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a écrit:
Elle prétendait qu’il y a eu de « l’abus » et pleurait toutes ses larmes au téléphone, sur le sofa, dans la mosquée…. peu importe où—évoquant la sympathie chez chaque musulman bon et bien intentionné qui entend son conte à briser le coeur…
Quelques jours, semaines, ou mois plus tard, nous avons appris que, non elle n’a pas menti, il l’a bien frappé, il a bien crié après elle, il l’a bien traité de ces noms horribles…
Toutefois, elle a seulement omis quelques détails « mineurs » dans sa version des faits…
Elle lui a jeté un poêle à frire;
Elle l’a maudit pour la énième fois;
Elle a crié après lui jusqu’au moment où les voisins se sont inquiétés;
Elle l’a traité de noms horribles — en face des autres;
Elle l’a frappé — comme elle le fait presque tous les jours…
Allah dit : « Et ne mêlez pas le faux à la vérité. Ne cachez pas sciemment la vérité » (2:42).
… Pour les gens qui croient en Allah et au Jour Dernier, le fait de se présenter devant Allah avec une si grande faute; comme le fait de calomnie ou de souiller l’honneur d’un musulman innocent, est simplement un risque qu’ils ne sont pas prêts à prendre…
Même pour une femme apparemment abusée, prétendant quelque chose d’aussi monstrueux que de souffrir d’abus de son mari…
Car ils n’ont aucune idée si elle-même dit la vérité…
… Oui, ils peuvent simplement vérifier les faits…
Mais…
Depuis qu’existent les groupes de droits des femmes et de sensibilisation à la violence, les séminaires enseignent que c’est un crime de seulement demander à « la victime » ce qui s’est passé, la majorité des gens optant pour rester en dehors de tout ça…
Du moins, aussi longtemps que leurs âmes ne sont pas concernées.
Pourtant, selon les experts en violence conjugale d’aujourd’hui, c’est là où se trouve le problème…
Si tout le monde décidait de « rester en dehors » et s’occupait seulement de leurs vies, alors où se tournera une femme victime d’abus pour avoir de l’aide?
Peut-être que le mari n’est pas innocent. Peut-être qu’il est vraiment abusif…
Encore là, peut-être que non…
Et c’est là que se trouve le dilemme
Allah dit : « ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait.» (49:6)
De même que dans la Surah Sad, Allah nous a rapporté l’histoire de deux hommes qui sont allés voir le Prophète Dawud en recherchant son jugement. L’un des hommes prétendait qu’il a été trompé par l’autre. Il a dit que son frère, qui a 99 brebis, alors qu’il n’en a qu’une, lui demande de lui donner celle-ci. (38:23)
Le Prophète Dawud, en entendant cette grande injustice, dit immédiatement : « »Il a été, certes, injuste envers toi en demandant de joindre ta brebis aux siennes. » Et certes, beaucoup de gens transgressent les droits de leurs associés, sauf ceux qui croient et accomplissent de bonnes actions—et ils sont rares… »(38:24)
Peu après, le Prophète a réalisé son erreur. Il n’a pas écouté la version des faits de l’autre homme. Il a aussi réalisé que c’était une épreuve venant d’Allah—qu’il n’a pas réussie.
Allah dit : « … Et David pensa alors que Nous l’avons mis à l’épreuve, il demanda pardon à son Seigneur, tomba prosterné et se repentit ». (38:24)
… En quelque sorte, beaucoup d’entre les musulmans anti-violence conjugale (et bien intentionnés) sont comme le Prophète Dawud, quand il jugeait entre les deux hommes. Ils entendent une énormité comme par exemple un homme qui abuse sa femme impitoyablement. Et c’est difficile de rester silencieux. Alors, sans hésitation ou sans réfléchir plus loin, ils disent à la femme qui vient à eux en pleurant et en prétendant être abusée : « Il a été certainement injuste envers toi! Beaucoup d’hommes oppriment les femmes, sauf les bons qui croient vraiment en Islam. Et ils sont tellement peu nombreux aujourd’hui! »
Sauf qu’ils ne sont pas comme le Prophète Dawud, parce que…
Ils ne réalisent pas leur erreur;
Ils n’imaginent même pas qu’ils doivent entendre l’autre version des faits;
Et ils ne viennent jamais à ceux à qui ils doivent demander le pardon d’Allah pour cela…
Parce qu’ils ne pensent pas qu’ils ont fait quelque chose de mal, en premier lieu.
Et l'injustice n'est pas une réponse à la violence conjugale.
Admettons-le.
Nous vivons dans un monde qui n’est pas si juste et si équilibré—même en défendant les « droits des femmes ».
Aujourd’hui, dans ce monde moderne, l’abus est définit comme étant…
Un parent qui élève sa voix sur un enfant (« abus verbal »)…
Un gardien critique un adolescent sensible (« abus psychologique »)…
Un mari refuse de parler à sa femme quand il est fâché (« abus émotionnel »)…
Tout le monde, que ce soit un parent, un gardien, ou un mari—qu’ils font aussi peu que de lever le doigt sur un enfant, un adolescent ou une femme (« abus physique »)…
Pourtant…
Le monde moderne dit aussi…
Si un enfant crie à ses parents : « Ah, il fait semblant, il taquine… ».
Si un adolescent critique les actions du gardien : « Ah, il a besoin de quelqu’un à qui parler… ».
Si cette femme refuse de parler à son mari (ou refuse même une relation) : « Ah, elle souffre beaucoup… ».
Si cet enfant, cet adolescent ou cette femme frappe, donne des coups, giffle, ou jette quelque chose à ses parents, à son gardien, ou son mari : « Ah, soit patient, ils sont juste vraiment stressés… ».
Ceux qui ont grandi en Occident savent trop bien ce que sont les pilliers du « bon » comportement de l’homme avec les femmes, qui sont aussi un produit de la « défense du droit des femmes »…
Une femme peut crier, maudire, frapper, gifler, ou même frapper un homme là où ça fait vraiment mal (ou n’importe quoi d’autre qu’elle décide de faire)… et il doit absolument ne rien faire, ne rien dire, n’être rien et il doit seulement « se conduire en homme ».
Ou sinon…
Les histoires que j’ai partagées ne sont qu’une partie des milliers de récits qui illustrent que l’image de la violence conjugale, surtout dans le monde moderne occidental, n’est pas comme veulent nous faire croire les « experts » et les « séminaires sensibilisant à la violence conjugale ».
Par-contre, s’il y avait vraiment une recherche profonde sur les violences conjugales et ses racines, certaines réalités doivent être alors discutées ouvertement, et doivent être vérifiées surtout pour ceux qui sont vraiment concernés par le bien-être des femmes et des hommes…
Et pour la sécurité de leurs propres âmes au Jour de la Résurrection.
Parmi ces réalités de base, sont…
Le principe fondamental de la justice, qui inclut d’entendre toutes les versions d’une histoire…
Le fait que les gens peuvent et vont exagérer, surtout quand ils ont mal émotionnellement et qu’ils recherchent la sympathie…
Ou la revanche.
Et…
Les gens souffrent de mémoire sélective.
Quelques fois, ils mentent ouvertement.
C’est aussi vrai pour les hommes que pour les femmes.
Et…
Beaucoup de maris souffrent d’abus de leurs femmes.
Oui… l’abus de mari existe.
Et, non, il n’est pas rare.
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