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Que deviennent les dix commandements ?

Je suis ton Dieu qui t'a fait sortir des ténèbres
Mais par des fausses lumières et airs funèbres
Tu t'es proclamé maître, libre en mouvements
Et enfermé dans tes certitudes : du vent !
Tu devais n'avoir que Moi pour unique Dieu, certain,
Mais tu prononces mon nom chaque jour en vain.
Entends les femelles égarées le hurler
Dans les actes odieux, sans pudeur ni dignité !
Qui se souvient du jour du shabbat, du repos,
Où ta prière m'est destinée en humbles mots ?
Quand les enfants déshonorent leur père et mère
Ils les insultent, dans le sale, en phacochères,
Au point de tuer, dans l'adultère, et l'échange
De peaux mortes qui s'entre frottent, étranges.
Le mensonge occupe les maisons de justice,
Les grands immeubles en verre, ô des yeux s'y plissent
Devant le guru, les maitres dits à penser,
Devant le supplice introduit par leurs objets,
Le désir de réussite de la femme du prochain
Qui s'offre au suivant, dans l'élite aux grands besoins.
Tout se mêle dans les maisons. L'horreur
Est y présente en décadence, un mal aux cœurs,
Où jouit l'absence de règles de ces douleurs.
J'ai vu l'enfant y naitre ! Et il est pour ailleurs !

Môh Tsu
Le 22/08/2011

À genoux devant la Madone


Tu captes la lumière comme aucune femme

Ne sert le faire ; troublant mon corps, ma vue,

Ma volonté éparse. Tu déclares les flammes

Dans un style de grâce, cambrée, toujours vêtue

D’un habit qui laisse entrevoir la possession,

Le miroir d’une poésie brodée au bord du lit

Qui recueille les fantaisies et le divin frisson.

J’ai la tête qui tourne. Où mes esprits ont-ils fui ?

Je me perds, me retourne. Soldat du Très Haut

Qui tombe très bas, à tes pieds, le cœur vaincu,

Prisonnier de ton éclat que ne reflète aucun mot,

Si ce n’est un long silence, toute de blanc vêtue !

Et là, j’attends la sentence de tes yeux persans,

Tremblant, fuyant, homme qui se veut d’aplomb,

Mais que tu relèves en ange, en humble enfant

Dont le seul désir reste un baiser sur le front.

Môh Tsu
Le 27/10/2012

Le cours des choses

Ô ! Quoi qu'on ait dit sur les rivières du savoir
Des gens partis sans nom, ô sans aucune gloire,
Et quoi qu'on ait pensé des richesses perdues
Des cruches d'orge et vin versés à l'inconnu
Je cherche la sainte parole qui dit tout
Et laisse l'arbitraire, le temple, au garde-fou
Qui lui brûle sa jeunesse, et ses calories
Au prix de nombreux savoirs et nombreux écrits
Et qui pense que pouvoir suffit. Lui, le rien,
L'infime poussière, l'épi, le grain de raisin
Mûri par le soleil de l'effort, affranchi
Des chaines du ciel, du gris et des interdits
Alors qu'aux dernières nouvelles, il a tout faux !
Et c'est tout juste, s'il se rend compte, en idiot,
De sa bêtise, de ses fausses gloires de Pise,
Penchant d'un côté, plus sombre, lors de ses crises.
Donc, quoi qu'on dise sur le fleuve du discours ;
Les leçons apprises ne servent pas l'amour !
Les je t'aime sont jetés en pâture aux chiens,
Aux animaux de compagnie aux gros besoins.
Moi, je suis quelqu'un, je suis le simple ruisseau :
Où tout ça mènera ? Le vrai ayant son faux.
Je tombe de fatigue. Ô mon sommeil est lourd !
Je ferme les yeux à la clairière de l'Amour.
Je suis entre de bonnes mains : elle me voit,
Mon futur est bien là ! Entre ses jolis doigts !

