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voile again....
B
27 mars 2007 21:59
Citation
Expertus a écrit:
Balsamine : ne JAMAIS citer un passage du Coran sans le replacer dans son contexte.


Là, il était fait allusion aux satires anti-islamiques composés par les poètes païens. Le Prophête Mohammad (pbsl) disait de son poète Hassan : "Quand il compose des poèmes pour la cause de l'Islam, Allah l'aide par l'Esprit de sa sainteté... et ses poèmes sont plus durs aux païens que les flèches".

Pardon, mais pour la poésie, cela consiste en la liberté de dire artistiquement tout ce que l'on veut. Si la seule poésie acceptable est celle qui encense le phénomène religieux, ce n'est plus vraiment de la poésie.

D'ailleurs exemple:

"Quand il compose des poèmes pour la cause du Parti, Le Communisme l'aide par l'Esprit de sa sainteté... et ses poèmes sont plus durs aux capitalistes que les flèches"



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/03/07 23:48 par Balsamine.
E
27 mars 2007 22:05
Ok, miss Ephenea...

C'est vrai. je ne m'étais pas prononcé sur l'article lui-meme...
Moi je d'accord avec ce qui est dit. Je viens d'ailleurs de poster un article dans ce sens ici.
"Il est un Dieu. Les herbes de la vallée et les cèdres du Liban le bénissent, l'insecte bruit ses louanges, et l'éléphant le salue au lever du soleil ; les oiseaux chantent dans le feuillage, le vent le murmure dans les forêts, la foudre tonne sa puissance, et l'Océan déclare son immensité ; l'homme seul a dit : il n'y a point de Dieu." Chateaubriand
s
28 mars 2007 15:53
Citation
BènteBladi a écrit:
Celles qui ne veulent pas porter le voile chercheront toujours THE prétendu-savant qui va leur dire que ce n'est pas obligatoire.
Et celles qui veulent le porter se contenteront de la Sourate Nour qui dit très clairement au Prophète de dire à ses épouses et aux épouses des croyants de rabattre leur voile et de ne montrer d'elles que ce qui paraît..........

Inchallah arrivera le jour où chacun sera fixé sur ce dont il doutait... Qu'Allah fasse que nous ayons été du nombre des obeissants. amine.

Selem erlikoum
Clap Bravo
lisait la sourate 33/59 . Le "super savant" a du louper une page c'est clairement ecrit, pas de quoi polemiquer. Alor ne porter pas le voile si vou voulez mais arreter de faire croire aux autres que ce n'est pa obligatoire. Si une seule femme en lisan cela decide de le retirer ou de ne pas le mettre je voudrai vraimen pas être à votre place!
I
28 mars 2007 16:17
Je ne suis pas d'accord avec l'article qui minimise le port du voile et le réduit a un habit simplement facultatif...

D'accord le voile n'est pas un pilier, et beaucoup de personnes en font tout une histoire, comme si c'était la chose la plus importante de l'Islam, mais il a son importance, au même titre que toutes les obligations smiling smiley


C'est mon opinion, pas besoin de m'attaquer ni de débattre grinning smiley


Comme l'a dit "ephenea"

Citation
a écrit:
Il ne s'agit ni d'un debat pour la laïcité ni pour la poésie


Assalamou 'alaykoum wa rahmatullah
[center][b][color=#0066FF]Le Prophète (saws) à dit :[/color] [color=#FF66FF]« Agissez pour ce monde comme si vous deviez vivre mille ans, et pour l’autre comme si vous deviez mourir demain »[/b][/color][/center]
e
28 mars 2007 17:14
Citation
Ilhem06 a écrit:
Je ne suis pas d'accord avec l'article qui minimise le port du voile et le réduit a un habit simplement facultatif...

D'accord le voile n'est pas un pilier, et beaucoup de personnes en font tout une histoire, comme si c'était la chose la plus importante de l'Islam, mais il a son importance, au même titre que toutes les obligations smiling smiley


C'est mon opinion, pas besoin de m'attaquer ni de débattre grinning smiley


Comme l'a dit "ephenea"

Citation
a écrit:
Il ne s'agit ni d'un debat pour la laïcité ni pour la poésie


Assalamou 'alaykoum wa rahmatullah

Personne ne va t'attaquer, on est pas au souk!

ce dont j'aimerais discuter, c'erst la place du voile dans les sociétes occidentales..

De nomreuses musulmanes ne travaillent pas sous pretexte qu'elles portent le voile. Les medias transmettent cette image de "femme soumise". Alors est ce vraiment important dans ces cas de figures?!

