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Ha76 a écrit:
Salam aleykoum,
C'est un peu ce que je vis en ce moment, je continu toujours à faire mes prières hamdoulillah mais j'ai une baisse de foi..
C'est surtout du au fait que je me sent seul dans mon din, je suis converti et j'ai personne avec qui parler de ma religion même mes parents ne sont pas au courant et je me cache pour prier.
A la longue c'est pesant d'être seul dans la religion et comme j'ose pas aller à la mosquée et je me dis que je mérite peut-être pas d'être musulman
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LeMask a écrit:
Salut les copains,
Ben je vais partager avec vous mon opinion sur la question. Vite fait car je ne m'intéresse pas tellement au sujet.
Pour moi, il y a pas de foi sans intelligence. Votre foi grandit en affrontant le doute. Et ce n'est pas grave si vous perdez votre foi un moment... L'important, c'est de revenir et de ne pas perdre sa conscience. Car c'est la conscience qui nous maintient dans le droit chemin. Pas la foi.
Je n'ai pas besoin de croire en dieu pour prendre soin de mes enfants. Et pour revenir vers dieu, je dois juste reconnaitre qu'il m'ordonne ce que ma conscience reconnait comme bon et bien.
C'est grâce à cette conscience et grâce à mon intelligence que je fais le lien entre la définition de dieu, qui est bon et miséricordieux, et les actions qu'il m'ordonne qui sont bonnes, selon ma conscience. Et c'est avec ce tout là, que je peux me permettre de choisir de croire. Et donc, d'avoir la foi.
Avoir peur pour sa foi est ridicule. Et entre nous... Quel mots ridicule. "la foi"... Peuh... Pathétique... En français ce mot et d'une pauvreté affligeante. Avant, dans les textes sacrés, la foi était un mélange d'action et de foi. On pratiquait la foi. Avoir la foi, c'est pauvre.
Je me moque de ta foi. Ce qui m'intéresse, c'est ta manière de la pratiquer. Et quand je parle pratique, je ne fais pas allusion aux piliers de l'Islam. On s'en moque de ca. C'est les piliers, On construit quelque chose sur des piliers, personne ne vit dans un pilier... Comme on ne construit rien de solide sans fondations, les fondations ne sont pas en soi une construction utile.
Ce qui compte, c'est votre bien être, votre force, votre intelligence, vos possessions... C'est réussir l'épreuve.
Avoir la foi et respecter les piliers, c'est comme avoir un stylo et une feuille, encore faut-il connaitre l'heure de l'examen, la matière à réviser, être inscrit à l'examen et réussir l'épreuve et obtenir son diplôme... Et mériter sa place au paradis parmi les justes.
Sinon, cela veut dire quoi? Le Wasswass, vous devez savoir lui parler, l'écouter et le réfuter.
Lui résister, c'est stupide. C'est comme construire un mur. Il va juste gratter, le faire tomber... Apprendre à sauter, ou vous attirer derrière le mur, comme ca, vous aurez un mur à traverser à votre tour pour revenir d'où vous êtes venus...
Mais assez avec l'image du mur. Ca m'énerve, car c'est trop limité... Mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut pas être paralysé par la peur. Il faut aller le chercher. Il faut le combattre.
Et ne le sous-estimez pas... Non non non... Il peut vous dire ce que vous voulez entendre. Vous expliquer votre religion. "répudie ta femme. C'est ton droit. Dieu t'a donné ce droit."
"Frappe ta femme, elle doit t'écouter et t'obéir. Dieu t'a donné ce droit. Le barbu sur la télévision Egyptienne dit que tu as le droit."
"Tes ennemis ont des tanks, tu vas mourir si tu les combats. Par contre, tes ennemis ont des femmes et des enfants. Tu peux tuer et violer les familles de tes ennemis. Ce sont les ennemis de dieu, tout est permit."
Vous imaginez dieu, le bon, le miséricordieux vous autoriser ces choses là? Alors? ils écoutent qui ces jeunes qui vont se faire sauter dans les discothèques?
Le diable va vous tromper, c'est sa raison d'être. Je suis peut être le diable en personne. Comment allez vous le reconnaitre si vous ne l'écoutez jamais?
Le Wasswass, c'est une intelligence qui est en vous. Vous devez l'utiliser pour être excellents, pour faire partie des "mou7ssinnines" (des gens excellents et bienfaiteurs). Si vous ne l'utilisez pas, vous serez médiocres. Maintenant, cette intelligence doit être votre outil, car sinon, ce sera vous l'outil de cette intelligence.