Môh Tsu
Le 28/04/2011

Le mensonge des tas

Mon Dieu. Le mensonge frappe à nos portes,
Vient, repart, impatient, les pensées mortes
D'inquiétude à l'idée de ne plus être dans le vrai,
De ne plus douter, afin de rester du côté
De l'empire des émirs. Le camp des plus forts
Qui aiment agir, prévenir, guérir le corps
Drapé dans la beauté humaine, éphémère.
Satan rit de rites païens, de ces prières
En direction de l'animation, des idoles,
Des mannequins animés par leur beau rôle.
Comédie musicale donc. Elle trompe nos sens,
Nous dégoûte des goûts dans la violence,
La chair est à consommer fraîche, arrosée.
La fête est trompeuse comme la face du poker
Qui fait des malheureuses sous les chaumières
Où Lady Gaga, fille d'Hadès, fait recette
Avec des fleurs de lotus pour le "t'inquiète !"
Tout va bien quand tout va mal. L'ordre établi
S'occupant de tout. De l'ordre moral, aussi
De ce que les gens coincés vont penser, manger,
Loin de la lumière de Dieu qui peut libérer,
Pointer les ténèbres dans lesquelles les plonge
Satan, ses sbires, dont l'objet reste le mensonge.
Voyez ! Les remparts de la Thora sont tombés
Avec l'illusion de détenir trois deniers
Le monde qui présente un grand intérêt,
Des richesses diverses qui ont emporté
Les gens de l'évangile, de l'église romaine
Au plus profond des turpitudes humaines.
L'islam restant le dernier rempart à franchir
Pour mettre à genoux ceux qui veulent grandir,
S'affranchir d'un monde à l'emporte pièce
Où le mot "réussir" motive la mort sans cesse.
Satan a ses armées, ses destructeurs, formés
Pour briser les cœurs, et puis les enchainer
À l'arbre de la dévotion, des crimes et délits,
Sous couverts de mensonges pour aimer leur vie,
Ses folies qui s'enchaînent sans qu'on les voie.
Une question ? Pourquoi Jésus reste sur sa croix ?

Môh Tsu
Le 07/05/2011

Pardon

Tombe le silence
Tombe la tempête
Je plains ton absence
Et ta reconquête

Pleuvent les larmes
Pleuvent les victoires
J'ai déposé les armes
Juste pour te revoir

L'amour est beau
Je l'ai enlaidi
Je n'ai plus de mot
Pour ton cœur engourdi

Vient l'espérance
Vient la nuit
Une seconde chance
Un enfant chéri

Pleuvent les pleurs
Pleuvent les défaites
Tu restes à mon cœur
Belle et parfaite

Moi, j'ai enlaidi
L'amour, le beau
Et mon cœur engourdi
Attend un seul mot

Môh Tsu
Le 30/11/2012

L'espérance de vie

Si vous demandiez à une jeune fille,
Le teint rose et le cœur bondissant à la vue
D'un garçon qu'elle croise par hasard en ville,
Au détour d'un couloir, à l'angle d'une rue,
Surprise, ce qu'elle espère accomplir demain
Dans la vie - chose qu'on sait à la fois longue et courte -
Elle vous répondra le ton chaud et certain :
"Je voudrais aller loin et que lui m'y escorte !".
Voilà pourquoi l'homme doit posséder une âme
De chevalier et un corps de prince charmant
Mener au Graal de l'amour, du bonheur, la femme
Qu'il aime et protège comme son propre enfant.

Môh Tsu
Le 25/09/2012

Pour lui

Si j'écris,
C'est pour lui dire,
Comme le vent soulève les feuilles immobiles dehors,
Il a fait d'un soupir rebattre mon coeur,

Et si j'écris,
C'est pour lui décrire,
Les couleurs feutrées d'un paysage décoloré,
Que d'un regard il a ravivé comme il m'a donné envie d'aimer,

Mais si j'écris,
Ce n'est pas que pour lui dire,
Comme les grecs déposaient des offrandes au pied de leurs douze dieux,
Estime et amour il m'a consacré,
Que ni vent, ni vague ne pourra emporter,

Et s'il n'est plus là,
Je continuerai d'écrire pour lui dire,
Qu'à la force de cet amour qu'il insuffla dans mon coeur,
Comme l'homme reste attaché à sa nature,
Je reste dévouée à l'homme qui m'a aimé...

Skaldonan

De l'absent

Triste vie que celui au parent absent
De l'amour paternel, privé il a été
Triste vie que celui qui essuye l'abandon
De coeur plus meurtri tu ne trouveras

D'espoirs fugaces et indicibles on se lasse
Dans l'attente de retrouvailles rêveuses
De sensations nouvelles encore irréelles
Le réveil s'avère hélas toujours aussi cruel

Triste vie que celui aimant l'absent
Avide; de l'amour d'un père, il demeure
Triste vie que celui qui persiste dans l'oubli
De coeur plus fâné il n'existera

Seul le souvenir d'un temps partagé
Au demeurant, fini par consoler...sinon torturer
Quand le malheureux se dit qu'un temps
Son père fut présent...

Skaldonan



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/12/12 00:40 par Skaldonan.

Les téméraires

Pour beaucoup ils sont si fiers,
ces inconscients de la réalité...
Ils défient l'ordre et la société,
et savent cette vie éphémère.

Mais leur victoire est amère,
la douleur les fait trébucher.
quel droit cela leur aurait donné,
d'accepter d'autres frontières ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/12/12 18:16 par kanthyène.

Citation
Skaldonan a écrit:
Pour lui

Si j'écris,
C'est pour lui dire,
Comme le vent soulève les feuilles immobiles dehors,
Il a fait d'un soupir rebattre mon coeur,

Et si j'écris,
C'est pour lui décrire,
Les couleurs feutrées d'un paysage décoloré,
Que d'un regard il a ravivé comme il m'a donné envie d'aimer,

Mais si j'écris,
Ce n'est pas que pour lui dire,
Comme les grecs déposaient des offrandes au pied de leurs douze dieux,
Estime et amour il m'a consacré,
Que ni vent, ni vague ne pourra emporter,

Et s'il n'est plus là,
Je continuerai d'écrire pour lui dire,
Qu'à la force de cet amour qu'il insuffla dans mon coeur,
Comme l'homme reste attaché à sa nature,
Je reste dévouée à l'homme qui m'a aimé...

Skaldonan

Salam

Je viens juste de voir tes écrits

Celui-ci est très beau pour ne pas dire sublime

J'adore

Merci du partage

Amicalement,

Citation
kanthyène a écrit:
Les téméraires

Pour beaucoup ils sont si fiers,
ces inconscients de la réalité...
Ils défient l'ordre et la société,
et savent cette vie éphémère.

Mais leur victoire est amère,
la douleur les fait trébucher.
quel droit cela leur aurait donné,
d'accepter d'autres frontières ?

Merci pour le partage même si tu n'es plus sur le forum

Tu as pris mes mots à la lettre lol

Citation
Moh Tsu a écrit:
Pardon

Tombe le silence
Tombe la tempête
Je plains ton absence
Et ta reconquête

Pleuvent les larmes
Pleuvent les victoires
J'ai déposé les armes
Juste pour te revoir

L'amour est beau
Je l'ai enlaidi
Je n'ai plus de mot
Pour ton cœur engourdi

Vient l'espérance
Vient la nuit
Une seconde chance
Un enfant chéri

Pleuvent les pleurs
Pleuvent les défaites
Tu restes à mon cœur
Belle et parfaite

Moi, j'ai enlaidi
L'amour, le beau
Et mon cœur engourdi
Attend un seul mot

Môh Tsu
Le 30/11/2012

Salam,

Belle plume comme d´habitude.