J'ai toujours compris que la religion est faite pour faciliter les choses et non les compliquer...
I
28 mars 2007 17:45
LoL je disais ça car apparament une bonne parti des personnes qui ont répondus voyent le voile comme facultatif, alors que moi j'ai dit qu'il est obligatoire.

Et comme je sais que les gens sont friant de ce genre de débat, j'ai cru bon de préciser smiling smiley


Je t'envoi un Message privé (pour éviter les débat polémiques), sur ce que je pense, qui complete mon ancien message


Assalamou 'alaykoum smiling smiley
[center][b][color=#0066FF]Le Prophète (saws) à dit :[/color] [color=#FF66FF]« Agissez pour ce monde comme si vous deviez vivre mille ans, et pour l’autre comme si vous deviez mourir demain »[/b][/color][/center]
s
29 mars 2007 15:47
Selem erlikoum
Voila un article que j'ai trouvé bien plus interessant
Est-il permis à la femme musulmane d’ôter son voile en France ?
lundi 3 novembre 2003

Question
Je voudrais savoir comment appréhender le problème du voile à l’école en France et en Occident de manière générale, et le fait qu’on y empêche les élèves musulmanes de respecter le port du voile alors qu’il s’agit pour elles d’un devoir religieux.

Réponse du Conseil Européen de la Fatwâ et de la Recherche
Le hijâb, c’est-à-dire le vêtement que la femme musulmane doit porter pour recouvrir son corps à l’exception de ses mains et de son visage - et ses pieds selon certaines écoles de jurisprudence -, est une obligation islamique qui ne fait l’objet d’aucune divergence.

Son caractère obligatoire est établi explicitement dans le Coran, dans la Sunnah authentique et par le consensus de la Communauté musulmane, toutes écoles confondues. Aucune école de jurisprudence ne s’est distinguée des autres sur cette question, et aucun juriste n’a affiché la moindre divergence. La pratique musulmane l’a entériné pendant treize siècles jusqu’à la colonisation des pays musulmans. Cette dernière a alors imposé son lot de conceptions intruses, qui ont dévoyé la pensée des musulmans, et son lot de coutumes étrangères qui ont affecté leur comportement, et ce, jusqu’à l’avénement de l’éveil et du renouveau islamique. Les musulmans et les musulmanes ont alors retrouvé leur confiance en eux-mêmes et en leur religion et sont revenus librement à l’observance du voile par les femmes, jeunes et moins jeunes.

L’avis que le CEFR retient et confirme est le suivant.

Il ne fait aucun doute et il n’y a aucune divergence sur le caractère obligatoire du voile, au plan religieux, pour toute musulmane pubère. Suffit à cet effet la Parole de Dieu - Glorifié soit-Il : "Et dis aux croyantes de retenir leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines." [1] ainsi que Sa Parole : "Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux." [2]

Du moment que cela constitue un devoir religieux pour la musulmane, il n’est pas acceptable - du point de vue de la religion, de l’éthique, de la coutume, de la loi et de la constitution - qu’elle soit contrainte de l’enlever, violant ainsi ses convictions et sa conscience.

Et si une telle contrainte était admissible dans quelque pays, cela ne saurait l’être en France, pays dont la révolution avait pour emblème, et dont la république a pour fondement, les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de respect des droits de l’Homme.

Tout être humain a le droit de respecter ses obligations religieuses, d’œuvrer pour obtenir l’agrément de son Seigneur et d’obéir à Ses commandements, sans que personne ne lui fasse subir de pression, matérielle ou morale, afin qu’il délaisse ses obligations. Il va sans dire que cela rentre dans le cadre de la liberté religieuse d’une part, et de la liberté individuelle d’autre part. Ces deux libertés font partie des libertés fondamentales spécifiées dans les constitutions modernes, dans les conventions internationales, et dans la Déclaration des Droits de l’Homme.

Par ailleurs, la laïcité libérale - comme chacun le sait - n’est ni hostile, ni favorable aux religions. Elle adopte une position neutre à leur égard. Tout comme personne n’empêche celle qui le souhaite de porter une mini-jupe, une micro-jupe ou tout effet vestimentaire similaire, personne ne doit empêcher celle qui souhaite porter le voile de le faire. Autrement, la civilisation occidentale fonctionnerait avec deux poids et deux mesures, et pratiquerait le double langage.

Il n’y a guère que la laïcité athée qui livre la guerre au sentiment religieux dans son ensemble et considère la religion, quelle qu’elle soit, comme l’opium des peuples.

