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Voyage à travers l’école marocaine de la mort
a
31 mars 2007 14:08
tres long article, mais ke je juge interessant, voici le lien [www.maroc-hebdo.press.ma]


«Ce n'est pas un suicide. C'est une erreur d'employer ce mot. Il s'agit de la chahada autorisée par l'Islam quand il n'y a pas d'autres possibilités pour combattre l'ennemi...», commente Abou El Islam en évoquant l'attentat suicide du 11 mars 2007 perpétré par Abdelfettah Raydi à Sidi Moumen. «C'est plus qu'un acte de courage, c'est de la foi», surenchère-t-il.
Teint basané, yeux noirs, barbe fournie, assis en tailleur sur un tapis et égrenant un chapelet, ce jeune homme d'une trentaine d'années semble en admiration devant les photos montrant le corps déchiqueté du kamikaze. «Dieu est grand. L'âme de ce combattant est au paradis», réplique-t-il, tout en levant les bras vers le ciel.
Abou El Islam, dont l'identité ne peut être révélée, se dit prêt à mourir pour l'unité de la Oumma Al Islamiya (la nation musulmane). «La mort ne me fait pas peur. Mon corps est avant tout une arme et je n'hésiterais pas à m'en servir. Mon plus grand souhait est de mourir en martyr.»
Le discours de ce père de trois enfants ne surprend pas quand on connaît son parcours.

Ce Marocain, installé à Casablanca, a résidé en Iran de 1993 à 2000. Il a rejoint la terre des mollahs, officiellement pour suivre des études en sciences religieuses à l'Université islamique de Qom, avant de rallier la Force Al Qods, branche extraterritoriale du Corps des Gardiens de la Révolution (CGR). C'est dans le camp d'entraînement de la garnison Ali Abad Qom, située sur la route reliant Téhéran à Qom, qu'il a reçu une formation islamique de prédicateur, mais aussi des connaissances en armurerie et en fabrication de bombes.
«A Qom, on m'a appris comment devenir un soldat de Dieu. Aucune arme n'a plus de secret pour moi. Je peux me servir d'une kalachnikov comme d'un tank. Je sais comment mener une guérilla urbaine, organiser un enlèvement ou un assassinat. Je peux fabriquer des bombes redoutables avec des produits de consommation courante comme le café ou la vaseline. Je peux résister à la faim comme à la torture.» Ce qui a le plus impressionné Abou El Islam dans cette école de la mort iranienne, c'est la vie en communauté. «On y rencontre des personnes de toutes les nationalités, nigérienne, malgache, zaïroise, irakienne, bahreïnie, algérienne, tunisienne, marocaine... mais les frontières, là-bas, ne comptent pas. Nous étions tous des frères. Des frères dans l'islam. Nous mangions, dormions et prions ensemble. Nous partagions les mêmes souffrances et les mêmes colères. Nous étions unis. Chacun était prêt à sacrifier sa vie pour l'autre.»
Abou El Islam et la cinquantaine de Marocains engagés au début des années quatre-vingt-dix dans la vingtaine de camps d'entraînement dont dispose le CGR n'étaient pas les premiers.
D'autres les ont précédés. En effet, au lendemain de la révolution khomeyniste de 1979, qui a donné naissance à l'une des premières républiques islamiques d'obédience chiite, l'Iran ne lésinait pas sur les moyens pour attirer des milliers de sympathisants de différents pays musulmans pour recevoir une formation théologique dans ses établissements scolaires.
La plupart de ces étudiants ont regagné les mouvements des Moujahidines. Les uns par conviction, d'autres pour gagner de l'argent. En 1983, Al Amal Al Islami, fondé en 1979 à Téhéran, dirigé à l'époque par Hodjatoleslam Mohamed Taki Al Moudarissi, comptait une dizaine de Marocains recrutés par Assayed Al Husseini. Cinq d'entre eux s'entraînaient à devenir des hommes-suicides au camp Badegam Ghayour Ali à Ahwaz. Une fois l'endoctrinement et l'entraînement complétés, ces commandos étaient envoyés en Afghanistan pour combattre l'armée soviétique ou en Irak pour lutter contre le régime de Saddam Husseïn, ou encore dans leurs pays d'origine pour exporter la révolution chiite. Ce n'est pas pour rien que des groupuscules islamistes dont les chefs ont été formés en Iran lancèrent, en 1984, des campagnes violentes dans plusieurs villes marocaines. Ils distribuaient, entre autres, des tracts à l'effigie du guide iranien, Ayatollah Khomeyni.

....pr le suite, voir le lien, dernier numero de Maroc hebdo
H
31 mars 2007 18:27
La manipulation et l infiltration , voire même la création de groupuscules extrémistes existe dans le monde entier . Le plus grand spécialiste étant la CIA américaine . Le but peut être multiple : destabilisation économique et politique , pression contre un gouvernement , manipulation de l opinion publique , représailles , division d un pays etc....
m
10 avril 2007 20:29
Quel rapport avec la religion ?

Je cite l'extrait :

Ce qui a le plus impressionné Abou El Islam dans cette école de la mort iranienne, c'est la vie en communauté. «On y rencontre des personnes de toutes les nationalités, nigérienne, malgache, zaïroise, irakienne, bahreïnie, algérienne, tunisienne, marocaine... mais les frontières, là-bas, ne comptent pas. Nous étions tous des frères. Des frères dans l'islam.

Des frères dans l'Islam ? Non.
Des frères dans la haine. Unis par la haine. Le même fanatisme, le même apétit bestial. Effrayant.


"- Quand d'une langue et d'une bouche impie, l'homme goûte le sang de l'homme, exile et tue, tout en laissant entrevoir la suppression des dettes et un nouveau partage des terres, alors est-ce qu'un tel homme ne doit pas (comme par une loi du destin), périr de la main de ses ennemis, ou se faire tyran, et d'homme devenir loup ?
- Assurément"
Platon, République VIII, 565d


J'ai peur pour ceux que j'aime quand je sais que de tels fauves rôdent en liberté.
Dieu nous vienne en aide.
l
10 avril 2007 22:18
bonjour tout le monde,
Je ne sais quel cridibilité donner à l'article, mais pour a part, je prend la phrase entière :
«On y rencontre des personnes de toutes les nationalités, nigérienne, malgache, zaïroise, irakienne, bahreïnie, algérienne, tunisienne, marocaine... mais les frontières, là-bas, ne comptent pas. Nous étions tous des frères. Des frères dans l'islam. Nous mangions, dormions et prions ensemble. Nous partagions les mêmes souffrances et les mêmes colères. Nous étions unis. Chacun était prêt à sacrifier sa vie pour l'autre
Je précise dans le cas où ... que je condamne le meurte et le suicide et d'une manière générale toute forme de mal que l'on peut faire à autrui pour des bénéfices personnels.
cordialement
 
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