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E
29 mai 2006 16:25
Des coups sur les mains, aux bouts des doigts avec un bâton, un tuyau ou des fils électriques, des coups de poings ou encore des pieds. La pratique de ces traitements dégradants à l'encontre des enfants est très courante dans les écoles d'enseignement primaire marocaines. C'est ce qui ressort du rapport du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).
L'étude, réalisée lors du second semestre 2004 par l'Ecole supérieure de psychologie de Casablanca à la demande de l'Unicef, affirme que 73 % des enseignants déclarent avoir eu recours à des châtiments corporels. Sur la base des témoignages recueillis auprès de 1.800 enseignants et 194 directeurs d'écoles, répartis dans les différentes régions du Royaume, 54% disent avoir frappé les enfants avec une règle, un tuyau ou un bâton, et 29 % avec leurs mains et pieds. Le bâton, fidèle compagnon "pédagogique" de l'enseignant, l'assiste systématiquement dans les cours, un moyen, selon lui, d'établir la discipline dans la classe. Les enfants interrogés ont cité également d’autres humiliations comme le port du bonnet d'âne : 27 % des enfants marocains disent en avoir été affublés et 29% déclarent avoir vu leurs camarades le porter. S'agissant des motifs justifiant le recours à ces moyens répressifs, les devoirs non faits sont les mieux cotés à la «bourse des coups». Selon le rapport de l'Unicef, 54% des enseignants déclarent effectivement punir les enfants pour les devoirs non faits. Les autres raisons pour lesquelles les élèves goûtent au bâton sont le manque de respect aux adultes, les retards, les disputes, le matériel cassé ou volé et les absences. Par ailleurs, les châtiments corporels sont aussi largement pratiqués par les parents à la maison comme moyen de correction et d'éducation de leurs enfants. Sur 800 parents interrogés, 61 % reconnaissent frapper leurs enfants, alors que 38 % affirment les réprimander. Seule une minorité (27 %) avouent recourir à la privation. En outre, l'étude a mis en exergue la perception de ces méthodes de traitements par les parents et les enseignants dont la plupart disent que "frapper est indispensable à l'éducation". Certains des enfants partagent cet avis. Cependant, 20 % des élèves affirment que les châtiments créent une haine de l'école. Combien d'élèves, ne pouvant supporter ces types de châtiments, ont quitté l'école ? L'on ne peut s'empêcher d'établir l'effet de causalité entre ces méthodes pédagogiques brutales et le taux d'abandon non négligeable dans les écoles nationales. De plus, les châtiments corporels perpétuent le cycle de la violence. Ceux qui ont été battus hier le feront subir à d'autres plus tard. Pour cela, dans son rapport, l'Unicef avance une série de 37 recommandations, notamment l'application stricte des règles juridiques sur la question des châtiments, l'instauration d'un débat à chaque rentrée scolaire sur les droits et les devoirs des uns et des autres, l'établissement d'une auto-discipline dans les classes et la suppression des devoirs à la maison avant l'âge de 10 ans.
AUJOURD HUI LE MAROC
29 mai 2006 16:41
C'est bas , thumbs down
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
b
30 mai 2006 02:52
l'enseignement marocain doit se restructuré a 100 pour cent ce qui veut faire rebatire tout le systeme a nouveau
et le nouveau systeme doit etre un enseigment au choix avec quatre langues
comme par exemple en espagne ou chaque personne peux etudier en catalon ou en espagnole ou en basque ...
le maroc aussi doit creé un enseigmenet au choix en français ou en arabe ou en amazigh ou en espagnole
puisque la culture marocaine n'est ni seulement arabe ni seulement amazigh mais si en voit toute les culture qui co-exciste dans ce pays en trouvera qui il y a 4 culture principale arabe,amazigh, espagnole et française ce qui veut dire que le maroc doit reconnaitre cEs quatre culture et et offrire un enseigmenent avec les 4 langues ce qui veut dire que chacun des etudiants doit choisir est ce qui il va etudier en français ou en arabe ..... en resumé faire comme le systeme canadien ou espagnole
et bien sur dans chacun des quatre programme la personne aura aussi l'ocasion d'etudier lEe autre langue comme le systemE espagnole ....
mais je vous entend d'ici l'espagnole et le français c'est la langue du colonialisateure notre langue c l'arabe .... ben croyez moi si en pense de cette façon alors plus personne ne parlera c'est langue dans le monde par ce que n'oublie pas que l'espagnole dans toute l'amerique du sud et l'amerique centrale vient du colonialisme l'anglais dans l'amerique du nord pareil ..... les exemple sont plein
et aussi pour que le maroc aie un enseignement de qualité il doit consacré plus de budjet a l'education et c'est pas l'argent qui manque il na que diminué le budjet des depanses royaux .... qui sont acctuellement de 220 millions de dollars par an presque 5 pour cent du PIB du maroc
aussi le maroc doit emettre des loi interdisant les chatiments corporelle des loi severe
aussi etablire des loi interdisant l'incitation a la haine .... par ce que les prof qui detester l'occident ou je sais pas quoi j'en ai vue plein
auss il faut etablire un syndidat d'eleves meme pour les lycée
il faut enlevé la regle qui oblige les fille a mettre leurs tablié dans les colleges et lycée contrairement au garçons ceci est discrminatoire et en plus de ça rien que l'année derniere j'ai eu des probleme avec une prof justement a cause de ça par ce que elle se pointé a la porte de l'ecole et obligé les fille a mettre le tabliers sinon elle les laissé pas entré a l'ecole
le ministere de l'education nationale doit aussi crée des activité parascolaire qui permeteront l'epanouissement de l'eleves par ce que acctuellement les eleVes ne connaisse qu'une seul chose ecole ecole ecole et apres les gens sont surpris que les eleves s'adonnent au drogues biere...
reconstruire toute les ecoles puisque il y a des ecoles qui sont sur le point de s'effondré
........
enfin en resumé il faut reconstruire tout le ministere de l'education nationale de A a Z
z
30 mai 2006 11:51
Tant que l'ecole n'a pas comme but numero 1 de former et d'eduquer des jeunes aux besoins du marche du travail comme objectif principal (et les eduquer a leur culture et leur histoire en second plan), le Maroc n'avancera pas. Pour le moment l'ecole au Maroc fabrique des chomeurs en puissance et des jeunes qui ne connaissent que l'assistanat (travailler pour l'etat ou ne pas travailler). C'est une faillite totale et s'il y a un chantier qui est en retard au pays aujourd'hui c'est bien celui la...