Enfin, l’affirmation de certains Français, selon qui le voile est un symbole religieux, est totalement fausse. Le symbole est un objet qui n’a pas de fonction propre, il est un emblème et une manifestation, comme l’étoile de David et la kippa pour les Juifs, ou le crucifix pour les chrétiens. Le voile, quant à lui, remplit une fonction connue, à savoir la couverture du corps et la pudeur.

Malgré cela, personne n’empêche le juif de porter la kippa, ni le chrétien de porter la croix, ni le sikh de porter son turban. Pourquoi empêcherait-on uniquement la musulmane de porter son voile ?

Nous demandons à la France, qui se targue d’être la mère des libertés, de respecter les convictions et les sentiments des musulmans du monde entier, et d’accepter la diversité culturelle et religieuse dans sa société, à l’instar de la civilisation musulmane qui a su faire une place à diverses religions, cultures et appartenances ethniques, chacune d’elles ayant apporté sa pierre à l’édifice comme en atteste l’Histoire.

Nous nous adressons également aux dignitaires musulmans, aux religieux qualifiés, aux institutions scientifiques et religieuses, ainsi qu’aux instances islamiques reconnues dans les contrées musulmanes, afin qu’ils s’expriment franchement sur le statut juridique du voile pour la femme musulmane, qu’ils soient solidaires des musulmans en Europe de manière générale, et en France en particulier, et qu’ils invitent le monde civilisé à être solidaire de nos filles et à les soutenir.

Et Dieu dit la vérité et c’est Lui qui guide vers la bonne voie.

P.-S.
Traduit de l’arabe du site Islamonline.net.
Notes
[1] Sourate 24, An-Nûr, la Lumière, verset 33.

[2] Sourate 33, Al-Ahzâb, les Coalisés, verset 59
L
30 mars 2007 00:01
Moi qui suis athée je me pose bien des questions quand je vois tant de gens dire "le voile est obligatoire, c'est écrit .... "

cela me fait peur, non pas pour cette histoire de voile, mais pour tout le reste ....

Si les musulmans, fervents croyants, connaisseurs des écritures n'arrivent pas à tirer ce qu'implique un petit bout de phrase comme "Afin qu'elles soient reconnues" ou "elles en seront plus vite reconnues" et de le comprendre dans le contexte historique de l'époque, je me fais bien des soucis pour tous les autres problèmes posés et qui ne peuvent pas être résolus autrement que par une approche et une compréhension du contexte environnemental dans lequel ont été émis les textes

Oui je suis inquiet de l'interprétation littérale des textes et j'ai beaucoup de raisons de l'etre, car enfin, si on lit de manière littérale, il n'y aurait plus d'abolition des châtiments corporels , plus d'abolition de l'esclavagisme ... un retour en arriére considérable

Alors, peut on lire certain passages de manière littérale et d'autres de manière plus nuancée ? A mon avis ce serait totalement arbitraire

Quelqu'un peut il m'éclairer sur ce point ?
s
30 mars 2007 13:34
Citation
La Boetie a écrit:
Moi qui suis athée je me pose bien des questions quand je vois tant de gens dire "le voile est obligatoire, c'est écrit .... "

cela me fait peur, non pas pour cette histoire de voile, mais pour tout le reste ....

Si les musulmans, fervents croyants, connaisseurs des écritures n'arrivent pas à tirer ce qu'implique un petit bout de phrase comme "Afin qu'elles soient reconnues" ou "elles en seront plus vite reconnues" et de le comprendre dans le contexte historique de l'époque, je me fais bien des soucis pour tous les autres problèmes posés et qui ne peuvent pas être résolus autrement que par une approche et une compréhension du contexte environnemental dans lequel ont été émis les textes

Oui je suis inquiet de l'interprétation littérale des textes et j'ai beaucoup de raisons de l'etre, car enfin, si on lit de manière littérale, il n'y aurait plus d'abolition des châtiments corporels , plus d'abolition de l'esclavagisme ... un retour en arriére considérable

Alors, peut on lire certain passages de manière littérale et d'autres de manière plus nuancée ? A mon avis ce serait totalement arbitraire

Quelqu'un peut il m'éclairer sur ce point ?

