information Nadia Sakkaf sur son compte Twitter. «Le président du Yémen est la cible d'une attaque de miliciens armés».

Les combats ont poussé plusieurs ambassades occidentales dont celle de France à fermer leurs portes, alors que ce pays pauvre de la péninsule arabique est depuis des années secoué par de multiples conflits armés liés aux houthis, au réseau Al-Qaïda et aux indépendantistes sudistes.

Les houthis montent en puissance

Les miliciens chiites, qui ont leur fief dans la province de Saada (nord), ont lancé leur dernier assaut à Sanaa après leur refus d'entériner un projet de Constitution sur une structure fédérale qui les priverait notamment d'un accès à la mer.

Les houthis n'ont cessé de monter en puissance depuis leur entrée à Sanaa après avoir mobilisé des milliers de personnes contre les autorités accusées de corruption.

Soutiens aux houtis

Soupçonnés d'être appuyés par l'Iran chiite, ils semblent aussi bénéficier du soutien de l'ex-président Ali Abdallah Saleh qui garde une forte influence et des réseaux qu'il a soigneusement tissés dans l'armée et parmi les tribus durant ses 33 ans de présidence.

Lors des combats près du complexe présidentiel, les miliciens ont bénéficié d'un soutien de forces loyales à Ali Abdallah Saleh, a affirmé à l'AFP un officier de la garde présidentielle. «Nous avons vu des soldats et combattants sortir de la résidence d'Ahmed Ali Abdallah Saleh (fils de l'ex-président) pour aller aider les houthis».

Selon un résident, des éléments des Forces spéciales sont passées sous commandement des houthis qui ont pris une position stratégique surplombant le palais présidentiel, sans aucune résistance.

Ali Abdallah Saleh est d'ailleurs depuis novembre la cible de sanctions de l'ONU pour avoir menacé la paix au Yémen.

Rejet d'une structure fédérale à six régions

Avant cette dernière offensive, les houthis ont enlevé Ahmed Awad ben Moubarak, chef de cabinet du président Hadi et l'un des architectes du projet de Constitution, qu'ils ont rejeté.

Selon April Longley Alley, experte du Yémen à l'International Crisis Group, «le rapt de ben Mubarak est un message au président Hadi indiquant que les houthis ne reviendront pas sur leur rejet d'une structure fédérale à six régions». Ils «utilisent la violence pour parvenir à leurs fins».

Al-Qaïda, ennemie jurée des houthis

Pour tenter de trouver une sortie de crise, l'émissaire de l'ONU Jamal Benomar, actuellement au Qatar, a annoncé qu'il se rendrait immédiatement à Sanaa.

Depuis la révolte populaire de 2011 qui a poussé Ali Abdallah Saleh au départ, le pouvoir central a été marginalisé par Ansaruallah et Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) qui ont accru leur influence en s'emparant notamment de plusieurs régions.

Des violences, marquées par des combats et des attentats, ont opposé ces derniers mois l'Aqpa et les houthis, des ennemis jurés.
[www.tdg.ch]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/01/15 10:58 par Unesuggestion.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook