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voile again....
e
26 mars 2007 21:41
Salam alaykoum

Cet article a peut etre déjà été posté (je ne l'ai pas trouvé)

C'est un peu long, mais tres interessant.

Merci de me donner votre avis...

[oumma.com]
T
26 mars 2007 22:15
Salam,

Voilà au moins un vrai savant qui "réfléchit"... Et ne fait pas du voile un 6ème pilier.

Cela réconforte de lire une opinion argumentée.

Il y manque toutefois quelque chose : dire que le voile ne représente pas une obligation, l'obligation étant la bienséance et le voile seulement un moyen de l'atteindre dans le contexte donné de l'Arabie du 7ème siècle, qui n'a pas forcément lieu d'être aujourd'hui, est une excelente chose à rappeler et sur laquelle il faut insister.

Pour autant, il serait bon de rappeler que cela ne doit pas être utilisée comme argument pour interdire le voile à celles qui souhaiteraient le porter.

Amicalement
B
26 mars 2007 22:22
Article très intéressant. Il est évident que l'on accorde désormais trop d'importance au voile. En fait ce sont les intégristes qui ont mis en avant ce symbole et la femme musulmane comme "machine de guerre" contre un Occident supposé décadent (en réalité surtout honni car il est le détenteur incontesté du savoir contemporain).

Mais ce qui est intéressant dans cet article et dans les propos de ce professeur, c'est ce le fait qu'il aborde la question brûlante de l'époque ante-islamique; cette période noircie volontairement par la théologie islamique et appelée "jahiliya". En fait, cette période n'était pas si sombre que cela, voir même pas du tout. L'Islam, pour se donner le beau rôle, la peint comme une horreur absolue. Ce professeur qui précise lui-même que cette période était même bénéfique pour les femmes, est obligé de mentir en disant: surtout la période très éloignée de l'avènement de l'Islam. Il n'en est rien, et les historiens découvrent chaque jour des éléments qui dévoilent, si j'ose dire, ce mensonge.

Il suffit de considérer le cas de la première épouse du prophète Mohammed, Khadija, femme d'affaire, riche et entièrement libre, au point que c'est elle qui a été demandé la main de Mohammed (selon la tradition authentique musulmane).

Alors, pour une société ante-islamique impitoyable envers les femmes, c'est plutôt assez "cool" comme moeurs.
B
26 mars 2007 22:25
Celles qui ne veulent pas porter le voile chercheront toujours THE prétendu-savant qui va leur dire que ce n'est pas obligatoire.
Et celles qui veulent le porter se contenteront de la Sourate Nour qui dit très clairement au Prophète de dire à ses épouses et aux épouses des croyants de rabattre leur voile et de ne montrer d'elles que ce qui paraît..........

Inchallah arrivera le jour où chacun sera fixé sur ce dont il doutait... Qu'Allah fasse que nous ayons été du nombre des obeissants. amine.
e
26 mars 2007 22:58
salam
merci pour vos reponses.

je ne cherche pas à trouver des excuses pour eviter de porter le voile loin de là! je suis la première à defendre la liberté de le porter ou non. Ici, je cherche juste à comprendre le pourquoi du comment. Justement ce qui me plait dans cet article, c'est le fait d'elever la religion à son veritable sens.
Aujourd'hui je me rends compte qu'on attache beaucoup plus d'importance à la forme qu'au fond...
T
26 mars 2007 23:23
Citation
Balsamine a écrit:
Ce professeur qui précise lui-même que cette période était même bénéfique pour les femmes, est obligé de mentir en disant: surtout la période très éloignée de l'avènement de l'Islam. Il n'en est rien, et les historiens découvrent chaque jour des éléments qui dévoilent, si j'ose dire, ce mensonge.


Qu'est-ce qui peut te faire dire que ce professeur "est obligé de mentir" ?


"Les historiens découvrent chaque jour..." : lesquels, dans quels livres ?


Si cet homme dit des choses argumentés, il n'apparaît pas que cela soit ton cas...


Quel intérêt as-tu à démollir sans argument valable ce monsieur ? Quelle est ta pensée de derrière la tête ?
T
26 mars 2007 23:24
Citation
ephenea a écrit:
salam
merci pour vos reponses.

je ne cherche pas à trouver des excuses pour eviter de porter le voile loin de là! je suis la première à defendre la liberté de le porter ou non. Ici, je cherche juste à comprendre le pourquoi du comment. Justement ce qui me plait dans cet article, c'est le fait d'elever la religion à son veritable sens.
Aujourd'hui je me rends compte qu'on attache beaucoup plus d'importance à la forme qu'au fond...


120 % d'accord smiling smiley
B
27 mars 2007 09:46
Citation
TOUNE a écrit:


Qu'est-ce qui peut te faire dire que ce professeur "est obligé de mentir" ?


"Les historiens découvrent chaque jour..." : lesquels, dans quels livres ?


Si cet homme dit des choses argumentés, il n'apparaît pas que cela soit ton cas...


Quel intérêt as-tu à démollir sans argument valable ce monsieur ? Quelle est ta pensée de derrière la tête ?





L'islam et la musique
par Ali Khedher



En 1926, l'écrivain égyptien non-voyant Taha Hussein fait exploser une véritable bombe en rejetant l'idée selon laquelle la période préislamique fut qualifiée d' "époque de l'ignorance". En fait, les textes islamiques critiquent violemment cette période et les récits des chroniqueurs ne nous ont apporté que de petites histoires et quelques poèmes, pourtant l'écriture arabe existait bel et bien et depuis plus de mille ans avant l'islam. Les recherches archéologiques ont fourni des éléments montrant, depuis plus de trois mille ans, la place des Arabes au proche-Orient. Des textes cunéiformes assyro-babyloniens, qui remontent à plus de 800 ans av. J.-C., parlent des royaumes et des reines des Aribi (Arabes). Les villes, habitées entièrement ou majoritairement par les Arabes, comme Pétra, Philippopolis, Palmyre, Hatra, Doura Europos, Bostra, Hauran, Maïn, Saba, Teima, Al-Hira et des dizaines d'autres ont laissé des souvenirs éclatants ; ce qui ne laisse aucun doute sur l'existence d'une civilisation arabe. Comment ce monde, construit sur (et entre) les civilisations antiques de la Mésopotamie et de l'Egypte, aurait-il versé dans cette "ignorance" ? Comment cette société arabe où se développent les premières écritures, la poésie, les observations scientifiques de l'univers, les questions métaphysiques, une réflexion sur la vie (dont les traces écrites existent depuis trois mille ans av. J.-C.), ce monde partagé entre zoroastriens, hébreux, chrétiens, philosophes, polythéistes dont les cultes s'exprimaient déjà par l'art (sculpture, peinture, musique, chant, danse), comment ce monde, subitement, serait-il devenu "ignorant" ?
Cette civilisation, les écrits des historiens et géographes, comme Eratosthène (IIIe s.), Ptolémée (IIe s. apr. J.-C.), Pline l'Ancien (Ier s. apr. J.-C.), Strabon (Ier s. av. J.-C.) et d'autres, la confirment, et même les textes bibliques (pourtant partiaux quant à ce qui sort du nationalisme hébreux) ne nient pas cette vérité. D'autres historiens contemporains considèrent même que cette civilisation existait avant les anciennes civilisations gréco-romaine, byzantine et perse. Dans l'introduction à son "Histoire naturelle", Pline l'Ancien découvre trois régions : l'Arabie Pétrée (du nord-ouest du Sinaï à la Transjordanie), l'Arabie Déserte (y compris le désert de Syrie), l'Arabie Heureuse (au nord de la péninsule). Dans ces régions, on peut diviser les Arabes en nomades du désert et en citadins. Les nomades n'avaient pas de lieu fixe et vivaient principalement de l'élevage ; la razzia (ou pillage éclair) faisait aussi partie de leurs activités. Par contre, les citadins comme les Sabéens, les Nabatéens, les Palmyréniens, les Ghassanides, les Hirittes et autres royaumes, contrôlaient de vastes territoires et vivaient, en paix ou en guerre, soit indépendants, soit agissant comme protecteurs pour le compte des grands empire de l'époque (Perse, Romain, Byzantin, etc.). Ces citadins travaillaient principalement dans le commerce, de l'Inde à la Méditerranée. Leurs caravanes convoyaient l'encens, la gomme la myrrhe, la soie, la résine, les pierres fines, toutes marchandises précieuses venant du Yémen ou du Hedjaz, et la chose écrite. Elles étaient souvent accompagnées et protégées par les tribus arabes du Nord.
La présence culturelle des empires mentionnés ci-dessus a enrichi considérablement les traditions culturelles propres aux Arabes. Grâce à ces contacts et échanges, mais aussi à l'ouverture sur les mondes, à un esprit particulièrement inventif, les Arabes ont poussé très loin l'évolution de leur culture. En ces temps, la poésie, la musique, la danse devinrent le symbole d'une prospérité qui permit à l'esprit de s'affirmer.
A la fin du VIe s. et au début du VIIe s., juste avant l'apparition de l'islam, la plupart des Arabes étaient donc juifs, chrétiens et païens, leurs villes vivaient dans une certaine opulence ; la Mecque était un grand centre commercial, religieux et culturel. C'est la tribu des Quraysh (prépondérante parmi les Arabes de la région) qui était maîtresse de la Mecque depuis le Ve s. Au niveau politique, elle était parfaitement et démocratiquement structurée. Abd Al-Mutalib, grand-père du Prophète, était l'un des principaux responsables de la ville. Ceux-ci organisaient deux foires annuelles qui leur permettaient de contrôler les échanges et de gérer l'enceinte sacrée entourant la Ka'ba, au centre de la cité, pour tirer profit des pèlerinages polythéistes accompagnant les foires. La Ka'ba était (avant la récupération musulmane) un temple orné de plus de 300 sculptures (idoles), elle servait de lieu de culte aux païens. Les visiteurs des foires n'étaient pas uniquement arabes ; ils étaient aussi perses, romains, byzantins et autres. Les Mecquois contrôlaient la route caravanière (la route des aromates) et organisaient chaque année deux grands voyages commerciaux vers le Sud et vers le Nord. Plus de 1 500 chameaux (ce qui était grand pour l'époque) s'ébranlaient à chaque voyage ? A cette prospérité économique s'ajoutait une vie culturelle intense. Au temps des foires, de grandes animations musicales et de danse s'organisaient, les rencontres et les concours poétiques faisaient partie du calendrier. Les grands poèmes du Souk A'kath (les Mu'allaquates) étaient chantés et suspendus sur les murs du temple.
Les chanteuses et chanteurs arabes, perses, byzantins, avec leurs instruments, et en particulier le oud (luth), se produisaient dans toute la ville, sur les places des marchés, chez les nobles (leurs mécènes), et dans les cabarets.
L'orientaliste Georges Farmer ("The History of Arabian Music", p. 10-12) écrit qu'en plus de leur système musical, les Arabes utilisaient le système de Pythagore ; que nombreux étaient les rois, princes et nobles qui pratiquaient la musique et le chant ; que la musique jouait un rôle déterminant chez ceux qui prophétisaient et qu'à cette période, le harem clos n'existant pas, la liberté de la femme était égale à celle de l'homme. Parmi les dizaines de noms connus, on peut mentionner le nom d'Al-Khanssa qui chantait ses poèmes avec accompagnement musical, ainsi que la mère de Hatem Al-Taay. Le grand poète Al-A'sha, dont l'un des poèmes est devenu mu'alaqua, était connu sous le nom de "Sanajet al-arabe" (Harpiste des Arabes), et parcourait chaque partie de la péninsule pour chanter et jouer de son instrument. Des dizaines d'autres faisaient comme lui ; cette tradition sera reprise par des poètes chanteurs espagnols et français qu'on appellera plus tard les troubadours.
En réalité, les Arabes de cette époque (sauf les monothéistes) avaient compris qu'il n'y avait pas de vie (sous forme de survivance individuelle) après la mort, donc ils se sont intéressés à vivre leur présent, à aimer, à danser, à écouter de la musique et à chanter, sans oublier le vin (qu'ils produisaient et faisaient aussi venir de très loin). Grâce à la prospérité économique et à un mode de vie hautement culturel, la poésie et le chant existaient dans chaque maison. C'est dans cette ambiance que le Prophète Mohamed est né en 570.
Que s'est-il donc passé ?
Abd Allah, le père de Mohamed, meurt avant sa naissance. Sa mère décède quand il a six ans. Mohamed voit survenir, en 578, la mort de son grand-père, son protecteur, le puissant Abd Al-Muttalib ; il a huit ans. C'est Abu Talib, son oncle et chef de clan des Hashimites, qui l'adopte. Mais Abu Talib, pour des raisons financières, n'est plus capable de continuer à assumer ses responsabilités dans la ville. Le pouvoir économique des proches de Mohamed se trouve diminué énormément. Son grand-père étant bigame, c'est vers la tribu de l'autre épouse, ses demi oncles, que ce pouvoir se déplace : Al-Abbas, les Bani Umayya, la branche la plus riche et la plus puissante des Quraysh, mais aussi la plus cultivée dont le grand chef était Abu Sufyan (né vers 565). Mohamed vit alors la pauvreté et la perte du pouvoir. Tout laisse à supposer, contrairement à la légende populaire, qu'il est déjà lettré et assez brillant. Il commence à voyager et à travailler, dès l'adolescence, dans le commerce. A l'âge de 25 ans, il se marie avec une dame veuve et très riche (Khadija) pour qui il travaillait et il continue à faire prospérer ses affaires. En 610, Mohamed ressent que Dieu se manifeste par l'intermédiaire de l'ange Gabriel : c'est la Révélation. Après trois ou quatre ans de silence, il annonce publiquement l'islam. Dans les grandes foires de la Mecque, c'est en prose rimée, comme tous les prophètes de l'époque, qu'il déclame le message divin. Les visiteurs ne s'y intéressent pas, ils préfèrent écouter la poésie et les récits des poètes chanteurs que les paroles de Dieu. Parmi ces ménestrels, Al-Nadhr Ibn al-Hareth connaît un succès certain et attire tout le public. Ce dernier (selon le chroniqueur Al-Mas'udi) a appris à chanter et à jouer du oud à Al-Hira en Irak (Etat arabe sous protectorat perse). Il raconte dans ses chants les épopées des anciens empires et les grandes histoires d'amour. Donc le message du Prophète ne passe pas ; c'est la solidarité collective des Mecquois et leur culture arabe qui empêchent les progrès de l'islam.
En 619, Mohamed perd d'abord Khadija, sa femme et soutien financier, et ensuite Abu Talib, son oncle et soutien politique. C'est une nouvelle situation dans laquelle le Prophète se trouve très affaibli. Il comprend alors que sa réussite dépend des rapports de force, autrement dit qu'il lui faut trouver des alliés. Ses contacts avec les tribus de Al-Taïf (ville au sud de la Mecque) ont échoué. Mais le Prophète trouve des alliés à Yethreb, ville habitée par les Arabes juifs des Bani Quryza, des Bani al-Nadhir et des bani Qaynuqa et les Arabes idolâtres des tribus des Khazradj et des Aws. Les monothéistes contrôlent la vie économique et administrative (politique) de la ville et menacent l'existence des polythéistes Mais les deux tribus des Khazradj et des Aws ne s'entendent pas. Il leur faut un personnage capable de les unifier pour affronter les Juifs. Mohamed accepte ce rôle. En 622, il émigre avec ses compagnons (à peine une centaine) vers Yethreb. Il réussit à unifier les deux tribus en les faisant entrer dans l'islam. Au début, il vit en paix avec les juifs ; plus tard, il les combat et les chasse de la ville qui devient alors Médine. D'autres contacts ont lieu : il s'agit des bédouins qui adoptent l'islam, renoncent au nomadisme et se sédentarisent à Médine. Celle-ci devient la capitale des musulmans, une place importante de regroupement humain et un centre militaire. C'est en cette période qu'est instituée la guerre pour la gloire de Dieu (djihad). Le Prophète, dont la puissance militaire n'a pas d'égale en Arabie, organise des expéditions contre les caravanes mecquoises, puis de petites guerres contre les Quraysh, les juifs et d'autres.
Cependant, tous les moyens étaient utilisés pour détruire la culture arabe. Les sourates du Coran et du hadith interdisent la sculpture, la peinture, la musique et attaquent violemment les poètes. Dans la sourate 26, connue sous le nom Les Poètes, versets 224-226, comme dans la sourate 31 appelée Luqman, versets 6 et 7, le texte sacré critique violemment les poètes chanteurs arabes et leur promet un châtiment douloureux. Cette interdiction de la musique est exprimée aussi par la bouche du Prophète à travers ses hadiths dont certains parlent de châtiment pour ceux qui sifflent et battent les mains pour faire de la musique. D'ailleurs, chez les musulmans, le sifflement est considéré comme l'œuvre du diable. Al-Ghazali, dans son livre intitulé Ihya ulum al-din, mentionne certains de ces hadiths (voir vol.2, p. 246)
