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Il faut savoir que lorsque le fidèle vise à travers la satisfaction de ses désirs licites, la crainte révérencielle et l'obéissance à Allah (Soubhannahou Wa Ta'ala) , cette satisfaction devient semblable pour lui à un acte d'obéissance pour lequel il sera rétribué.
Prenons comme exemple une personne qui accomplit ses prières à l'heure. Demandons-lui pourquoi elle se donne la peine d'accomplir ses prières à l'heure, et elle répondra que c'est une obligation, Allah, notre Créateur, nous l'a ordonné, Il nous a promis le Paradis en échange et nous a menacé par l'Enfer si nous ne le faisons pas. Très bien. Mais il se peut que le lendemain cette même personne se rende au travail et prie la prière d'Asr après le coucher du soleil. Si nous lui demandons maintenant où sont passés Allah (Soubhannahou Wa Ta'ala) , le Paradis et l'Enfer, que répondra-t-elle ? Les actions que cette personne accomplissait effectivement pour Allah (elle ne se souciait nullement d'être appréciée par les gens), comment se fait-il qu'elle les a laissées pour des créatures ? Réfléchissez bien à cette question
Réponse : cette personne donne la priorité à ses besoins matériels. Elle désire aussi Allah et le Paradis, mais cet attachement est plus faible et vient en seconde position. Pour cela, elle adore Allah (Soubhannahou Wa Ta'ala) quand cela ne contredit pas sa vie matérielle, mais dès que l'enjeu devient assez important, elle abandonne ses principes religieux pour ses besoins matériels.
Cette personne est-elle plus soucieuse de sa réussite avant la mort ou après la mort ? Craint-elle plus la punition d'Allah (Soubhannahou Wa Ta'ala) ou la sanction du patron ? Est-elle plus consciente des anges qui notent ses oeuvres ou du chef qui surveille ? A-t-elle plus confiance dans les richesses divines ou dans la fiche de paie ? Réponse : le cœur de cette personne est beaucoup plus attaché aux créatures qu'au Créateur.
Même si cette personne s'était trouvée dans une autre entreprise ou un autre pays où elle aurait pu prier à l'heure à son travail sans difficulté, l'état de son cœur la condamne à la perte. Les prières ont la même valeur dans les deux cas, car elle est susceptible des les retarder dès que cela est nécessaire pour sa vie matérielle. Pour cela, il se peut qu'une personne n'ait jamais commis de péché et a toujours respecté les obligations, mais Allah (Soubhannahou Wa Ta'ala) n'accepte pas ses œuvres, car Allah sait qu'il aurait suffi de circonstances différentes pour qu'elle délaisse la religion. Allah le dit et le répète on ne peut plus clairement dans le Coran : « Ceux qui veulent la vie présente (dounya) avec sa parure, Nous les rétribuerons exactement selon leurs actions sur terre, sans que rien ne leur soit diminué. Ceux-là n'auront rien, dans l'au-delà, que le feu. Ce qu'ils auront fait ici-bas sera rejeté, et ce qu'ils auront œuvré est faux. » (Sourate 11, versets 15-16).
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forcefragile389 a écrit:
Salam les amis
j'attends vos avis et commentaires parceque c'est flippant ce genre de discours
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