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(calme toi zecrade calme toi)

eh ho je plaisantais

Salâm,

Au clair de la lune...
Au clair de la lune, mon ami Pierrot...
Prête-moi ta plume pour écrire un mot...
Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu...
Ouvre-moi ta porte, pour l'amour de Dieu...

Je me souviens, tu sais, de ta petite voix fluette...
Cet air-là tu chantais, dans ta chambre à tue-tête...
Face au miroir doré, tu déliais tes nattes ou tes couettes...
Puis tes cheveux tu peignais, admirant tes bouclettes...

De plus belle tu y allais, en pyjamas et chaussettes...
Une fois la nuit tombée, tu retrouvais sa cachette...
Sous sa tente vous glissiez, comme deux espiègles fillettes...
De ces éclats de rire partagés, se souviennent vos pommettes...

Douce, ta voix devenait, quand elle ouvrait son livre d'historiettes...
Fièrement ton bras t'étendais, sereinement elle y posait sa tête...
Mille voix en lisant tu faisais, et elle t'écoutait en jouant de ta gourmette...
Lentement... Elle s'endormait... Et en chantant cet air-là... T'embrassais ta soeurette...


Tu vois, je ne t'ai pas oubliée, même si t'étais muette...
Nos souvenirs d'enfants j'ai gardé, et ces si belles fossettes...
Ce soir, j'ai chanté, à mon tour de ma voix fluette...
Tous les jours je crierai, s'il le faut à tue-tête...


Au clair de la lune, je suis ton amie Pierrot...
Je te fais don de ma plume pour écrire tes maux...
Écris-moi... Écris lui... Écris-nous... Je t'en prie...
Le temps a passé... Reviens-moi... J' t'en supplie...


Sarazinement Nôtre
Mardi 28 janvier



Modifié 5 fois. Dernière modification le 29/01/14 12:01 par Sarazinement Vôtre.

Salâm,


Au clair de la lune, ici l'amie Pierrot...
J'repensais à ta plume, quand on était minots...
Dans ton cahier égaré, tu consignais, jusqu'aux farce aux frérots...
Sous la tente on se cachait, pour mieux rire dans leur dos...

Aujourd'hui, très souvent tu sais... On médite nous remémorant ...
Tous nos souvenirs à jamais gravés... Lorsque tous étions enfants...
Qu'ils aient été tristes ou colorés... Drôlement drôles ou émouvants...
On les compte par milliers... Maintenant qu'on est tous grands...

Dès qu'on se retrouve attablés... On les ressort et on raconte à Maman...
Qui toujours fait mine d'avoir oublié... Bien des années qu'elle fait semblant...
Attendez ! C'est vraiment arrivé ? ... Nous dit-elle alors qu'elle était au courant...
Dès lors, il nous faut tout lui préciser... Des détails qu'elle accueille en souriant...
Et même quand nos bêtises lui sont narrées... Elle ne s'énerve pas pour autant...
Mon Dieu quels sales mioches vous étiez !... - C'est vrai M'man qu'on était exaspérants !
Ah... Vous pensez que vous avez changés ? ... Répond-t-elle les yeux pétillants...
Amusée, elle nous nargue avant d'ajouter... Mais vous êtes toujours aussi attendrissants...

Ces scènes-là, c'est celles que tu imaginais ? Quand tu notais sur ton carnet en rêvassant...
Tout les moments partagés de la journée... Ceux dont tu remerciais le Ciel en chuchotant...
Puis le soir au clair de lune tu Le priais... Et à ta manière tu demandais au Tout-Puissant... .
Si Tu veux Tu peux même égarer mon cahier... Mais je veux jamais oublier le plus infime des instants...


Au clair de la lune, c'était l'amie Pierrot...
J'utiliserai notre plume, en attendant tes mots...
Les miens sont colorés, j'en fais même des tableaux...
Si seulement tu voyais... Dieu ce que notre monde est beau...

Sarazinement Tienne
Mercredi 29 janvier




Modifié 4 fois. Dernière modification le 30/01/14 10:51 par Sarazinement Vôtre.

Salâm,

Au clair de la lune, c'est moi l'amie Pierrot...
Je reprends ma plume, je dois écrire quelques mots...
Je regardais le ciel orageux, j'ai pensé au Plus Beau...
Et de mon encre bleue, je m'adresse au Très-Haut...
A Toi le Très-Généreux... Al-Karîm
Bismi Llah, Ar-Rahman, Ar-Rahîm...
En Ton Nom Allah je commence mes rimes...
Elles viennent du plus profond d'un abîme...
Je sais pourtant qu'elles atteindront Tes cimes...