Iblis fut le premier à moduler la lamentation et le premier qui a chanté ;
Chaque personne qui élève la voix pour chanter, Allah lui envoie deux diables sur ses épaules pour le frapper de leurs talons jusqu'à ce qu'il se taise.
Dans le livre Sahih Al-tirmithi (vol. 1, p. 241), on trouve que le Prophète a maudit le chant et les chanteurs.
En plus, le Prophète n'a pas hésité à légitimer l'acte de verser le sang des poètes chanteurs. Parmi ceux-là, Al-Nadhr Ibn Al-Hareth : il fut capturé et assassiné par les soldats de Mohamed en mars 624. Quelques années plus tard, il ordonne la mort de trois chanteuses : Sarah, Qarina et Arnab (voir la chronique d'Al-Tabari, vol. 3, p. 116-118).
En 630, il dirige une armée de 10 000 soldats et entre, presque sans combat, à la Mecque (c'était une ville de commerce respectée par tous ceux qui l'utilisaient, elle n'avait pas de vrais soldats). Il détruit toutes les sculptures autour et à l'intérieur du sanctuaire parce qu'elles représentent les divinités des païens. Pour s'assurer que cette ville n'aura plus d'influence culturelle, il interdit le chant et la musique ainsi que la poésie, sauf celle qui le flatte ou flatte l'islam. En même temps, il chasse les poètes de la ville et permet de verser le sang de certains poètes comme Ka'ab et Bujair (fils du grand poète Zuhair ibn Abi Salma, auteur d'une mu'laqua). Au bout de quelques semaines, Bujair, épuisé, se rend et se convertit ; son frère résiste beaucoup plus longtemps mais, harcelé, ne pouvant faire confiance à personne, il se rend lui aussi et achète sa liberté par ses odes à Mohamed. Il devient impossible aux artistes et aux intellectuels de dire ce qu'ils pensent. La Mecque devient une petite bourgade sans aucune importance politique ni commerciale ni culturelle.
Mohamed meurt en 632, la lutte pour le pouvoir commence, trois de ses quatre successeurs (connus sous le nom Al-Khalafa al-Rashidun ou les orthodoxes) sont assassinés. Ces quatre successeurs continuent cette même politique, d'un islam dur et strict. Le premier calife, Abu Bakr, considérait comme parfaitement naturel que la musique soit définie comme un "plaisir non autorisé". Plus grave : Al Tabari rapporte que ce même Abu Bakr a donné son approbation à Muhajir (gouverneur du Yémen) pour couper les mains et arracher les dents des deux chanteuses Thabja al-Hadramiyya et Hind bint Yamin pour qu'elles cessent de jouer ou de chanter.
Cette position à l'égard de la musique a été confirmée par les quatre grandes écoles qui dominent la vie musulmane. Il s'agit des écoles Malékite, Hanafitte, Shafi'itte et Hanbalitte. Encore aujourd'hui, un "chef" religieux intégriste algérien, Ali Belhaj, déclare : "Je n'écoute pas de musique parce que la Charia l'interdit".
Que s'est-il donc passé ? C'est phrase par phrase, mot par mot au long de dizaines de grands ouvrages qu'il faut reconstituer le drame. C'est en refusant d'accepter comme une évidence, comme une chose correcte, comme la seule chose à faire, un assassinat (que les enfants intègrent comme juste, en apprenant l'épisode par cœur, en récitant le texte sacré) que la vérité se dessine au prix d'un dépassement du tabou. Comme dans toutes les histoires humaines, on retrouve le vieil antagonisme "culture forte ou pouvoir fort". Il est intéressant de se poser cette question inutile : où en serait le monde aujourd'hui, quelle musique pratiquerions-nous si, au VIIe s., un ordre militaire qui rêvait de conquêtes n'avait pas dévasté une culture millénaire ? Il est tout aussi intéressant mais très utile de se demander pourquoi le processus de destruction devrait continuer ? Au nom de quoi, au nom de qui ?
E
27 mars 2007 12:18
Pfff… Article ridicule. Non seulement il ne respecte pas les vérités historiques mais en plus il se permet de dénigrer sans preuve… Le plus marrant est ce passage : « Les sourates du Coran et du hadith interdisent la sculpture, la peinture, la musique et attaquent violemment les poètes. Dans la sourate 26, connue sous le nom Les Poètes, versets 224-226, comme dans la sourate 31 appelée Luqman, versets 6 et 7, le texte sacré critique violemment les poètes chanteurs arabes et leur promet un châtiment douloureux. » eye popping smiley