Deja etant athée tu ne comprendra peu être pas cela mais le Coran n'est pa un livre comme les autres il est divin et intemporel. De plus ces versets sont apuyé par de nombreux hadith du prophete sws ou il est clairement dit que la femme ne doi laisser apparaitre dvt des etrangers que son visage et ses mains. Pour ce qui est de l'esclavage l'Islam est la premiere religion a avoir fortemen encouragé l'affranchissement des esclaves qui est un moyen de se purifié enver Allah swt et en ce qui concerne le chatiment corporel Allah encourage le pardon et interdi l'injustice, le chatimen corporel n'apparai que dans de rares cas ou il est necessaire !
L
31 mars 2007 02:08
sara1234561

bah j'ai l'habitude qu'on me prenne pour un ignorant, mais je suis dans l'obligation de te dire que ceux qui le font sont rarement des érudits

le Coran est divin et intemporel, je ne comprends pas en effet car c'est assez gonflé de dire cela pour deux raisons

1_ c'est sans rapport car justement j'invitais à comprendre ce qui est dit dans " afin quelles soient reconnues" dans le contexte du moment
C'est ce que font tous les grands érudits de l'islam
si quelqu'un me dit le contraire qu'il m'explique grinning smiley
2_ pendant toute la durées de la révélation, il est bien signifié parfois que ce qui avait été dit au paravent serait remplacé par ce qui venait d'etre révélé, ce qui spécifiait bien que des verset n'ont plus cours et que donc il existe une certaine temporalité


ensuite tu voudrais me dire que l'islam est la première religion qui a encouragé l'affranchissement de l'esclavage, moi je voudrais bien te croire mais l'esclavage persistat pendant la révélation et même bien au delà
l'abolition est assez récente autant légalement que par l'exégèse religieuse
et si je suivais ton raisonnement, il s'agirait presque d'une innovation ( je blague un peu)

Enfin, chére Sara, il n'était pas du tout question de tout cela, je n'avais pas envie de parler de ce que certains nomment "innovation" ni de discuter du de principe temporel ou intemporel(c'est sans rapport, j'espére que tu le comprendras en relisant posément ce que j'avais écrit)

je voulais simplement que l'on comprenne le sens de ce que j'avais écrit et qui était pleinement sur le sujet mais une réflexion qui est trés peu abordé par le grand public
L
31 mars 2007 02:24
Citation
a écrit:
Aucune école de jurisprudence ne s’est distinguée des autres sur cette question, et aucun juriste n’a affiché la moindre divergence. La pratique musulmane l’a entériné pendant treize siècles jusqu’à la colonisation des pays musulmans. Cette dernière a alors imposé son lot de conceptions intruses, qui ont dévoyé la pensée des musulmans, et son lot de coutumes étrangères qui ont affecté leur comportement,

Je me demande si ces mots auraient put être prononcés en d'autre temps pour des principes (autres que le voile)qui sont aujourd'hui abandonnés ou en voie de l'etre

je pose donc la question plus simplement :

"elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées"
Quand est ce que le verset 59 de la Sourate 33, est descendu ?
De qui fallait il être reconnu en ces temps là ?
Pourquoi il y aurait eu un risque d'être offensé ?
T
31 mars 2007 15:37
Citation
sara1234561 a écrit:


La pratique musulmane l’a entériné pendant treize siècles jusqu’à la colonisation des pays musulmans. Cette dernière a alors imposé son lot de conceptions intruses, qui ont dévoyé la pensée des musulmans, et son lot de coutumes étrangères qui ont affecté leur comportement, et ce, jusqu’à l’avénement de l’éveil et du renouveau islamique. Les musulmans et les musulmanes ont alors retrouvé leur confiance en eux-mêmes et en leur religion et sont revenus librement à l’observance du voile par les femmes, jeunes et moins jeunes.


(...)


Enfin, l’affirmation de certains Français, selon qui le voile est un symbole religieux, est totalement fausse. Le symbole est un objet qui n’a pas de fonction propre, il est un emblème et une manifestation, comme l’étoile de David et la kippa pour les Juifs, ou le crucifix pour les chrétiens. Le voile, quant à lui, remplit une fonction connue, à savoir la couverture du corps et la pudeur.


(...)


Nous nous adressons également aux dignitaires musulmans, aux religieux qualifiés, aux institutions scientifiques et religieuses, ainsi qu’aux instances islamiques reconnues dans les contrées musulmanes, afin qu’ils s’expriment franchement sur le statut juridique du voile pour la femme musulmane, qu’ils soient solidaires des musulmans en Europe de manière générale, et en France en particulier, et qu’ils invitent le monde civilisé à être solidaire de nos filles et à les soutenir.


