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Le voile Islamique et l'histoire
k
1 novembre 2006 20:52
Article paru dans le monde

En Turquie, l'étude scientifique de civilisations millénaires peut mener tout droit au tribunal. C'est ce qu'a appris à ses dépens la doyenne des archéologues turques, Muazzez Ilmiye Cig, qui devait comparaître devant une cour d'Istanbul le 1er novembre. Cette vieille dame énergique aux cheveux gris, âgée de 92 ans, a consacré toute sa longue carrière à des recherches sur les civilisations hittite et sumérienne.

Cette dernière, datant de 4 000 ans avant J.-C, marque, selon de nombreux historiens, la fin de la préhistoire et serait l'une des premières civilisations "urbaines". Née en 1914, sous l'Empire ottoman en plein déclin, Mme Cig, à la retraite depuis 1972, a notamment permis le déchiffrage de plus de 3 000 tablettes d'écriture cunéiforme qui ont tardivement livré leurs secrets historiques.

Au cours de ses fouilles et de ses études, l'archéologue a découvert que certaines femmes sumériennes portaient sur la tête un voile, semblable à celui qu'arborent aujourd'hui des millions de musulmanes en Turquie. Ces femmes, mi-prostituées, mi-prêtresses, assuraient, à l'époque, l'éducation sexuelle des plus jeunes, dans des temples. "Le fait de se couvrir la tête est apparu bien avant l'ère chrétienne, mais pas pour des motifs religieux, a expliqué la scientifique. Il servait à montrer le rang social d'une femme. C'est juste un fait historique."
Mais soixante siècles plus tard, cette description, rapportée dans son pamphlet publié en 2005, Mes réactions citoyennes, a heurté la sensibilité de défenseurs de la morale religieuse. Les islamistes jugent déplacée la comparaison avec le voile musulman. Et un avocat d'Izmir, Yusuf Akin, a déposé une plainte contre Mme Cig et contre son éditeur, Ismet Ögütücü, de longue date dans leur collimateur. Ils tombent sous le coup des articles 125 et 216 du code pénal turc, qui punissent l'"insulte" et la "provocation à la haine raciale et religieuse".



A méditer.........
j
1 novembre 2006 20:56
salut,

je ne vois pas du tout en quoi c'est une insulte ou une offense. Le voile avait d'autres significations à d'autres époques, en quoi est-ce mal de le dire? le problème est qu'on a du mal à admettre que certains rituels ou prescriptions ne sont pas nées avec l'islam. Il est avéré que les mazdéens pratiquaient un jêune de trente jours, qu'ils priaient cinq fois par jour etc...bien avant la révélation musulmane. En quoi est-ce grave que des historiens le disent?
c
1 novembre 2006 21:09
il y a une certaine frange de musulmans qui sont à fleur de peau apparemment, khasshoum ghir li n'ghouzhoum...
L
1 novembre 2006 22:30
je note les noms de ceux qui insulte l'islam ici grinning smiley
m
1 novembre 2006 22:51
A nos sœurs…



Par la grâce d’Allah, beaucoup de jeunes filles et de femmes reviennent à la religion d’Allah, et nombre d’entre elles choisissent de porter le jilbab, voire même le sitar. C’est là un bienfait d’Allah pour lequel elles doivent Le remercier, et quant à nous, nous demandons à Allah qu’Il leur accorde la meilleure des récompenses pour leur obéissance sur ce point.

Seulement, le jilbab est le premier pas (extérieur) sur le chemin de la pudeur, et si c’est un premier pas conséquent, il n’est pas encore suffisant. Le jilbab n’est pas une « cape d’invincibilité » que l’on enfile et qui permet par la suite d’être considérée comme chaste et de faire ce que l’on veut, au contraire cela réclame encore plus d’efforts et de retenue car à travers le jilbab c’est l’image de la femme musulmane que l’on renvoie [de même pour les frères qui portent la barbe et le qamîs]. La pudeur est avant tout un acte du cœur qui rayonne ensuite sur l’ensemble de la vie du musulman. Tout s’apprend, et de la même manière qu’on apprend la foi, on apprend ce qu’est la pudeur, car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) dit : « La pudeur fait partie de la foi. ». Apprendre la pudeur demande du temps et des efforts sur soi, surtout lorsqu’on a vécu la plus grande partie de sa vie dans une société qui a levé une à une toutes les barrières de la pudeur, au point de la voir souvent comme une tare.