N'es-Tu pas le Très-Grand, le Magnanime ?
Celui qui entend nos craintes les plus intimes ?
Celui qui apaise nos peurs les plus infimes ?
Celui qui répond à nos désirs ô combien minimes ?
Celui qu'humblement on implore de manière unanime ?
Le Seul, l'Unique, le Premier, le Dernier, le Sublime ?

Sois la Sagesse qui m'inspire, ya Al-Hakîm,
Tu sais qu'avant tout c'est mon horizon qui prime...
Mais combien ce doute me tue et m'opprime...

Toi qui sait, l'Omniscient, Al-'Alîm...
Guide-moi dans cette demande légitime...
Car de mon choix, je ne veux pas être victime...

Ô Allah, je T'implore, Mon Seigneur, Mon Ultime...
Il n'est certes de plus Clément que Toi, Al-Halîm...

Ihdini sirât al-mustaqîm... Ihdini sirât al-mustaqîm
Subhâna Rabbi Al-'Adhîm... Subhâna Rabbi Al-'Adhîm

Sarazinement Mienne
Vendredi 31 janvier.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 31/01/14 21:25 par Sarazinement Vôtre.

Salam 3aleikom,


A ce cœur qui frétille, s'extasie et s'évade
Meur!
A cette œil qui vous suit, se languit mais s'échappe
Pleur!

Je n'ai pas demandé à ce que l'on me touche
De la main, en mon âme, chacun a son labeur
Je voulais rester seule, être un peu farouche
Et compter sur mes doigts le nombre de mes erreurs.

Je n'ai pas fini mes mots et le temps ne me suit plus,
Alors à ceux qui comprendrons je les laisse suspendus.

Fraise



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/02/14 23:37 par Fraise&Sucre.

Citation
Sarazinement Vôtre a écrit:
Salâm,

Au clair de la lune, c'est moi l'amie Pierrot...
Je reprends ma plume, je dois écrire quelques mots...
Je regardais le ciel orageux, j'ai pensé au Plus Beau...
Et de mon encre bleue, je m'adresse au Très-Haut...
A Toi le Très-Généreux... Al-Karîm
Bismi Llah, Ar-Rahman, Ar-Rahîm...
En Ton Nom Allah je commence mes rimes...
Elles viennent du plus profond d'un abîme...
Je sais pourtant qu'elles atteindront Tes cimes...

N'es-Tu pas le Très-Grand, le Magnanime ?
Celui qui entend nos craintes les plus intimes ?
Celui qui apaise nos peurs les plus infimes ?
Celui qui répond à nos désirs ô combien minimes ?
Celui qu'humblement on implore de manière unanime ?
Le Seul, l'Unique, le Premier, le Dernier, le Sublime ?

Sois la Sagesse qui m'inspire, ya Al-Hakîm,
Tu sais qu'avant tout c'est mon horizon qui prime...
Mais combien ce doute me tue et m'opprime...

Toi qui sait, l'Omniscient, Al-'Alîm...
Guide-moi dans cette demande légitime...
Car de mon choix, je ne veux pas être victime...

Ô Allah, je T'implore, Mon Seigneur, Mon Ultime...
Il n'est certes de plus Clément que Toi, Al-Halîm...

Ihdini sirât al-mustaqîm... Ihdini sirât al-mustaqîm
Subhâna Rabbi Al-'Adhîm... Subhâna Rabbi Al-'Adhîm

Sarazinement Mienne
Vendredi 31 janvier.

tres beau. J aime beaucoup mashAllah, tu ecris tres bien Sarazinement votre.

salam

Salamalikoum

Après une longue pause de quelques mois, pour des raisons personnelles, je reviens faire vivre ce "club de poésie" avec quelques créations, que j'ai l'immense plaisir de partager avec vous.

Je tiens à saluer les derniers participants qui ont enrichi ce post avec leurs créations, et espère à l'avenir connaitre le plaisir de les compter parmi nous et apprécier à leur juste valeurs leurs pensées, quelle que soit leur nature, fond et forme.