Salam,


Bien que fermement contre l'interdiction du port du voile, je suis en profond désaccord avec le texte rapporté par Sara. Quelques points qui m'ont plus fortement encore marqué :


Il est historiquement faux de dire que pendant 13 siècles la pratique musulmane a entériné le port du voile. Dès l'époque du Propète (Pbsl) , on a exemple de femmes qui ne le portaient pas, et n'en étaient pas moins respectés, même si bien sûr, déjà, des "intégristes" les condamnaient aux gémonies :


Un jour de l'Aïd, le Prophète était allé refaire un discours pour les femmes qui n'avaient pas pu entendre celui prononcé immédiatement après la prière. A un moment donné, raconte Jâbir, « une femme se leva du milieu des autres femmes ; ses joues étaient rembrunies. Elle questionna le Prophète... » (rapporté par Muslim). Si le transmetteur a vu que les joues de cette femme étaient rembrunies, cela ne peut que signifier qu'elle ne portait pas de voile cachant son visage.


Umm Hani, cousine du Prophète, sœur d’Ali, belle sœur de Fatima la fille du Prophète, quatrième calife, avec lesquels Mohammed avait été élevé, ne portait qu’un voile léger laissant paraître ses boucles d’oreilles. A son propos, Omar ibn el Kattab déclarait : « Ton cousin ne pourra rien pour toi si tu continues à te parer de la sorte ». Ces propos réprobateurs étant revenus aux oreilles du Prophète, ce dernier rétorqua malicieusement : « J’ai le pouvoir d’intercéder pour tous les membres de ma famille ».


Aïcha bin’t Talha, petite fille d’Abû Bakr, un des tout premier compagnon du Prophète et premier calife, nièce d’Aïcha, l’épouse du Prophète, ne mettait pas le voile. En effet, elle déclarait que Dieu l’avait créée belle et qu’elle désirait montrer son œuvre. Un des grands transmetteurs des traditions du Prophète, Abû Hurayra, subjugué, disait d’elle qu’elle « ressemblait à une houri du paradis ».


Sukeina, fille de Hussein, petite fille d’Ali, arrière petite fille du Prophète, ne s’est jamais voilée. Elle sera à l’origine d’une nouvelle coiffure bouclée agrémentée d’une mèche rebelle, « al turra al sukeyniya » (les cheveux bouclés à la Sukeyna), qui, pour reprendre une expression d’aujourd’hui, fera fureur auprès des femmes… et des hommes qui l’adopteront aussi. En outre, elle refusa à son mari le droit à la polygamie et avait fait mettre dans son contrat de mariage des clauses par lesquelles elle n’était pas soumise à l’autorité de son époux. Habitant Médine, elle côtoyait les artistes, poètes et hommes de lettres de toutes confessions religieuses.


Dans certaines régions, la femme musulmane restera dévoilée tout au long des dynasties des Omeyyades (qui régnèrent depuis Damas de 661 à 750) et des Abbassides (qui régnèrent depuis Bagdad de 750 à 1258) : des capitales religieuses comme Bassorah ou Kufâ ne s’y mirent jamais vraiment. A La Mecque, des jeunes femmes non mariées sortaient sans voile au environs de la Ka’aba afin de rechercher maris. Au Maroc, sous la dynastie almoravide, au début du 12ème siècle, Ibn Toumert, guide spirituel de ce qui deviendra la dynastie almohade, insulta la sœur de l’émir parce qu’elle sortait sans voile et critiqua l’émir parce qu’il en portait un.


Le voile islamique ne se généralisera réellement qu'avec le début du déclin de l'empire musulman, à compter du 14ème siècle... Je ne suis pas sûr que la concommittance des deux soit un pur hasard...


On trouve dans ce texte l'idée insidieuse du "renouveau", de l'"éveil islamiste" et du mythe du califat (car c'est un mythe, mais ce n'est pas ici le sujet). Ces relents nationalistes me font malheureusement penser aux pires heures de l'occident, où plus récemment encore d'Israël, et à leurs retours aujourd'hui dans la campagne française...


Le voile a bien sûr un caractère de pudeur, du moins pour nombreuses de nos soeurs, de très nombreuses autres ne considérant pas particulièrement que des cheveux libres soient impudiques, ce qui ne les empêchent nullement par ailleurs d'être elles-aussi pudiques par leur tenue et leur comportement (à commencer par ma tendre et douce smiling smiley Mais lui dénier un sens symbolique comme le fait ce texte démontre une méconnaissance du sens même des mots dans le Coran : Le terme le plus employé aujourd'hui pour parler du voile islamique est le mot « hidjâb ». Le Coran l’utilise sept fois, jamais cependant pour désigner le voile couvrant le visage ou les cheveux, ni même pour désigner un quelconque vêtement. Désolé d'être un peu long sur l'explication du terme "hidjâb" :