Bof, ça ne fera pas que le 14 587 354 987 956ème article islamophobe qui circule sur le net…


Je ne m’étonne pas que tu aies préféré ne pas donner la source…
"Il est un Dieu. Les herbes de la vallée et les cèdres du Liban le bénissent, l'insecte bruit ses louanges, et l'éléphant le salue au lever du soleil ; les oiseaux chantent dans le feuillage, le vent le murmure dans les forêts, la foudre tonne sa puissance, et l'Océan déclare son immensité ; l'homme seul a dit : il n'y a point de Dieu." Chateaubriand
B
27 mars 2007 14:54
Moi, je me demande surtout à quoi rime cette politique de l'autruche qui consiste à nier ce qui est écrit noir sur blanc dans les textes référentiels.

Pourquoi accuser les dits intégristes d'interdire toutes les formes d'expressions artistiques (musique, danse, poésie, théâtre...), sans reconnaître qu'ils ne font qu'appliquer ce que le prophète avait dit et fait lui-même!
B
27 mars 2007 14:59
J'ai oublié, le texte provient du site du Centre Culturel Arabe de Bruxelles, il présente une exposition. Si même lui est islamophobe!
l
27 mars 2007 16:54
je suis consternée par le manque de reflexion personnelle
de certain!! pratiquer n est pas la reproduction des parents...c est avant tout
une recherche qui doit etre personnelle et non dictée.
si l un de vos imam dit qu il faut punir,severement, les petites filles de 8ans qui ne mettent pas le voile ,vous le feriez???
essayez rien qu une semaine de porter le voile (surtout en france) est vous verrez que la liberté n est pas la!!
Et si dans le coran ,il y avait ecrit que les hommes doivent sortir qu avec l autorisation de leur femme?ou bien que l homme doit etre avec des cheveux long et rose ,vous le feriez?
mes exemples peuvent faire rire mais ils montrent qu ils font etre tolerant face a autrui.
a l epoque de l ecriture du coran c est differente de maintenant ,il ne faut pas renier
mais juste adapter voire ou rappeler certain principe : mettre le voile ne veut pas autommatiquement dire pudeur,sachant que le string depasse du pantalon taille passe et que le ventre montre un joli peercing de play boy....
attention je ne dis pas qu il ne faut pas mettre le voile mais il faut se laisser imposer la liberté de pratiquer comme on le sent ! le catholisisme a perdu nombre de pratiquant a cause de sa sourditée face au temps qui passe.
vos parents et dieux vous ont donné la capacité de lire et de comprendre ,alors employé les reelement!
S
27 mars 2007 17:51
Salam,

Le voile est obligatoire.(OUA LA7 a3la oua a3lam)

C'est ce qui fait la différence entre les croyantes :entre une exigence éphémere que celle de porter le voile (30 ou 40 ans peut importe) et celle de vivre éternellement au paradis, elles cherchent encore des prétextes...Pour quelle raison?? Le regard des autres....

Tout est question de foi.