Beaucoup de nos mères qui n’ont pas eu l’opportunité d’apprendre la religion d’Allah n’en gardent pas moins une grande pudeur héritée de la société musulmane dans laquelle elles ont grandi. Ainsi, on les voit rarement dehors, elles n’élèvent pas la voix devant des étrangers et sont gênées de s’adresser à un homme. A l’inverse, on voit de nombreuses sœurs voilées (quel que soit le type de voile) marcher dehors comme si elles allaient fendre la terre, sans baisser les yeux, en marchant au milieu des chemins alors que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a bien dit aux femmes : « N’empruntez pas le milieu du chemin mais marchez sur le côté. » Et Umm Salamah dit : « Elles marchaient donc sur le côté au point que leur vêtement se colle au mur. » (Abû Dâwûd). D’autres se rencontrent dehors, « zonent » en voiture, ou fréquentent assidûment les magasins et marchés sans raison valable. D’autres encore s’adressent sans aucune gêne aux vendeurs ou aux hommes. Comme cela est loin de la description que donne Allah des croyantes, lorsqu’Il nous parle des filles de Shu’ayb, Il dit : « L’une des deux femmes vint alors le trouver en marchant pudiquement et lui dit : « Mon père t’invite pour te remercier d’avoir abreuvé nos bêtes. », mais aussi : « Dis également aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté, et de ne montrer de leur beauté que leurs vêtements extérieurs. […]Qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds pour que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs bijoux. Et repentez-vous tous devant Allah, vous les croyants, afin que vous récoltiez le succès. »

Si l’on revient aux Textes avec la compréhension des pieux prédécesseurs, on s’aperçoit encore que la Législation d’Allah est sage et qu’en ce qui concerne les sorties de la femme en dehors de son foyer, l’islam se place toujours entre la négligence et l’exagération. Voici donc une série de questions posées à shaykh Al-‘Uthaymîn qui nous expose comment et dans quel cas la femme peut sortir de chez elle. Ce n’est là qu’un court rappel sur ce sujet, et nous conseillons à toutes nos sœurs de revenir vers les livres qui nous exposent comment se comporter les femmes pieuses des premières générations afin d’en tirer des leçons et un modèle de vie. Wallahu ‘alam.

k
1 novembre 2006 23:49
les religions monothéistes ont toutes essayé d'adopter les traditions et les orienter vers un chemin sacré en prétendant même parfois que ce sont là les paroles de dieu, ce qui est pour moi un vrai blasphème si dieu existait; d'ailleurs comme par hasard, plus k'humanité évoluait et prenait conscience de la sagesse et du savoir, l'on a cessé de recevoir des messages de dieu. Plus rien ! A-t-il terminé le travail ? si on suit les deius des religions je dirai plus tôt le contraire !
j
2 novembre 2006 12:57
Citation
mohammed.B a écrit:

quant à nous, nous demandons à Allah qu’Il leur accorde la meilleure des récompenses pour leur obéissance sur ce point.

Et pour les autres, horreur et malédiction, c'est ça?

D’autres se rencontrent dehors, « zonent » en voiture, ou fréquentent assidûment les magasins et marchés sans raison valable. D’autres encore s’adressent sans aucune gêne aux vendeurs ou aux hommes.

mon dieu, quelle dépravation!
S
2 novembre 2006 13:52
Bonjour,

Il y a un récit dans la Bible (AT) où Abraham couche avec une prostituée (et oui!); cette dernière pour lui indiquer qu'elle est du métier et lui proposer ses services, lui dévoile littéralement ses seins (c'est-à-dire qu'elle ouvre son voile et montre ses seins nues (telle était la manière de procéder, de "tapinner", des prostituées dans l'espace publique, à cette époque). Il y a rapport certain avec les versets du Coran qui disent aux croyantes de rabattre leur voile sur leur poitrine. En ce sens que ce passage ne parle nullement de cheveux, mais fait bien référence à des usages précis de cette partie du monde à cette époque.
k
2 novembre 2006 22:16
MohamedB
sais-tu au moins que nous vivons au XI ème siècele ? Les hommes ne sont pas aissi débiles aussi sauvages et les femmes ne sont plus des objets ce sont des êtres comme tout être qui réfléchit et décide en sa propre conscience. Comment u paux parler de la sorte ? En plus tu as l'air jeune. Mais c'est peut-être pour çà tu ignores tout de la vie et tu répétes ce que certainses personnes malades te racontent. Tu as le droit de réfléchir et de grandir spirituellement et intellectuellement !
 
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