A la sourate 38 (Sâd), aux versets 31 et 32 :
« Un soir, on lui [Salomon] amena des juments de race, campant sur trois sabots. Il dit : « J’ai préféré l’amour de ces biens au souvenir de mon Seigneur, jusqu’à ce qu’ils aient disparu derrière le voile épais » ».
Dans cette première occurrence, le terme « hidjâb » prend un sens poétique : il évoque le voile de poussière derrière lequel les juments disparaissent, ou bien encore la survenue du crépuscule puis de la nuit qui viennent les cacher au roi Salomon.
Mais aussi, apparaît déjà une acceptation théologique, dans laquelle « hidjâb » prend le sens d’une « séparation d’ordre sacral » : captivé par la contemplation des juments, Salomon, distrait, en aurait oublié la prière du milieu de l’après-midi (‘asr), l’amour des biens de ce monde (Il possédait des milliers de chevaux) l’ayant momentanément séparé de la contemplation de son Seigneur.


A la sourate 7 (Les remparts), au verset 46 :
« Un voile épais sépare les bienheureux des réprouvés ».
Ici, le mot « hidjâb » prend pleinement le sens de « séparation », entre le paradis et l’enfer.
Les hadîths rapportent que bienheureux et réprouvés verront d’abord le Seigneur, puis, qu’un voile s’interposera et Le cachera aux yeux des seconds : le Paradis, c’est avoir la joie de pouvoir contempler éternellement la face de Dieu ; tandis que l’Enfer symbolise le désespoir d’être à jamais privé de Sa présence, cachée par un voile épais, désespoir plus affreux encore que le supplice du feu le plus intense.


Dans le même ordre d’idées, les deux extraits suivants évoquent le voile qui sépare le Prophète de ceux qui ne veulent pas croire lorsqu’il leur explique le Coran :


A la sourate 17 (Le voyage nocturne), versets 45 et 46 :
« Quand tu récites le Coran, Nous plaçons un voile épais entre toi et ceux qui ne croient pas à la vie future. Leur cœur est entravé, en sorte qu’il est impénétrable, leurs oreilles devenues de plomb. Quand, dans le Coran, tu leur rappelles Ton Seigneur, l’Unique, ils se détournent et s’éloignent avec aversion ».


A la sourate 41 (Les versets clairement exposés), verset 5 :
« Ils disent : « Nos cœurs sont fermés à ton appel [litt. : Nos cœurs sont enveloppés dans une couverture à l’égard de ce à quoi tu nous appelles], nos oreilles sourdes, un voile épais nous sépare de toi. Œuvre donc à ta façon, nous agirons à la notre » ».


Sur terre, il n’est pas donné aux hommes, même aux Prophètes, de voir ou de parler directement avec Dieu ; c’est ce que rappelle la sourate 42 (La délibération), en son verset 51 :
« Il n’a pas été donné à l’homme que Dieu lui parle, si ce n’est par inspiration, de derrière un voile épais, ou par l’envoi d’un Messager : alors, suivant Sa décision, Il lui révèle ce qu’Il désire. Il est le Très Haut, le Sage ».
Dans ce verset, Dieu qui s’adresse à Moïse, « de derrière un voile épais » fait référence à la fumée et aux flammes dégagés par le buisson ardent (cf. la sourate 20 de Taha, versets 9 et suivants, sourate 27 des fourmis, versets 7 et suivants, sourate 28 du récit, versets 29 et suivants, mais aussi, dans la Bible, le livre de l’exode, au chapitre 3) ; tandis qu’il s’est adressé à son Prophète Mohammed tantôt par « inspiration » tantôt par « l’envoi d’un messager » (l’ange Gabriel).


A la sourate 19 (Marie), aux versets 16 et 17, ces trois formes d’annonces sont associées :
« Fais mémoire de Marie dans le Livre. Elle prit ses distances d’avec sa famille, en un lieu situé vers l’Orient. Entre elle et les siens, elle tendit encore un voile épais. Nous lui dépêchâmes Notre Esprit, qui, pour elle, revêtit l’apparence d’un humain parfait ».
Pour l’événement de l’Annonciation, Marie prend ses distances, au sens spatial du terme, d’avec sa famille, mais aussi au sens spirituel : elle marque sa consécration à Dieu seul en mettant entre elle et les siens un voile symbolique, se rendant ainsi disponible à la mission à laquelle Dieu la destine et à l’enfant qu’elle s’apprête à porter.