Citation
Moh Tsu a écrit:

Citation
Skaldonan a écrit:
Pour lui

Si j'écris,
C'est pour lui dire,
Comme le vent soulève les feuilles immobiles dehors,
Il a fait d'un soupir rebattre mon coeur,

Et si j'écris,
C'est pour lui décrire,
Les couleurs feutrées d'un paysage décoloré,
Que d'un regard il a ravivé comme il m'a donné envie d'aimer,

Mais si j'écris,
Ce n'est pas que pour lui dire,
Comme les grecs déposaient des offrandes au pied de leurs douze dieux,
Estime et amour il m'a consacré,
Que ni vent, ni vague ne pourra emporter,

Et s'il n'est plus là,
Je continuerai d'écrire pour lui dire,
Qu'à la force de cet amour qu'il insuffla dans mon coeur,
Comme l'homme reste attaché à sa nature,
Je reste dévouée à l'homme qui m'a aimé...

Skaldonan

Salam

Je viens juste de voir tes écrits

Celui-ci est très beau pour ne pas dire sublime

J'adore

Merci du partage

Amicalement,

Merci c'est gentil,

Je n'osais pas poster...seulement lire tes attendrissant écrits.

Je voyage quand je te lis!

Amicalement,

Citation
Moh Tsu a écrit:
Pardon

Tombe le silence
Tombe la tempête
Je plains ton absence
Et ta reconquête

Pleuvent les larmes
Pleuvent les victoires
J'ai déposé les armes
Juste pour te revoir

L'amour est beau
Je l'ai enlaidi
Je n'ai plus de mot
Pour ton cœur engourdi

Vient l'espérance
Vient la nuit
Une seconde chance
Un enfant chéri

Pleuvent les pleurs
Pleuvent les défaites
Tu restes à mon cœur
Belle et parfaite

Moi, j'ai enlaidi
L'amour, le beau
Et mon cœur engourdi
Attend un seul mot

Môh Tsu
Le 30/11/2012

Si vivant et émouvant....j'aime!

Amicalement,

Skaldonan

Rêver au bonheur

Elle ne dit point mot face au cran d'Apollon
Venu l'enlever sans lui laisser le temps de rêver
De plus triste regret n'apparu qu'au fond de ses yeux

"Quel audace!" se dit-elle lasse de voir son sommeil échoir
Qu'un jour seul elle sera libre de vouloir
Croire ou mécroire en un songe si paisible

D'un temps qu'on lui dira sûrement révolu
Foi, elle aura en ce tout qu'elle vécût...car
Imagées, jamais ces sensations elle ne pourra oublier

Et si tant est qu'au gré d'instants volés
Elle puisse échapper aux tristes réalités
Rêver au bonheur, elle souhaiterait continuer d'y songer...

Skaldonan

Citation
sara** a écrit:


Salam,

Belle plume comme d´habitude.

Alikoumsalam

Ravi de te revoir parmi nous

Merci pour ton petit message encourageant

Amicalement,

Citation
Skaldonan a écrit:

Citation
Moh Tsu a écrit:
Pardon

Tombe le silence
Tombe la tempête
Je plains ton absence
Et ta reconquête

Pleuvent les larmes
Pleuvent les victoires
J'ai déposé les armes
Juste pour te revoir

L'amour est beau
Je l'ai enlaidi
Je n'ai plus de mot
Pour ton cœur engourdi

Vient l'espérance
Vient la nuit
Une seconde chance
Un enfant chéri

Pleuvent les pleurs
Pleuvent les défaites
Tu restes à mon cœur
Belle et parfaite

Moi, j'ai enlaidi
L'amour, le beau
Et mon cœur engourdi
Attend un seul mot

Môh Tsu
Le 30/11/2012

Si vivant et émouvant....j'aime!

Amicalement,

Skaldonan

Merci

Au plaisir de te lire

Amicalement,

Môh Tsu

Citation
Skaldonan a écrit:
Merci c'est gentil,

Je n'osais pas poster...seulement lire tes attendrissant écrits.

Je voyage quand je te lis!

