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Washington menace de boycotter la conférence de l'ONU sur le racisme
a
28 février 2009 22:46
salam alaykoum:

NATIONS UNIES -- Les Etats-Unis ont décidé de ne pas participer à la conférence de l'ONU sur le racisme à Genève en avril à moins que le texte de la déclaration finale abandonne toute référence à Israël et au concept de diffamation des religions porté par les pays africains et islamiques, a déclaré un haut responsable américain vendredi.

Le gouvernement du président Barack Obama a dépêché deux représentants à Genève la semaine dernière pour les négociations de préparation du document final, a précisé cette source, qui a requis l'anonymat.

La conférence doit se dérouler du 20 au 24 avril à Genève, pour évaluer les progrès réalisés dans le cadre des objectifs fixés par la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, qui s'est tenue à Durban en Afrique du Sud en 2001.

Plusieurs pays européens comme les Pays-Bas et la France ont également posé des limites pour la déclaration finale. Israël et le Canada ont décidé de boycotter la conférence Durban II.

source: AP
a
28 février 2009 22:59
salam alaykoum:

Points de désaccords :

L'objectif est de se mettre d'accord sur le projet de déclaration qui doit être adopté lors de la conférence de suivi en avril. Réduit de 130 à 38 pages lors des précédentes réunions préparatoires, le document comporte encore de nombreux points de désaccords, dont le nouveau concept de diffamation des religions et la question du Moyen Orient.

Raison pour laquelle le Canada et Israël ont déjà annoncé qu'ils boycotteraient le sommet de Genève. Les États-Unis et l'Australie ne se sont pas encore prononcés, mais ils ne participent pas officiellement aux débats, bien que deux diplomates américains suivent assidument les travaux préparatoires.

La moitié des pays européens menacent, eux, de quitter les négociations si les pays islamiques persistent à vouloir imposer le concept de diffamation des religions ou à focaliser une partie importante du document final sur le Proche-Orient avec une vision «déséquilibrée qui condamne exclusivement Israël».

Diffamation des religions contre liberté d'expression :

Quant à la diffamation des religions, les points de discorde restent nombreux. Pour de nombreux pays musulmans, l'islamophobie est en train de prendre le relais de l'antisémitisme. Mais, sous couvert d'anonymat, un diplomate européen avertit: «La diffamation des religions doit être effacée du document, c'est une ligne rouge à ne pas franchir, car cette notion n'est pas compatible avec un discours sur les droits de l'homme».

COMME QUOI LES EUROPEENS JOUENT LA SOURDE OREILLE CONTRE LES CRIS QUI S'ELEVENT CONTRE L'ISLAMOPHOBIE AMBIANTE ET GALOPANTE..!!!

tout celà est mis sur le dos de la prétendue liberté d'expression!!!!

Pour l'Union européenne (UE), la liberté d'expression doit en effet sortir renforcée de la réunion de Genève, car «elle est un instrument pour lutter contre le racisme».


Mais la bataille n'est pas encore gagnée. Pour preuve, Doudou Diène - l'ancien rapporteur spécial de l'ONU sur le racisme - affirmait l'année dernière qu'«il faudrait aussi s'attaquer aux nouvelles formes de discriminations, dont l'islamophobie, qui en est une manifestation particulièrement grave, comme la montée de l'antisémitisme ou la christianophobie», à l'occasion de la conférence de suivi.

Conflit plus politique que racial:

Concernant le Proche-Orient, l'UE est très réservée sur le fait de se «focaliser sur une région du monde», relevant que le conflit est plus d'ordre politique que racial.
ENCORE LAPOLITIQUE DE L'AUTRUCHE VIA-A-VIS D'ISRAEL!!!!

Pour Muriel Berset, diplomate suisse en charge des droits de l'homme, la déclaration de Durban n'aurait pas dû mentionner cette région particulière. Mais à présent que ce point y figure, il s'agit de voir comment le formuler. Et de rappeler que le but de la conférence de Genève est d'examiner la mise en œuvre de la déclaration finale et du plan d'action adoptés le 9 septembre 2001, non d'en modifier les paramètres.

«Il ne faut pas réduire les débats à ces deux seuls points, prévient aussi Muriel Berset. Il y a d'autres problèmes essentiels, comme l'esclavage, la question des réparations, les discriminations multiples – malades ou porteurs du sida, femmes, handicapés.»

Autre point de litige: la question de la liberté sexuelle. Doit-elle figurer dans le texte? Les pays occidentaux et latino-américains y sont favorables, mais les Etats musulmans s'y opposent: «Pour vous, être homosexuel est un droit, pour nous c'est un délit», a résumé un diplomate musulman en s'adressant à un collègue occidental lors de la réunion préparatoire de janvier.

La question des migrants:
cette question ,de migrants sont très souvent victimes de discrimination raciale, constitue un autre sujet de désaccord. L'UE est très réticente à condamner la «criminalisation» de l'immigration illégale, alors que l'enjeu est capital pour l'Amérique latine et les Caraïbes. Pour être en harmonie avec les dispositions de plus en plus restrictives sur la présence d'étrangers sur son territoire, l'UE voudrait réduire la totalité de ces paragraphes à une formulation générale de quelques lignes non contraignantes.


à suivre
a
28 février 2009 23:07
suite et fin:

Et ça n'est pas tout. L'UE ne veut pas entendre parler de réparations financières pour son passé colonial ou esclavagiste, ni du profilage jugé raciste induit par la lutte contre le terrorisme. Pour l'UE, les victimes de racisme doivent toutes être traitées sur un pied d'égalité: «Aucune hiérarchisation des victimes n'est acceptable pour nous», indique un diplomate européen, en faisant allusion à la volonté d'introduire une référence à l'islamophobie dans le document final.

Reste à savoir si Genève sera le théâtre de manifestations anti-israéliennes, comme à Durban. Pour Muriel Berset, une place importante doit être accordée à la société civile. «A Genève, les ONG sont associées au processus, contrairement à Durban où elles ont tenu leur propre conférence en marge du sommet officiel», relève la diplomate helvétique.

Manifestations anti-israéliennes à Genève?

Genève va-t-elle connaître les mêmes réactions que la ville sud-africaine de Durban en 2001?
Cette année là, des ONG chauffées à blanc avaient hurlé des slogans jugés "racistes et antisémites", en marge du Sommet de l'ONU sur le racisme. Des réactions considérées de haine " envers ISRAEL" qui avaient poussé les Etats-Unis et Israël à quitter la table des négociations.

Dans quelques semaines,du 20 au 24 avril, doit se tenir à Genève la conférence de suivi du sommet de Durban.Reste à savoir si Genève sera le théâtre de manifestations anti-israéliennes, comme à Durban. Pour Muriel Berset, une place importante doit être accordée à la société civile. «A Genève, les ONG sont associées au processus, contrairement à Durban où elles ont tenu leur propre conférence en marge du sommet officiel», relève la diplomate helvétique.

«La Suisse travaille avec Genève pour accueillir au mieux les ONG, en leur facilitant les visas, l'hébergement et la nourriture à des prix accessibles. Il y aura aussi un important dispositif de sécurité, car nous ne voulons pas assister à des débordements racistes ou antisémites tels qu'on a pu le voir à Durban», conclut Muriel Berset.

swissinfo, le 4 février 2009
Juan Gasparini et Carole Vann
InfoSud



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/02/09 23:08 par aberosabil.
 
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