Poétiquement vôtre,

Môh Tsu

Ce que nous retenons de ce monde

Mon vieux maître, à la chevelure grisonnante
Mais au verbe rayonnant, et aux mots qui chantent
S'en est allé au pré en laissant un doux parfum
Derrière lui. Ce souvenir des jeunes matins
Où il aimait à courir devant ses deux enfants
Qui voulaient le saisir, papillon de leurs chants,
De leurs rires, qu'ils finissaient par rattraper
Et enlacer, ne voulant plus le voir s'envoler.
Et pendant que chacun d'eux, de chaque côté,
Lui tenait une jambe, mon maître tremblait
Le regard empli d'émotion et de douceur,
Une poésie que seul peut écrire un cœur
Et qui semblait dire : "Ils sont notre futur !
C'est pour eux que je vis et travaille si dur,
Pour leur bâtir les forteresses du savoir,
Contre l'horreur, la guerre, tout ce qui fait noirs
Les beaux jours, et occulte la candeur qui nait
Dans ces innocents yeux, aussi purs que le lait."
La vie est devant nos yeux, et la mort derrière,
Avant que le poids des années, l'âme légère,
N'inversent les couleurs. Tout finit dans le blanc !
Et ce qui reste ce sont ces rires d'enfants.

Môh Tsu
Le 27/05/2012

La cabane vide

C'est étrange ! Petits, nous courrons tous après
Une cabane, des amis, des invités,
Tandis que nos petites sœurs et leurs copines
Voulaient être la meilleure maman en cuisine.
Les rêves se font petits. Et nous les voulons
Grands et concrets, réussis en notre possession.
Mais les rêves sont loin de notre réalité !
Aujourd'hui, la cabane est bâtie, les bébés
Ont grandi, et nous avons perdu ces amis
Sur la route. Chacun de nous a fait sa vie,
S'est construit sur les planches d'une société.
Nous jouions un rôle plus qu'improvisé ;
Là, il est grand et complet, mais la salle est vide !
N'applaudissez pas ! Mes yeux sont bas et humides.

Môh Tsu
Le 21/07/2011

Citation
Moh Tsu a écrit:
La cabane vide

C'est étrange ! Petits, nous courrons tous après
Une cabane, des amis, des invités,
Tandis que nos petites sœurs et leurs copines
Voulaient être la meilleure maman en cuisine.
Les rêves se font petits. Et nous les voulons
Grands et concrets, réussis en notre possession.
Mais les rêves sont loin de notre réalité !
Aujourd'hui, la cabane est bâtie, les bébés
Ont grandi, et nous avons perdu ces amis
Sur la route. Chacun de nous a fait sa vie,
S'est construit sur les planches d'une société.
Nous jouions un rôle plus qu'improvisé ;
Là, il est grand et complet, mais la salle est vide !
N'applaudissez pas ! Mes yeux sont bas et humides.

Môh Tsu
Le 21/07/2011

Salam Moh Tsu

pourquoi ne pas faire un ouvrage illustré de toutes tes poésies....
as-tu déjà contacté un éditeur?

Citation
Tabidouli dajajati a écrit:

Citation
Moh Tsu a écrit:
La cabane vide

C'est étrange ! Petits, nous courrons tous après
Une cabane, des amis, des invités,
Tandis que nos petites sœurs et leurs copines
Voulaient être la meilleure maman en cuisine.
Les rêves se font petits. Et nous les voulons
Grands et concrets, réussis en notre possession.
Mais les rêves sont loin de notre réalité !
Aujourd'hui, la cabane est bâtie, les bébés
Ont grandi, et nous avons perdu ces amis
Sur la route. Chacun de nous a fait sa vie,
S'est construit sur les planches d'une société.
Nous jouions un rôle plus qu'improvisé ;
Là, il est grand et complet, mais la salle est vide !
N'applaudissez pas ! Mes yeux sont bas et humides.

Môh Tsu
Le 21/07/2011

Salam Moh Tsu

pourquoi ne pas faire un ouvrage illustré de toutes tes poésies....
as-tu déjà contacté un éditeur?

Alikoumsalam

C'est une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment

Mais c'est compliqué.

Je sais même pas par quoi commencer tellement j'ai des poèmes à droite et à gauche...

Faut tout rassembler, trier, classer, corriger, reformuler (car j'écris en alexandrin la plus part du temps), etc.

Un travail long et fastidieux

In sha Allah, je le ferai, quand au niveau santé ça ira mieux pour moi

Merci de m'avoir lui et donner ton avis

C'est encourageant

Bonne journée

Amicalement,

Môh Tsu

Citation
Moh Tsu a écrit:

Citation
Tabidouli dajajati a écrit:

Citation
Moh Tsu a écrit:
La cabane vide

C'est étrange ! Petits, nous courrons tous après
Une cabane, des amis, des invités,
Tandis que nos petites sœurs et leurs copines
Voulaient être la meilleure maman en cuisine.
Les rêves se font petits. Et nous les voulons
Grands et concrets, réussis en notre possession.
Mais les rêves sont loin de notre réalité !
Aujourd'hui, la cabane est bâtie, les bébés
Ont grandi, et nous avons perdu ces amis
Sur la route. Chacun de nous a fait sa vie,
S'est construit sur les planches d'une société.
Nous jouions un rôle plus qu'improvisé ;
Là, il est grand et complet, mais la salle est vide !
N'applaudissez pas ! Mes yeux sont bas et humides.