Enfin, la sourate 33 (Les coalisés), verset 53 :
Ce verset indique aux invités du Prophète la conduite à tenir vis-à-vis de ses épouses, dont il a été vu qu’elles sont l’objet, dans la même sourate, d’un certain nombre de prescriptions qui leur sont propres. Il est donc recommandé aux invités de ne pas s’attarder inutilement, afin de ne pas importuner le Prophète, et ajouté :
« Si vous avez quelque demande à faire à ses épouses, faites-la de derrière un rideau : ainsi, vos cœurs et le leur seront conservés dans la pureté ». Ce verset, révélé à l’occasion du mariage du Prophète avec Zeinab, quand bien même il ne s’agit pas ici de la tenue féminine et que seules les épouses du Prophète sont concernées, est pourtant parfois utilisé en appui des versets 31 et 59 des sourates de La lumière et des coalisés. Il est tout aussi étonnant que ce verset ait pu justifier la « abbaya » saoudienne, le bourkou égyptien ou le « nikab » afghan, tenues qui cachent totalement le visage, en ne laissant entrevoir que les yeux. Le nikab est certes cité une unique fois dans la tradition prophétique (Ibn Saad), mais en en soulignant le caractère exceptionnelle, à propos d’Aïcha se rendant auprès de Safia, une esclave juive que le Prophète venait de décider d’affranchir.


Les femmes qui ne portent le voile, le hidjâb, que pour prier ont très justement conservé le sens symbolique de ce terme. Car, dans la prière, elles se consacrent complètement à Dieu, à Lui seul, en mettant de côté tout ce qui fait par ailleurs leur vie de femmes (mères, épouses, travailleuses…) ; mettre le voile signifie alors entrer dans un rapprochement avec Dieu, se mettre à son écoute et, symboliquement, dresser temporairement un voile entre elle et le monde, à l’image de Marie.


Enfin, l'appel à l'intervention d'instances islamiques extérieures me choque. Que chacun d'entre nous ait un avis sur ce qu'ils voient dans d'autres pays et l'exprime à titre individuel, rien de plus normal. Mais que n'entendrait-on sur ce forum, et à juste titre (on l'a d'ailleurs entendu) si des instances politiques ou religieuses françaises s'exprimaient sur ce qui se passe en Iran, en Arabie Saoudite, ou dans quelques autres pays à propos du tchador ? Il est dommage que cela soit fait à l'instigation de Sarkozy, mais, sur le fond, l'intervention d'Al Azhar sur le sujet du voile à l'époque de la loi sur le voile dans les écoles, était justifiée : c'était un problème franco-français sur lequel il n'avait pas à intervenir en tant qu'autorité religieuse.


Amicalement
B
31 mars 2007 15:54
Je le répète ,
Celles qui ne veulent pas porter le voile chercheront toujours THE prétendu-savant qui va leur dire que ce n'est pas obligatoire.
Et celles qui veulent le porter se contenteront de la Sourate Nour qui dit très clairement au Prophète de dire à ses épouses et aux épouses des croyants de rabattre leur voile et de ne montrer d'elles que ce qui paraît..........
Inchallah arrivera le jour où chacun sera fixé sur ce dont il doutait... Qu'Allah fasse que nous ayons été du nombre des obeissants. amine.


Le reste c'est de la literrature ..........
L
31 mars 2007 16:38
BènteBladi, je connais plein de verset qui disent clairement des choses ..... mais il est fortement conseillé de les lire correctement et non au mot à mot
je pense que tu me comprends winking smiley
s
1 avril 2007 15:05
Aïcha bin’t Talha, petite fille d’Abû Bakr, un des tout premier compagnon du Prophète et premier calife, nièce d’Aïcha, l’épouse du Prophète, ne mettait pas le voile. En effet, elle déclarait que Dieu l’avait créée belle et qu’elle désirait montrer son œuvre. Un des grands transmetteurs des traditions du Prophète, Abû Hurayra, subjugué, disait d’elle qu’elle « ressemblait à une houri du paradis ».

Attention il est absolument fau de dire qu'elle ne portai pas le voile, avt d'avancer des faits il fau verifier les fait elle refusa de se couvrir le visage et donc de porter le niqab mais absolument pas de porter le voile reglementaire. Aisha fut une femme vertueuse et il est absolument inadmissible de la salir ainsi!
j
1 avril 2007 15:35
Citation
Ilhem06 a écrit:
Je ne suis pas d'accord avec l'article qui minimise le port du voile et le réduit a un habit simplement facultatif...