Salam 3alaykoum.
E
27 mars 2007 19:05
Citation
Balsamine a écrit:
Moi, je me demande surtout à quoi rime cette politique de l'autruche qui consiste à nier ce qui est écrit noir sur blanc dans les textes référentiels.

Pourquoi accuser les dits intégristes d'interdire toutes les formes d'expressions artistiques (musique, danse, poésie, théâtre...), sans reconnaître qu'ils ne font qu'appliquer ce que le prophète avait dit et fait lui-même!


Si tu es si sur de toi, pourquoi ne pas citer lesdits passages du Coran ? grinning smiley

Citation
Balsamine a écrit:
J'ai oublié, le texte provient du site du Centre Culturel Arabe de Bruxelles, il présente une exposition. Si même lui est islamophobe!


Depuis quand arabe = musulman ? tongue sticking out smiley
E
27 mars 2007 19:21
Salam,


les gars, arrêtez un peu, le voile n'est pas une obligation religieuse, à aucun moment le Saint-Coran n'ordonne aux femmes de se couvrir la tête, à aucun moment le Prophête (pbsl) n'a ordonné aux femmes de se couvrir la tête...


Sincèrement, faut arrêter !!!
"Il est un Dieu. Les herbes de la vallée et les cèdres du Liban le bénissent, l'insecte bruit ses louanges, et l'éléphant le salue au lever du soleil ; les oiseaux chantent dans le feuillage, le vent le murmure dans les forêts, la foudre tonne sa puissance, et l'Océan déclare son immensité ; l'homme seul a dit : il n'y a point de Dieu." Chateaubriand
B
27 mars 2007 19:34
Citation
Expertus a écrit:

Si tu es si sur de toi, pourquoi ne pas citer lesdits passages du Coran ? grinning smiley


Ash-Shu'araa: 26.224. "Et quant aux poètes, ce sont les égarés qui les suivent."
E
27 mars 2007 20:07
Citation
Balsamine a écrit:
Citation
Expertus a écrit:

Si tu es si sur de toi, pourquoi ne pas citer lesdits passages du Coran ? grinning smiley


Ash-Shu'araa: 26.224. "Et quant aux poètes, ce sont les égarés qui les suivent."


Balsamine : ne JAMAIS citer un passage du Coran sans le replacer dans son contexte.


Là, il était fait allusion aux satires anti-islamiques composés par les poètes païens. Le Prophête Mohammad (pbsl) disait de son poète Hassan : "Quand il compose des poèmes pour la cause de l'Islam, Allah l'aide par l'Esprit de sa sainteté... et ses poèmes sont plus durs aux païens que les flèches".
"Il est un Dieu. Les herbes de la vallée et les cèdres du Liban le bénissent, l'insecte bruit ses louanges, et l'éléphant le salue au lever du soleil ; les oiseaux chantent dans le feuillage, le vent le murmure dans les forêts, la foudre tonne sa puissance, et l'Océan déclare son immensité ; l'homme seul a dit : il n'y a point de Dieu." Chateaubriand
l
27 mars 2007 21:17
salam;

petite precision;

le centre culturel arabe se definit clairement comme laic; et bien que j admire la qualites de leurs activites; je ne peut m empecher de regretter un elitisme certain et une passion deplacee lors des debats sur le sujet "islam";du coup leur objectivite me parait personnellement plus que suspecte
E
27 mars 2007 21:34
Merci pour cette précision, Lumia.
Je pense que notre ami Balsamine ne trouvera à redire. Angel



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/03/07 22:01 par Expertus.
"Il est un Dieu. Les herbes de la vallée et les cèdres du Liban le bénissent, l'insecte bruit ses louanges, et l'éléphant le salue au lever du soleil ; les oiseaux chantent dans le feuillage, le vent le murmure dans les forêts, la foudre tonne sa puissance, et l'Océan déclare son immensité ; l'homme seul a dit : il n'y a point de Dieu." Chateaubriand
e
27 mars 2007 21:55
permettez moi de recentrer le débat.

je recherche à connaitre vos impression par rapport à l'article publié... Il ne s'agit ni d'un debat pour la laïcité ni pour la poésie.
merci à vous yabis
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