Môh Tsu
Le 21/07/2011

Salam Moh Tsu

pourquoi ne pas faire un ouvrage illustré de toutes tes poésies....
as-tu déjà contacté un éditeur?

Alikoumsalam

C'est une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment

Mais c'est compliqué.

Je sais même pas par quoi commencer tellement j'ai des poèmes à droite et à gauche...

Faut tout rassembler, trier, classer, corriger, reformuler (car j'écris en alexandrin la plus part du temps), etc.

Un travail long et fastidieux

In sha Allah, je le ferai, quand au niveau santé ça ira mieux pour moi

Merci de m'avoir lui et donner ton avis

C'est encourageant

Bonne journée

Amicalement,

Môh Tsu

pourvu que tu te rétablisse rapidement bi idni Allah.
en tout cas si un jour tu te lance, fais moi un signe. j'achèterai avec plaisir ton ouvrage (comme bcp de yabis qui te suivent) car tu as un vrai art de l'écriture machaAllah.
pourquoi ne pas aussi garder Moh Tsu comme nom d'écrivain lol.
à bientôt

Salam

Ok, chokane

J'y manquerai pas Inch'Allah

Merci de votre soutien à tous et de vos encouragements

Amicalement,

Indignations

Je me baladais en Espagne. Il faisait chaud.
L’heure était au short, t-shirt, au maillot-paréo.
Les gens venaient et partaient plus ou moins heureux
Dans "notre" ville où le vice crève les yeux.
L’argent est toujours flow, quand il n’est pas pompé !
Ce qui avait le don d’agacer les Français.
Sous un pont, on pouvait lire «hijo de puta !»
Avec à côté le dessin d’un grand doigt ou bras.
Barcelone transpirait la cupidité
Comme ces femmes portant des habits serrés
Et dont le petit sac a faim de gros billets.
Elles riaient, escortes du Diable, ou damnés.
L’heure étant aussi à la moquerie, voire même
À la vengeance. Et les maux de tous ces problèmes
Résonnent encore à l’abdomen, et à l’esprit
De tous ceux qui hurlent rouges : «je haïs ce pays !»

Môh Tsu
Le 27/07/2011

La revanche des Soltane

Les messagers de Dieu, de nombreux prophètes,
Sont venus nous rapporter la vérité
Et ouvrir les yeux des égarés pris dans la tempête
De mensonges qui n'en finit pas de souffler
Le vice, les péchés, et autres faiblesses.

Les combattants d'hier se sont ralliés à Satan,
Se sont agenouillés devant le grand $
L'œil de la pyramide, les idoles des descendants
De Pharaon, les fils de Quraishs, et les marchands du temple.

Ils en ont oubliés le message, les pas vers l'oasis,
En prenant les adorateurs des pierres pour exemple.
Voyez leur perdition dans les illusions d'Ibliss,
Avec les enfants plongés dans les mensonges
De la téléréalité, le culte de soi en forme d'objet,
Vous comprendrez que le mal nous domine et nous ronge.
Comment lui résister ? Éteignez la télé, et priez !

Môh Tsu
Le 03/07/2013

C'est super ce que tu nous écris là.
Merci

salam

Ode à la souris

vois-tu cette souris?
de là-haut elle t'observa
sur l'herbe verte elle courra
"par la queue tu m'avais pris

quel genre de garçonnet es-tu?
sans pitié, tu m'as donné
à ces messieurs affamés
quel geste insencé as-tu eu!"

vois-tu cette souris?
de là-haut elle t'observa
"et non, je ne suis pas un escargot chaud
je suis une souris frite
ces monsieur ton menti tout haut!
et voilà maintenant ma vie est cuite!"





Modifié 2 fois. Dernière modification le 20/10/14 21:25 par Tabidouli dajajati.

envie


envie d'écrire un livre comme ça
envie d'écrire un livre de toi
envie de tourner les pages du temps
et revenir aux premiers instants

Citation
MusulmanGéo a écrit:
C'est super ce que tu nous écris là.
Merci

salam

merci de ta lecture et commentaire

bonne journée

amicalement,