D'accord le voile n'est pas un pilier, et beaucoup de personnes en font tout une histoire, comme si c'était la chose la plus importante de l'Islam, mais il a son importance, au même titre que toutes les obligations smiling smiley


C'est mon opinion, pas besoin de m'attaquer ni de débattre grinning smiley


Comme l'a dit "ephenea"

Citation
a écrit:
Il ne s'agit ni d'un debat pour la laïcité ni pour la poésie


Assalamou 'alaykoum wa rahmatullah



salam

je suis d'accord oukhti!smiling smiley

ces versets surffisent à comprendre:

"« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs (...) »."
(Sourate XXIV, versets 30,31 ; traduction Mouhammad Hamidullah)



« Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. ».



je ne debattrai pas non plus!!!

les articles qui prouvent par A+B qu'il faut pas porter le voile,ou manger du halouf,non mercisleeping

je m'en tiens à la parole divine au safi!

assalam oua3likoum wa rahmatoullah ou barakatou!winking smiley
L
1 avril 2007 17:01
ce que je trouve quand même bizarre, c'est de dire "je suis certain(e) de détenir la vérité" et de refuser d'en discuter

je pose des questions simples sur des versets du Coran qui sont soit disant sans ambigüité dont toute personne désireuse de connaitre le fond des chose peut vérifier facilement


puisque personne ne daigne me renseigner sur les sens de "afin qu'elle soient rapidement reconnues"
je vais essayer de vous expliquer donc ce que des gens bons connaisseurs de l'Islam m'ont appris sur ce sujet

A cette époque les diatribes fusaient de la part des Méckois envers le prophète(i) et sa communauté qui devenait importante puisqu'il n'y avait plus a Médine que des musulmans et des esclaves en grand nombre(2)
Omar d'ailleurs intervient plusieurs fois au sujet de la protection réputation du prophète et de son entourrage (le voile pour l'intimité de la vie du prophete vue le nombre d'allée et venue dans sa maison, le droit de sortie (la le prophete ne donne pas raison à Omar) et le voile

Ainsi donc , contextuellement dans la rue, il faut s'imaginer une vie trépidante et une société ou il était urgent de bien protéger la réputation des femmes musulmane et de les distinguer de la foule importante des esclaves et que leur dignité ne fut pas offensée par des attribut les confondant avec le comportement des esclaves de plus ou moins bonne tennue
je vous fais grace de la condition esclavagiste à cette époque
les modernistes pose la problématique sur le fait que c'est l'ensemble qu'il faut voir dans sa globalité, les raisons et les mobiles qui ont différé pendant la révélation elle même et que figer une recommandation n'a pas grand sens quand dans un autre contexte les conditions sont radicalement différentes



(1) nombreuses affaires dont les hadiths relatent le comportement de certains poétes et médisants
(2) les prises grâce aux succès militaires faisaient que les esclaves étaient en grand nombre (beaucoup de femmes), souvent vendus dans des contrées éloignées ou restitués contre rançons ....
j
1 avril 2007 18:50
salam Boetie,

je n'ai pas la pretention de détenir la véritéNo no


mais à mon humble avis,et la majorité de la communauté musulmane de la terre (lol) est d'accord avec moi que le port du voile est une obligation,les textes sont clairs! nous avons tous un esprit pragmatique,et nous savons que les femmes doivent se couvrir,pourquoi chercher le contraire?

pourquoi vouloir imiter les non musulmanes?


pourquoi vivre tous dans le meme moule??

est ce un tort d'etre different et vouloir respecter les fondements et les principes islamiques?

du moment que la femme musulmane ne s'adonne pas au prosélytisme,je ne vois pas l'interet de ce debat,voilà pourquoi je dis ne pas préférer me lancer dans ces discussions sans fin car personne ne detient la vérité éxépté Allah swt,le souverain,le tres haut,le misericordieux qui lui seul sera apte à nous juger !!!


donc perso,je m'en tiens à la parole divine et je ne discute pas,tongue sticking out smiley


quand à vous faites ce que vous voulezgrinning smiley,mais la vie est trop courte pour epiloguer sur un sujet qui est devenu aujourd'hui presque "leger" ou meme "banal"

wa salam smiling smiley
r
1 avril 2007 19:19
2 liens intéréssent a lire

[www.sajidine.com]

[www.sajidine.com]


bonne lecture
[color=#6600FF][center] rah fark 3adim bine tefah o romana wach mine fark bine nta, nta o ananass el ghiwane[/center][/color]
L
1 avril 2007 22:13
je ne sais pas moi qui respecte le plus les principe islamique, je ne me permet pas

mon principe c'est d'exposer les point de vue ignorés des autres pas de le imposer

l'argument du nombre est un argument fallacieux , j'explique :

si tout le monde pensait que la terre est plate cela ne veut pas dire qu'elle est plate
quand presque tout le monde pensait que l'islam tolérait l'esclavage, la majorité n'avait peut etre pas raison
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