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Paroles

Offshoring, derrière ce mot, il n’y a que des paroles. Car les opérateurs de l’offshoring vendent du temps de parole, comme les confectionneurs vendaient du temps de travail manuel. Aujourd’hui, il s’agit surtout de call-centers, où des milliers de jeunes Marocains donnent des renseignements téléphoniques simples, en bon français sans accent aux Français, et en bon espagnol sans accent aux Espagnols. Tout cela, poussé par le plan Emergence, devrait évoluer, avec des services à plus forte valeur ajoutée comme le traitement informatique. Mais déjà à ce premier niveau, il y a des difficultés à trouver plus de candidats pour remplir ces tâches simples. Car ni le français, ni les autres langues étrangères, ni la culture générale, ne sont le point fort de notre enseignement. Nous ratons ainsi des milliers d’emplois, et à l’export. Apparemment, ils sont accessibles, mais, à la pratique, ils deviennent des casse-têtes de recrutement. Il faut réapprendre la prononciation ou les règles de grammaire, compétences d’école primaire, à des candidat diplômés de l’université. Aussi, «l’offre du Maroc» prévoit pour la formation insertion 55.000 DH par nouvelle recrue. C’est en fait une reconversion totale, pour laquelle l’Etat paiera, autant qu’il a payé pour le candidat en 4 ans d’études supérieures. C’est une mesure-clef, indispensable, et nul ne peut prévoir si elle va porter ses fruits, car il faut pouvoir mobiliser des milliers de formateurs, qui maîtrisent les langues, les prononciations et la culture des pays servis.
Autour de cette grande opération, de ce contact avec l’offre de travail mondiale, qui osera mettre en cause la chimérique arabisation, les multiples cursus universitaires inutiles? Car, avant de faire de l’offshoring, il faut reconstruire, et dans les détails, l’enseignement: la plus grande usine offshore du pays, qui produit beaucoup de paroles, et pour aucun client.

Khalid BELYAZID
 
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