Ne faites pas l'erreur de l'ignorer. Vous devez jouer et gagner. Et si on joue pas le jeu, on perds... Ne vous faites pas d'illusions, il y a pas de match nul. On gagne, ou en perds. On n'a qu'une seule vie, pas de round 2 pour essayer autre chose...
Bonne chance.
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La vraie foi ne se dissociant de la conscience, elle en est le socle, le réceptacle, une foi sans conscience perdant son sens, perdant son contenu. La foi n'est pas une simple croyance, mais c'est une conscience avant tout, et du développement de cette conscience que dépend la qualité de cette foi, et sa portée. C'est notre état de conscience, et pas autre chose, qui détermine notre condition humaine.
« La conscience est le seul moyen pour l'homme de mettre du lest en lui, s'il ne veut pas perdre pied dans les épreuves. Toute la problématique est de savoir comment développer la conscience de l'être afin qu'il prenne de plus en plus de densité, et que, dans les moments difficiles de sa propre vie, il ne sombre pas mais sache y faire face en puisant en lui la force intérieure.
C'est en nourrissant sa conscience que l'être peut éviter toute rupture avec le point d'équilibre et vivre en harmonie avec le principe de l'Unicité. Cela exige de réaliser son unité face aux sollicitations de la multiplicité.
Éveiller la conscience, c'est éviter le piège de l'ego narcissique en connaissant ses limites pour ne pas tomber dans l'arrogance ou la fausse humilité. Souvent l'éducation que donnent, aujourd'hui, les parents, l'école, l'université, est fondée sur l'individualité et la compétition.
Le développement de la conscience n'a pas pour but de faire de l'enfant une tête bien pensante mais un être qui assume sa liberté et sa responsabilité (il n'y a pas de liberté sans responsabilité). L'apprentissage intellectuel a bien entendu son rôle à remplir dans l'éducation mais, quant à l'enseignement soufi (spirituel), il se fixe un autre objectif ( à un autre niveau) qui est de relier l'être à l'essentiel de lui-même, par l'union au principe premier. Dans cet enseignement, l'éveil de la conscience s'accompagne d'une éthique toujours plus vigilante quant à la qualité relationnelle que l'homme entretient avec ses semblables à mesure que s'opère en lui l'accomplissement de ses vertus cardinales, et tel l'illustre le hadith : « je ne suis venu que pour parachever l'excellence des caractères », procédant ainsi (l'enseignement) par des approfondissements successifs jusqu'à ce que les qualités humaines atteignent leur parachèvement. »
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fwine a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La vraie foi ne se dissociant de la conscience, elle en est le socle, le réceptacle, une foi sans conscience perdant son sens, perdant son contenu. La foi n'est pas une simple croyance, mais c'est une conscience avant tout, et du développement de cette conscience que dépend la qualité de cette foi, et sa portée. C'est notre état de conscience, et pas autre chose, qui détermine notre condition humaine.
« La conscience est le seul moyen pour l'homme de mettre du lest en lui, s'il ne veut pas perdre pied dans les épreuves. Toute la problématique est de savoir comment développer la conscience de l'être afin qu'il prenne de plus en plus de densité, et que, dans les moments difficiles de sa propre vie, il ne sombre pas mais sache y faire face en puisant en lui la force intérieure.
C'est en nourrissant sa conscience que l'être peut éviter toute rupture avec le point d'équilibre et vivre en harmonie avec le principe de l'Unicité. Cela exige de réaliser son unité face aux sollicitations de la multiplicité.
Éveiller la conscience, c'est éviter le piège de l'ego narcissique en connaissant ses limites pour ne pas tomber dans l'arrogance ou la fausse humilité. Souvent l'éducation que donnent, aujourd'hui, les parents, l'école, l'université, est fondée sur l'individualité et la compétition.
Le développement de la conscience n'a pas pour but de faire de l'enfant une tête bien pensante mais un être qui assume sa liberté et sa responsabilité (il n'y a pas de liberté sans responsabilité). L'apprentissage intellectuel a bien entendu son rôle à remplir dans l'éducation mais, quant à l'enseignement soufi (spirituel), il se fixe un autre objectif ( à un autre niveau) qui est de relier l'être à l'essentiel de lui-même, par l'union au principe premier. Dans cet enseignement, l'éveil de la conscience s'accompagne d'une éthique toujours plus vigilante quant à la qualité relationnelle que l'homme entretient avec ses semblables à mesure que s'opère en lui l'accomplissement de ses vertus cardinales, et tel l'illustre le hadith : « je ne suis venu que pour parachever l'excellence des caractères », procédant ainsi (l'enseignement) par des approfondissements successifs jusqu'à ce que les qualités humaines atteignent leur parachèvement. »
Joli.
Hélas je doute que beaucoup de personnes comprennent ce que tu veux dire.