Amicalement,

Il faut oser dans la vie et ne pas avoir le complexe d'infériorité
en pensant que ce qu'on dit ou écrit est forcement nul

on commence tous pareil et on s'améliore avec le temps lol

l'essentiel est l'idée principale (message) qu'on veut faire partager

Amicalement,

Voyages au bout de la vie

On avait choisi la Turquie mais le Destin m'a dit ceci :
"Tu ne te rendras pas dans un pays avec de la pluie !"
J'ai donc choisi la grande Égypte, de visiter Le Caire,
Et d'autres pays frontaliers où se dressait notre Prière !
J'ai eu l'occasion d'y croiser ses porcs et leur maladie :
Des yeux amateurs du corps et de ce qu'ils trouvent joli.
Ils s'agrippent à toi telle une sangsue des marécages
En promettant tout et n'importe quoi, dont le mariage.
On a baissé les yeux, ne sachant plus où nous mettre,
Face aux esclaves de pulsions dont ils se disent maitres
Comme aux temps des rêves, au temps des Pharaons
Avec un long sceptre sur la basse vallée et son limon.
On a vu ses décors, le Mont Sinaï et commandements
Des soldats protégeant les veaux dehors et leur argent
Qui font la gloire de tout un peuple comme sa disgrâce
En voyant qu'en des tombes la misère laisse des traces.
Juste le temps d'aller voir Jérusalem Est et sa Mosquée,
Son peuple qui vit dans la peur, dans la place occupée.
Le désert a rattrapé le rêve des hommes, et il les a pris,
Sans nulle goutte d'eau, avec soif de pouvoir, du puits !
Un trou aussi béant qu'une tombe près de l'esplanade
Où se baignent la bravoure et la peur de l'embuscade ;
Les lettres de paix et amour, larmes de bien des mères.
Le temps de voir que tout aspire à redevenir poussière.
Chose qui s'étend à perte vue aux frontières de l'irréel,
De la Jordanie en mer de sel, et des préjugés sur "Elles" !
La liberté s'offrait à nous, quand elle a un prix très fort
Pour d'autres faibles qui paient pour contrôler leur sort.
On a vu ce qu'on voulait voir et ce qu'on n'osait croire !
Mais on garde malgré tout un bon souvenir des soirs
Où le Ciel nous offrait ses rêves à compter en étoiles,
Et sa lune égarée telle la beauté de femmes sous le voile.
La tête dans les nuages reposée sur le sable chaud du jour,
Seules aux bords de la Mer Rouge pareille à nos amours.
Si belle en des coins de Paradis avec ses beaux poissons
Et si cruelle, à y penser, en d'autres saisons et régions !
On a fait un rêve sous le soleil, et c'est le Destin qui le dit :
"Partout où se présente la grisaille, il y a toujours la vie !"

Môh Tsu
Le 07/10/2009

Le cavalier de ces dames

J'ai rangé le bouclier, l'épée et ma cape !
Je me suis rangé, quand le monde m'échappe,
Donnant à manger à ceux qui ne le mérite pas.
Moi, j'ai assez donné. Je rends les armes. Vois
La solitude où je baigne ! Je noie mes jours,
Homme des chambres, des nuits, de l'ombre, où court
Le vœu du silence. J'ai tout dit. Laissez-moi !
Laissez-moi m'allonger, après mes rudes combats,
Après des paroles en l'air, et promesses tenues.
Je vous mentirais en vous parlant de l'élue,
Mais mon cœur sourd ne veut plus en entendre parler.
Mes durs combats étaient pour elle, pour la paix,
Quand elle passait le plus sombre de son temps
À créer des guerres contre d'autres, d'autres clans.
J'ai chevauché. Puis, je me suis rendu compte
De mon mal de dos. J'étais l'âne. Quelle honte !
C'est pourquoi, j'ai rangé ma selle et mon épée.
J'ai tout rangé, quand son monde m'a échappé.

Môh Tsu
Le 14/06/2010